Paris SGEL / Stade René (0-2) – La Porte de Saint-Cloud Académie n’en a plus rien à foutre

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Mais alors là, soyons clair, vraiment plus rien à branler, hein.

 

Salut les ectoplasmes, les billets de banque, les Kardashian du football,

 

Est-ce que quelqu’un s’intéresse encore vraiment à la saison de Paris Saint-Germain-en-Laye ? Les joueurs de la section séquanaise de l’Internationale footballistique, en tout cas, n’en ont clairement plus rien à battre. C’est bien normal, d’ailleurs, leur saison est finie depuis la mi-mars, et ils n’attendent désormais plus qu’une chose : la grande fête estivale du football internatianal dans la Mère Patrie du socialisme réel. Je les comprends. Je n’attends que ça, moi aussi. Non pas que je ne serais pas allé visiter le paradis rouge sans cela, ne vous méprenez pas : je n’ai pas besoin du © Mondial © Coca Cola © Playstation © Masterprout pour passer mon été à Rostov-sur-le-Don. Mais voir toutes les pourritures que comptent le fouteballe se réunir sur la terre qui a vu naître Bakounine, Lénine, Trotsky, Staline et Poutine (l’intrus n’est pas forcément celui que l’on croit), avouez qu’il y a quelque chose de grandiose à espérer d’un tel casting.

 


LA RENCONTRE


 

 

 

 


LE SOVIET OSEF


 

Kévain Trappe (2/5) : Combien de Némarres ça coûte, un bon gardien, au fait ?

Tommy Miller (2/5) : A encore oublié de refermer la fenêtre après avoir aéré son couloir.

Marquignoche (2/5) : Un brin seul en défense, le pauvre petit.

Prunelle de Quimperlé (1/5) : En roue libre totale, Prunelle a bouffé sa cheville et son carton jaune hebdomadaires de manière stupide, et a complètement lâché le steak lorsqu’il fallait s’arracher sur le contre qui amène le second but britton. Allez, sans rancune, on te retrouvera avec plaisir en juin, petit chou.

Yuri Benichou (2/5) : On sait toujours pas qui tu es, on sait toujours pas ce que tu fous là, mais après tout, on s’en branle, reste avec nous, on s’amuse bien.

Thiago La Motte (bisous/5) : Salaud, va, on t’aimait bien.

(Remplacé à la 75e par Gravier Pastoré, qui a le droit de rester s’il laisse sa coiffure au vestiaire)

Respecte-toi un peu, Ravière, merde.

 

Gigi L’amorocelso (3/5) : Quelqu’un a laissé tomber les clés du jeu sur la pelouse il y a deux mois, et coup de bol, Gigi passait par là.  Le seul problème, c’est qu’y a plus d’essence dans le réservoir.

Lassanal Diahrra (1/5) : Quelques fulgurances en forme de sorties de balle et transversales prometteuses, mais clairement pas le coffre pour répéter les efforts, pour l’instant.

(Remplacé à la 60e par Adrien Ra-pied-bot, gentil organisateur)

Chris Ncoucou (1/5) : « Christopher semblant déjà être en vacances depuis plusieurs semaines, le conseil de classe attendra la rentrée prochaine pour juger de ses progrès et de son implication. »

(Remplacé à la 60e par Juju Draxleure, à la coule)

Angelot de Marie (3/5) : Comme d’habitude en ces mornes jours de fin de saison, il fut l’un des seuls à proposer du mouvement dans le secteur offensif, et a été le plus près de marquer côté bleu-violet avec sa lourde sur la barre au début du mâche, puis son slalom en solitaire dans la surface en seconde période, fini à la pisse avec une frappe molle sur le gardien. Y en a qui doivent encore se battre pour leur place en sélection, apparemment.

Kiki Mbap-p-p-p-é (1/5) : 

 

Et voilà, une saison de plus en moins. Je vous laisse avec Papus Camarade pour le dernier déplacement/week-end à la mer de nos camarades parisiano-saint-germanois, à Caen, samedi prochain. Quant à nous, à la saison prochaine, avec le Red Star à Colombes (c’est sur quelle ligne déjà, Colombes ?) et PSGEL à Saint-Cloud, comme d’habitude.

Et si vous ne pouvez pas patienter aussi longtemps, on se retrouve dans un petit mois avec la Krasnaya akademiya pour pleurer ensemble sur les espoirs soviétiques de sortir de la phase de poules.

 

Rhinit Michuls est déjà parti en repérage sur les lieux.

 

Amitiés socialistes,

Georges Trottais

 

3 thoughts on “Paris SGEL / Stade René (0-2) – La Porte de Saint-Cloud Académie n’en a plus rien à foutre

  1. Au moment du penalty, j’ai adoré le sens de l’à propos du panneau de pub qui affiche juste au moment où le ballon passe la ligne: « Coca: savoure l’instant ». Grandiose.

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