QRM – AC Ajaccio (0-1) : I Sanguinari à Diochon, c’était pas bidon

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Rouen, ça faisait longtemps. Si vous voulez lire le compte-rendu d’un déplacement « normal », mais vraiment « normal », vous êtes au bon endroit.


Le dernier déplacement de l’ACA et d’I Sanguinari au stade Diochon remontait au 5 janvier 2013, en Coupe de France, avec une défaite aux tirs au but. Yoann Poulard jouait encore. David Gigliotti aussi. Il faisait froid. Très froid.

Plus de quatre ans plus tard, l’atmosphère est plus chaude et plus tendue : c’est le premier match que QRM joue à Diochon, après un exil à la MMArena du Mans. Par curiosité, par passion ou pour manifester, les Rouennais et Quevillais sont venus en masse au stade. Parmi eux, sont cachés une petite dizaine de membres d’I Sanguinari, qui se trimballent avec le sac de la bâche pesant 10 kilos, au bas mot, et qui ne savent pas vraiment où aller.

Le matin-même, on avait pourtant appeler le directeur de la sécurité de QRM. Un homme très sympathique et avenant qui nous assure que nous aurons « la meilleure place », que l’accueil des supporters adversaire est sa « priorité » et que si nous avions le temps, nous pourrions même passer le voir dans son bureau avant le match.


Bien entendu, nous arrivons au stade, nous nous présentons devant le parcage visiteurs, qui est fermé. Nous croisons Jean-Michel Cavalli. Nous repartons vers l’entrée principale, où personne ne veut nous vendre de places. Nous repartons vers l’entrée visiteurs pour récupérer un autre supporteur. Nous retournons à l’entrée principale, où nous nous retrouvons bloqués. Nous appelons donc le directeur de la sécurité… qui ne répond bien évidemment pas.

Après des minutes de négociation, nous entrons enfin dans le stade. Le premier stadier veut nous installer avec les supporters de QRM. Encore une fois nos talents de négociateurs nous permettent de changer de place pour être tranquilles dans un coin. Nous bâchons pendant que le coup d’envoi est donné. Nous sommes une grosse dizaine : Perfettu, 8Clem, Vince Per Noi, Mathieu, Maxime, Guillaume, Stéphane, Eddie McCoy et des invités surprises.


Le premier à se mettre en avant est bien évidemment 8Clem, qui tente de scruquer une Polo exposée le long de la pelouse et de vendre une Renault à un stadier. Puis il s’interroge :

« – Mais ils chantent quoi les supporters là ?

— QRM

– Non, mais c’est une IRM, pas QRM ! »

La mi-temps arrive très vite, et avec elle, le traditionnel SANDWICH !

Les + :

  • Le choix entre saucisse et merguez est toujours très apprécié
  • La merguez a du goût, elle est bien piquante
  • Il n’y a pas qu’une seule merguez dans le sandwich, mais deux !
  • La présence de la petite barquette propreté avec une feuille de Sopalin est un plus

Les – :

  • Le pain était quand même un peu mou
  • Le prix : 5 euros pour deux merguez, merde !
  • Impossible d’avoir des frites à notre buvette : il fallait se rendre à la buvette à l’autre bout du stade pour en acheter
  • La barquette propreté est pratique mais pas très écologique

Note sur le guide Michelin/Perfettu des buvettes de Ligue 2 : 3,25/5. La portion est généreuse. Le prix également. Mais nous avons des petites attentions (2 merguez, le sopalin) qui sont rares et qui sont les bienvenues. Surtout que la viande était bonne.

On revient au match et au but de Ghislain Gimbert. L’attaquant et ses coéquipiers viendront célébrer le but devant et avec nous. Un geste rare et appréciable. Dans la foulée, 8Clem, réveillé par le but, se lâche. C’était inévitable : il finira par gueuler un « Oh Clauss, oh Barbie, oh assassin » en direction du numéro 25 de QRM, Jonathan Clauss. Il faut bien rire un peu. On continuera de jouer les petits plaisantins en répondant « en bateau, on part prendre le ferry au Havre tout de suite après » à un stadier qui nous demandait comment on rentrait à Ajaccio.


Le coup de sifflet final est donné. On a gagné, encore. Et pour une fois, les joueurs, poussés par Nouri, viendront nous applaudir de près et chanter et sourire quelques secondes avec nous. Un moment simple que nous espérons vivre tous les quinze jours. Merci les gars.

Perfettu

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