Adieu Léon

 

Je me souviens de certains étés où nous prenions la voiture pour monter là-haut, vers les terribles Causses, ces géants de roche gardant le passage cévenol. Nous faisions toujours une halte à « la rivière », pour s’immerger le corps, et parfois l’esprit. Je me souviens de cet homme perché sur un rocher en contrebas d’une cascade de courant, nu comme un vers, brandissant vers le ciel une bouteille de whisky aux trois-quarts vide. Il appelait quelqu’un, nul ne sait qui, d’un borborygme bisyllabique guttural. Je me souviens de sa chute, lamentable, presque sans soudaineté. Il est mort d’hydrocution.

 

Les notes :

Jourdren (2/5) : comment noter quelqu’un dont la performance n’a pas à rougir de se faire baptiser « spartiate » ? Avec le strict minimum.

Roussillon (2/5) : j’ai vu dans ses courses une sorte de détresse, celle-là même qui habite le poulet étêté.

Rémy (3/5) : sait parfaitement ce que veut dire suppléer, et s’y cantonne.

Congré (3/5) : remarquez, il est solide celui-ci, je ne dis pas, il a de la prestance et une carrure pour labourer tout l’hiver, mais alors, il a des ces absences, à faire pâlir un amnésique devant sa liste de courses !

Van den Borre (2/5) : Bison Futé annonce rouge sur le chemin de la rédemption.

Skhiri (3/5) : ses jambes partent dans le zig, ses bras dans le zag, et le ballon dans le zoug, mais il parvient à faire le ménage dans le milieu, tel un Elliot Ness méridional.

Sylla (3/5) : agressif, en caisse, défourailleur patenté. Les promesses sont légion.

Samson (4/5) : comeback biblique.

Boudebouz (3/5) : c’est un idiot qu’on mènera.

Bérigaud (3/5) : le meilleur numéro 9 et demi depuis Stéphane Paille.

Ninga (2/5) : rien ne sert de courir, on triomphe sans gloire.

 

Remplaçants

Camara : 950 partasses de ligain. Il n’y a qu’un seul Maradona.

Mounié : c’est peut-être plus sympa sans le r.

 

 

Le bisou vigneron,
Marcelin Albert.

 

 

5 thoughts on “La Paillade académie note Enavanguingang – Montpellier (1-1)

    1. Oui. Une vieille du village nous avait dit qu’il se nommait comme ça parce qu’il était « né le jour de Noël ».

  1. Jourdren aurait pas envie d’être bon de temps en temps, histoire de justifier ses attaques envers Costil et Deschamps ?

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