Nancy-Rodez (0-2) : La Chardon à Cran Académie cherche des réponses

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dianalectique de la défaite

La superstition débile, la croyance aveugle, science sans ruine de l’âme n’est que bonne conscience, ou quelque chose comme ça, croyez, croyez, croyez mais moi je veux savoir, je veux voir la grosse bête à tentacules toute nue qui sent l’égout qui aurait bu un bol de pus cul-sec.

La maladie, le malaise, la subreptice dégénérescence de l’organisme encore plein de vigueur il y a peu mais voilà, ce petit bout de caca coincé derrière un tendon discret, une légère infection qui grandit, grandit et hop, vous voilà aussi fringuant que la momie de Margaret Thatcher (guerre à ton âme, auguste salope) un jour de pluie à Stoke.

La tristesse, la joie de ne plus vivre, et puis cette bizarrerie : on aime bien son odeur corporelle depuis ce moment où le nez a subi les pires outrages du cocovirus et s’en est revenu de son périple tout détraqué, y a pas de banane comme dans le Beaujolpif mais un peu d’amande, un fond de l’air un peu bonbon mais pas celui du sent-bon dans les chiottes, non, une réelle bonne odeur. Que ça ne vous laisse pas croire des choses.


Trott 2/5
Encore un arrêt somptueux et un but concédé sur corner. Deux « faits de jeu » qui font deux points, saupoudrés pêle-mêle dans cette recette trop cuite de haine recuite à base d’aliments pas tout frais.

Bianda 2/5
On n’est toujours pas sûr de le vouloir dans une défense à trois ou à quatre et ce qui nous chagrine, c’est que Pedretti ne semble pas en savoir plus que nous. Beaucoup de mystère entoure le sort de ce jeune homme.

Basila 2/5
Rien eu à faire sauf quand il n’a pas fait.

El-Kaoutari 2/5
L’homme du renouveau est un sacré vieux de la vieille. C’est un genre d’Attali du foot.

Delos 1/5
Pas brillant à droite alors qu’il l’est souvent à gauche, doit-on comprendre que les latéraux gauche ont un côté préférentiel ?

Ciss 1/5
Lui aussi sa polyvalence a ses limites : jouer au foot pas de problème. Avec le ballon, c’est tout de suite plus compliqué.

Akichi 2/5
Tonton Edmond avait envie de tous nous prendre sur ses genoux pour nous raconter l’histoire de cette belle équipe qu’il avait autrefois connue, puis il s’est rendu compte qu’on avait fouillé dans ses placards et trouvé sa réserve de gnôle pas toute nette, on a fini sur ses genoux quand même mais face contre ses sabots le cul à l’air tâtant de son ceinturon.

Simoes 1/5
Signe que cette défaite est un peu moins à mettre sur le compte de l’entraîneur que des joueurs car que diable faisait cette étrange créature au milieu de nos joueurs ?

Dewaele 1/5
Dure règle que celle où dans un match où l’on ne fait rien d’autre qu’encaisser et dominer (enfin…), les milieux disparaissent et donnent l’impression qu’ils n’ont servi à rien de rien. Et on ne va pas se repasser cette purge pour le seul plaisir de se dire qu’on avait raison.

Biron 2/5
Tente des choses, fait son taf, ne peut pas marquer un triplé à chaque fois mais c’est mieux quand il le fait.

Thiam 2/5
Surprise du chef, il nous a gratifié d’une frappe incroyable qui a peiné à retomber assez tôt pour franchir la barre transversale. Puis, comme convenu, des standards assez proches du néant.


Note artistique de l’équipe : 1/5

Les oiseaux de mauvais augure voient en général leur prophétie se réaliser en matière de football : prenez une équipe toute nulle, donnez lui un coach novice embarqué là-dedans au milieu de la tempête et regardez la magie opérer. Un nuage de bile vous enveloppe et une bourrasque de merde fossilisée vous assène des grands coups gratuits sur la gueule, que des plaisants acclament de leur hourras comme de petits enfants de droitards finis à la pisse d’âne.

Nous essayons de ne pas être rattaché à la catégorie suscitée, quand bien même la possibilité d’agir comme le dernier des lâches n’est pas la moindre de nos tentations. Ceci entendu que vous avez affaire là à un être humain de qualité pas bien honorable, alors passons vite aux insultes, ne circonlocotuons pas plus avant.

C’était donc de la chiasse en tube de grande distribution format familial comme on n’avait presque plus vu depuis longtemps, un produit si instantanément périssable qu’on remercierait presque la société capitaliste de déjà l’avoir effacé de notre mémoire pour nous offrir on ne sait quel divertissement dérisoire déjà à notre portée comme insulter des gens anonymes sur les réseaux sociaux, insulter Macron, insulter les connards, de saines et douces activités, loin du football. Vous serez gentil de ne pas laisse l’endroit comme vous l’avez trouvé en arrivant.

Marcel Picon

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