Montpellier-Nantes (0-1) : La Paillade Académie perd ses ailes

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Maintien qu’est-ce que je vois ?

Néant.

 

À quoi bon ? Est-ce que tout ça vaut vraiment le coup ? S’asseoir tous les weekends devant son canapé, bloc-notes et stylo en voisins de la bière sur la table basse, la télécommande qui dort encore quelques minutes sur le coussin, la télé qui profite de ses derniers instants de calme avant de recevoir sons et images. Et puis tout lancer, tout faire commencer, déjà et toujours. Regarder onze cons à la voile s’agiter vainement sur un terrain, donner l’illusion que quelque chose se passe, qu’un mouvement est produit, qu’un but est énoncé pour être atteint. Regarder encore et encore les mêmes tentatives falotes échouer pitoyablement, les mêmes erreurs de levrauts à l’ouverture de la chasse, les mêmes absences incontinentes pour empêcher les assauts adverses de réussir.

À quoi bon tenter de différencier les performances de tous ces imbéciles ? Pas un pour combattre, pour tremper sa tunique de sueur féroce, pour que se dore le blason qui frappe leur cœur. Peut-être que finalement, il faut bien qu’ils portent un l en moins, au moins pourra-t-on se persuader qu’ils ne défendent pas nos couleurs, qu’il y a eu erreur sur les personnes, que ce n’est pas le club de Montpellier qui verse un salaire à ces incapables. Peut-être qu’on arrivera à faire croire que ce n’est pas cette équipe de romanos qui est censée rendre hommage au patron qui est monté au ciel. Quelle honte.

Et celui qui les mène, ou qui est supposé le faire, celui qui connaît le cru, n’en mène pas plus large. Et il suffit de presque rien, sans doute que c’est déjà le cas, pour se rappeler le début de saison de Jean Fernandez sur le banc. Michel, je n’ai rien contre toi, mais je crois que tu ferais mieux de t’en aller.

J’ai peur pour décembre, j’ai peur pour mars, j’ai peur pour tous ces mois qui arrivent. Priez pour nous.

 

Les fantoches :

Lecomte (2/5) : c’est bien beau d’assumer sa responsabilité sur le but, mais il aurait été encore plus judicieux de ne pas faire ce pas qui a permis l’ouverture du score sur une des seules actions dangereuses de l’adversaire, qui n’a (en plus) pas proposé grand-chose durant tout le match.

Mukiele (1/5) : performance déplorable qui ne mérite même pas une phra.

Mendes (2/5) : il y avait pourtant un espoir pour cette première association avec le capitaine. Déchu.

Hilton (2/5) : de bonnes interventions mais il a paru se noyer dans l’océan du marasme collectif.

Roussillon (2/5) : c’est encore lui le plus remuant, mais il a raté l’ensemble de ces centres.

Lasne (2/5) : de bonnes courses, des passes inspirées, mais c’est évidemment insuffisant pour relever le niveau merdique du collectif.

Skhiri (1/5) : trop de fautes, trop d’erreurs dans un match qu’il aura traversé en fantôme.

Mbenza (1/5) : beaucoup trop timide, voire flemmard, pour créer quelque espace que ce soit.

Ikoné (1/5) : il a dû faire deux courses, le reste n’étant que des pas perdus.

Bérigaud (0/5) : nul dans tout ce qu’il a entrepris, il aurait dû être remplacé beaucoup plus tôt qu’à 8 minutes de la fin.

Sio (0/5) : cette bulle pour un paradoxe horripilant, celui d’un match végétatif ponctué d’une exclusion pour excès d’engagement. Avouez qu’on ne fait pas mieux.

Fantoches de substitution :

Dolly a repiqué au centre ce que le côté lui avait pris.

Ninga a essayé d’être tentant.

Camara est le porteur de bidons qui amène l’espoir.

 

Le bisou vigneron,
Marcelin Albert

 

 

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