Niort-Nancy (1-1) : La Chardon à Cran Académie avait bien besoin de ça pour passer à autre chose.

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D’une nullité au beau fixe.

N’y pensant pas plus qu’à sa dernière défaite, l’AS Nancy-Lorraine tente de s’extirper du brouillard en prenant de grandes inspirations, se disant qu’après tout ça doit être comme de la fumée, au bout d’un moment ses poumons auront tout absorbé et il ne suffira alors qu’à recracher tout ça de l’autre côté histoire d’y voir plus clair. Bon, pour l’instant on n’arrive pas encore à tout inhaler alors on exhale un peu à tâtons alentour, sans trop savoir si ce nuage là, on ne le remet pas où on l’avait pris en fait. On voudrait vous y voir.


Les notes.

Ndy 4/5
Après avoir lu les commentaires de Piantoni Vairelles, Gui Roland s’est dit qu’il était réellement temps de se sortir les gants du cul. Et on peut dire qu’il n’a pas manqué de bien sortir les deux, vu le nombre d’arrêts dont il nous a gratifiés. Sorties, parades réflexes déjà dans tous les tops, dégagements des poings…, tout y est passé. Malheureusement, il est de notoriété qu’une paire de gants fraîchement sortie d’un fion pue encore un peu la merde, et que Guyro n’est pas un gardien mais seulement un retardateur d’échéance. Du coup il a encaissé un petit pont, ceci afin d’illustrer sa déveine proverbiale.

Seka 1/5
Son adversaire direct lui est tellement parti dans le dos qu’on se demande si ce n’est pas la largeur de ses épaules qui l’empêche de bien tourner la tête. On a eu la réponse quand il l’a descendu pour prendre un jaune et calmer l’impudent ensuite : non, non, il est juste aussi mobile qu’une grue à tour.

Saint-Ruf 1/5
Moins rassurant qu’une taupe dans un jardin anglais alors qu’il était le pivot d’une défense à trois. Comment crée-t-on ce genre d’exploit ? Quelle alchimie lorraine secrète a-t-on découvert là, que l’on se refuse à faire découvrir au monde de la science ?

El Kaoutari 2/5
Pas décidé à sacrifier à la médiocrité ambiante dans l’immédiat, il est de ceux qui essayent encore de faire les choses correctement pendant plus de deux matchs. Jeune impudent ! T’es tu cru plus fort que le puissant sortilège de nullité universelle qui s’abat sur tout joueur revêtant la cape maudite frappée du chardon ? Moyen tu étais, pitoyable tu seras.

Abergel 2/5
Encore une histoire de métamorphose. Passé de cauchemar éveillé des milieux adverses et leader technique en devenir de l’équipe, à capitaine sans âme de ce onze de tous les naufrages, nul doute qu’il se battra pour sauter le premier lorsque la carcasse prendra le fond.

Poha 3/5
On regarde toujours une nouvelle tête avec intérêt, et celle-ci ne nous a pas déplu. Vif, inspiré, il a donné à voir une très belle marge de régression et un potentiel de déception assez délectable. On n’a pas hâte qu’il devienne comme les autres (au prochain match, normalement), pourtant il faudra bien s’y résoudre.

Bassi 2/5
Sa passe décisive sauve à peine une prestation d’ensemble disons…spectaculaire. Pas décidé à se cacher, il a même donné l’impression d’assumer le rôle d’accélérateur insouciant qu’il adoptait au début, pour en fait balancer la moindre frappe des 16 mètres dans les hautes couches de la stratosphère, expédier le centre le plus simple sur un autre continent et rendre des ballons à des Chamois qui ne le disputaient même pas.

Vagner 2/5
Finies les réjouissances, ça y est il est mûr pour s’aligner sur ses copains.

Moimbé 3/5
Contrairement à cette persistante impression que tout un chacun s’efforce d’être le plus nul possible dans cette équipe, certains être saugrenus possèdent un peu de ballon et ont même l’idée étrange de mettre cela à contribution afin de produire des matchs corrects. On espère que M. Perrin va faire rentrer cet impudent dans le rang rapidement, sans quoi l’équipe se verrait contrainte à des matchs nuls voir des victoires. Ce qui serait inadmissible.

Ngom 2/5
Lui aussi a du ballon, dommage qu’il n’en ait touché que si peu, et que le fait de ne pas voir le cuir ne lui ai pas plus donné envie d’aller le chercher. Au sein d’une attaque à deux, ça peut être utile de décrocher, parfois.

Dalé 3/5
Putain de nom de dieu de bordel de queue de castor à la mords moi le gland de ta mère la putain des Carpates en string sur le vélo de ton grand-père le sidaïque je ne vais quand même pas mettre la moyenne à ce clown invertébré ? Même s’il marque ? Bon.

Note artistique de l’équipe : 2/5

Subir sans plier, ok. C’est même joli par moments, à l’image de toutes ces parades complètement fifolles de notre gardien remplaçant pas dégueulasse. Jouer à onze contre dix aurait dû être la garantie sinon de jouer détendu, au moins de remporter les trois points sans trop souffrir.

Ouvrir le score, enfin, sur un but somme toute assez bien construit, très bien. Une sorte de sens de l’histoire vaguement bien agencé pour une fois, ce qui aurait dû nous avertir d’ailleurs que la catastrophe n’était pas loin.

Cette égalisation quasiment immédiate, d’une talonnade entre les jambes du goal, en toute décontraction, dans une défense qui marche, passe encore. Notre supériorité numérique allait bien compenser et finir par payer à un moment.

Mais non. Rien. Le moindre effort coûtant certainement trop à ces tafiolos, on n’ a rien vu de ce dont ces ânes bâtés étaient capables, puisqu’ils ont joué comme des incapables. Des fientes. Des idiots. Des sous-joueurs inaptes au moindre pas devant l’autre qu’il faut éliminer le plus rapidement de la surface de la terre car sinon ils proliféreront et deviendront la norme, un peu comme les Américains. Et bon sang non, personne ne veut devenir comme les Américains.

Marcel Picon.

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4 thoughts on “Niort-Nancy (1-1) : La Chardon à Cran Académie avait bien besoin de ça pour passer à autre chose.

  1. Contrairement à vos pitres en crampons, vous ne décevez jamais mon bon Picon. Je vous bois à votre santé.

  2. On en viendrait presque à souhaiter que Nancy ne se remette jamais à jouer au football tant votre plume est belle lorsqu’elle est trempée dans le fiel.

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