PARIS FC-NANCY (2-0) : LA CHARDON A CRAN ACADEMIE EST DE RETOUR (DANS LA DEFAITE).

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Le retour des bras cassés aux pieds carrés.

Soucieux du bien-être de notre club et professionnels jusqu’au bout, mon camarade et moi-même n’avons pas choisi nos destinations de vacances au hasard.
Chicago pour lui, Séville pour moi (eh ouais, HorsJeu ça paye bien). « Pourquoi ? » me direz-vous. Chicago : lieu de destination probable d’Amine Bassi, notre plus grosse valeur marchande de l’effectif. Séville : lieu de voleurs qui ne veulent pas rendre l’argent promis, un pourcentage à la revente du transfert de Clément Lenglet au Barca.
Au diable le zèle, on a vite compris que ni lui ni moi n’arriverions à nos fins et avons décidé de profiter de la vie avant le retour de la Ligue 2.

En parlant de retour en trombe, l’ASaNaL n’a déjà pas tardé à se ridiculiser à domicile, en ouverture du championnat face à un promu (Béziers) puisqu’au terme de la 1e journée, elle pointait déjà à la dernière place de notre formidable ligue.
Pour mettre les choses dans leur contexte, Didier Tholot (le coach, pour ceux qui n’auraient pas suivi au fond de la salle) avait précisé deux jours avant le match que Marcel-Picot devait être une forteresse imprenable. La forteresse a été prise, et bien prise.

Deuxième journée de championnat et Nancy l’appréhende déjà comme lanterne rouge, une habitude déjà retrouvée pour les anciens et une découverte pour les recrues, qui savent maintenant où elles ont posé leurs crampons.


Le Onze :


Le Match :

Le retour de la ligue 2, après un mois de Coupe du Monde, c’est un moment difficile.
Dès les premières minutes, la bouillie footballistique que nous connaissons bien reprend ses droits avec son lot de passes ratées, de balles aériennes sans trop d’intérêt. Le Paris FC multiplie les coups francs et corners, l’ASaNaL, elle, multiplie rien du tout. Elle attend le coup de sifflet comme un gamin attend la sonnerie.

Mi-temps : le micro climat lorrain nous pousse à boire beaucoup d’alcool, surtout en ces temps de fortes chaleurs. La deuxième mi-temps aura donc été floue, embrumée par les vapeurs, la canicule et l’horrible match. C’est pourquoi Ndy Assembe a décidé de réveiller tout le monde, par une improbable boulette dont cet ignoble gardien a le secret. Passe en retrait mauvaise de Bassi que le gardien tente de contrôler puis de dégager… en loupant le ballon. Retournée des pieds joints de l’attaquant parisien, que Ndy Assembe touche avant de passer la ligne. La montre sonne. Le but est validé. Twitter est en folie. (1-0).

La réaction de l’ASaNaL, proche du néant, n’empêche pas le PFC de doubler la mise d’un tir lointain. Comme en district, les joueurs ont eu pour consigne d’allumer la passoire qui nous sert de gardien de but, et ça marche. (2-0)

Fin du match sifflée, deuxième défaite, et aucun tir cadré en deux matchs pour l’ASaNaL. Belle performance. On pensait avoir battu des records l’an dernier, que nenni.


Le Résumé :


Les Notes :

Ndy Assembe : 0/5
Sept ans qu’on se traîne ce boulet. Ce gardien d’une faiblesse inouïe. Qui nous a tant coûté (pendant le derby notamment). Tous les ans, la même rengaine. C’est lui qui va être n°1 des gardiens ? Sérieusement ? RAUS et vite.

Abergel : 3/5
Le seul à se battre sur le terrain, comme d’habitude. Très seul.

Diagne-Seka : 1/5
Charrette : nom féminin et adjectif invariable ; 1.Voiture à deux roues, à ridelles, servant à transporter des fardeaux. On va jouer avec ces deux-là toute la saison ? Je cours plus vite qu’eux.

Muratori : 1/5
Il est gentil Vincent… Il se donne Vincent… Tu voudrais pas discuter avec Benoit sur le banc Vincent ? Il t’apprendra un tas de choses.

Da Cruz : 1/5
Capitaine attitré de D.Tholot. A la rue tout le match. Point positif (constaté depuis la J1) : un boucher comme on les aime.

Marchetti : 2/5
Pas mal de ballons grattés, mais on attend plus de ce joueur qui peut vraiment changer l’équipe dans un bon jour.

Bassi : 1/5
J’aime ce joueur et j’aime le défendre, mais il en a rien à foutre de l’ASaNaL et ça se voit aujourd’hui. Il trottine, il envoie des sacs à un gardien aveugle, il tricotte devant des mecs qui lui arrachent la jambe. Joue simple gamin.

Robic-Mabella : 1/5
Spécialistes des centres pour personne, le ballon leur brûle les pieds . Ils ont peur de dribbler ou ne savent pas.

Sané : 1/5
Pas touché un ballon. N’en a pas voulu. Absent. Rien.

Deux matchs, deux défaites, aucun but marqué, aucun tir cadré, le néant total. Bon courage à nous supporters de nous infliger ces purges inouïes une année de plus. Et merci aux nombreux qui ont fait le déplacement à Charlety.

Bonne chance à Didier Tholot pour faire jouer bien jouer ces mecs-là. Il va falloir réfléchir. Changer les choses (le gardien surtout) et trouver une solution au risque de déjà faire fuir les investisseurs (qui n’ont toujours pas signé). Y a du boulot. Beaucoup de boulot. Quant à nous, on va boire, beaucoup.

Roger Piantoni Vairelles

1 thought on “PARIS FC-NANCY (2-0) : LA CHARDON A CRAN ACADEMIE EST DE RETOUR (DANS LA DEFAITE).

  1. Un petit pari ? Tu me donnes 1 euro, à chaque fois que Metz gagne. Inversement, si Nancy gagne. Derby compte double.

    Tu topes ?

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