Montpellier-Saintétienne (0-1) : La Paillade Académie fait pschiitt

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Allez, bisous.

L’espoir a fui, vaincu par le ciel noir.

 

 

On aurait pu rêver en cette fin de saison, de ce genre de songe qui vous décroche tous les sourires. On aurait pu taper joyeusement des mains à l’approche de chacun de ces derniers weekends. On aurait pu décommander toutes les beuveries vespérales pour s’enfermer chez soi, pour garder jalousement les moments de tension. On aurait pu pérorer, fier comme Artaban, de cette performance superbe de la Paillade, qualifiée pour la Ligue Europa. On aurait pu trépigner tout l’été dans l’attente de ce retour de la coupe d’Europe, certes moins grande que la précédente, mais on aurait pas fait la fine bouche. On aurait pu.

Mais voilà, on n’a pas pu. Ou, disons-le maintenant, on n’a pas fait. Bordeaux, Nice et Saintétienne. Voilà. En trois matches, la partie était pliée. Mais que voulions-nous espérer, après tout ? Que pouvions-nous croire, vraiment ? Que le vide intersidéral de notre attaque se comble du jour au lendemain ? Qu’on trouve sous un meuble un 9 efficace devant le but ? Que, par hasard, lors d’une balade en forêt, on tombe sur un qui soit capable de suppléer nos géniaux latéraux harassés par la tâche ? Voilà, a posteriori, tout paraît évident. L’espoir a fui, vaincu par le ciel noir.

Titulaires :

Lecomte (3/5) : les seules fois où il a pu faire quelque chose, il l’a fait. Merci.

Cozza (2/5) : pied-tendre sur le sentier de la guerre.

Congré (1/5) : pars très vite et ne reviens jamais.

Hilton (2/5) : papi fait de l’hésitation.

Mendes (3/5) : le Hilton blanc.

Mukiele (1/5) : quel temps parfait pour un non-match (non). Blessé, comme mon cœur.

Lasne (2/5) : pas de soutien derrière, pas d’appui devant, culbuto.

Piriz (2/5) : charbonneur appréciable.

Skhiri (3/5) : ohé ohé capitaine abandonné, mets des ailes à ton voilier.

Sio (0/5) : il n’y a qu’une seule chose qui m’empêche de dire ce que je pense de toi, la loi.

Ninga (1/5) : lapin compris.

Remplaçants (et on se demande bien pourquoi) :

Dolly : que ce soit lui qui ait failli me réjouir, je n’en reviens toujours pas.

Sambia : espoir.

Mbenza : lapin numéro 2.

 

Il faut écrire chez nous. C’est une obligation vitale pour qui se targue d’être auteur. Viens.
Apparemment, c’est aussi de bon aloi de faire sa propre réclame. Je suis sur le maillage communautaire à l’oiseau bleu. Si j’y suis, si toi aussi, si tu me suis, suis-moi. .

Le bisou vigneron,
Marcelin Albert.

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