Sénégal – Colombie (0-1) : La Copa o plomo Academia livre ses notes

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Les grosses bourses, pour la vie.

Tony joue de malchance ou de maladresse, on ne sait pas trop.

Cher journal,

Est-ce que si, Tony il dit bien “si”, on se débarasse de scientologues, de façon un peu radicale, on va en enfer, ou alors c’est pas grave grave ? Parce que ils sont venus sonner chez Tony pendant le match, alors Tony, bon, il a ouvert la porte, il a voulu la refermer aussi sec, mais ils ont dit qu’ils ont senti un truc comme quoi Tony il avait un potentiel de folie. Qu’il fallait faire le test et tout. Et Tony, il aime bien quand on dit du bien de lui, alors il les a fait rentrer dans le salon et tout et puis bon ça l’empêchait pas de regarder le match en écoutant les trucs qu’ils racontaient. Ils ont pris l’appareil pour faire le test et tout. Et puis là y a eu le drame, James il est sorti sur la blessure…
Bon et là ben Tony il s’est énervé. C’est le réflexe il a collé une beigne au premier des deux coños là. C’est l’énervement. Sauf que le gars, il est allé s’éclater la tête sur la table basse du salon. Muerte !
Puta madre une table basse en verre toute neuve que Graziella elle avait acheté au Best-Buy d’à côté.
Et puis du coup ben Tony, il a pas eu le choix. Pas de témoins. Il a attrapé l’autre, mais là attention, il a fait ça propre. Il a pris le flingue qui est caché dans le canapé et une bastos direct dans le coeur.
Bon, cher journal, Tony il te laisse, il doit finir de ramasser les petits bouts de verre, il s’est déjà coupé deux fois depuis ce matin.

Besos.

 

La Composicion

José est un saint homme. Il laisse la nouvelle chance à Carlos Sanchez, malgré son carton rouge qui aurait pu nous éliminer du mondial dès la troisième minute du premier match. Il lui met Uribe à côté de lui qui avait fait une super entrée au match d’avant. Sinon ça bouge pas, on reste sur la compo qui a fait vivre l’enfer aux petits Polonais.

Oui Tony il a mis deux « r » à Arrias, tu vas faire quoi ? Appeler la policia ?

 

La Partida

Aïe aïe aïe les amigos. Qu’est-ce que Tony il a eu peur (il n’a pas honte de l’admettre, car il est un homme, il a ses faiblesses). Déjà il avait peur que Graziella elle rentre avant la fin du match et trouve les deux cadavres dans le salon, mais surtout parce que le Sénégal, c’était pas des enfants de choeur. Plutôt des enfants de gladiateurs. Ah ça l’impact des mecs c’était quelque chose. Le début de match, les mecs pressent tellement qu’on passe pas le milieu de terrain puta madre. Cuadrado se fait tellement harceler qu’il peut pas faire un sprint. Et James… Ah James, il tient pas le choc. La jambe elle pète. Il sort à la demi-heure de jeu, remplacé par Muriel. Les mecs nous acculent, nous empêchent de jouer et pensent même provoquer un penalty quand Davinson il tacle Mané dans la surface. Sauf que l’arbitre, après avoir sifflé, pas fou, il revient sur sa décision avec la video. Le tacle de Davinson il est magnifico.
A la mi-temps, on a toujours pas touché le ballon dans la surface du Sénégal. A l’heure de jeu, on a tenté deux tirs. Le but qui nous sauve pour le moment, c’est celui de la Pologne qui élimine le Japon.
C’est toujours laborieux, même si on essaie d’emballer le match. Peut-être le Senegal il commence à fatiguer, peut-être qu’on a compris que plus vite on envoyait la balle devant, plus vite elle revenait… Mais on se met à construire plus intelligemment. Et ça paie (comme le crime) :
Yerry, il délivre le pays. Comme contre la Pologne. Il vient casser le but adverse avec une grosse tête. Il s’envole pour reprendre un corner de Quintero. Paf. Sonnés les danseurs africains. Les meilleurs (à la danse comme au football), c’est nous.

Le dernier quart d’heure, il dure une heure. Et c’est la puta de bagarre sur toutes les balles. Tout le monde se jette sur tous les ballons, ça ressemble à rien, mais c’est beau à voir, comment on défend la calificacion.

On ira en huitième, pour James, pour la patrie, pour la beauté du football, pour bouffer de l’Anglais.

 

Los jugadores

Ospina 4 :
Toujours plus de parades décisives pour sauver la patrie. Mais le coño de la raie du jour là, il préfère mettre les autres gardiens. Attend que je trouve ton adresse

Mojica 4 :
C’est pas tant pour l’apport offensif que son talent à harceler les adversaires alors qu’il fait 20 centimètres et 50 kilos de moins.

Mina 5 :
Comme Umtiti, mais talentueux.

Sanchez 5 :
Il faut des cojones grosses comme celle de Tony pour tacler comme ça dans la surface. Tu es un fils, fils.

Arias 4 :
Un Mojica de droite. Il partait perdant au duel, il revenait avec la balle.

Uribe & Sanchez 2 :
C’était quand même pas la folie, la Colombie a vite compris que pour avancer, fallait mieux envoyer des grandes patatas devant, plutôt que de les laisser distribuer. Uribe a été remplacé par Lerma, NN, (83e) qui a sprinté pendant 10 minutes.

James NN :
Reviens angelito. Reviens !
Remplacé par Muriel qui ne savait pas quoi faire (2)

Quintero 4 :
C’est son pied qui débloque tout, encore une fois. Alors Tony il note généreusement.

Cuadrado 3 :
Quand sprint-sprint-sprint-sprint-sprint-centre ça marche pas, il est quand même un peu couillon devant les défenseurs adverses.

Falcao 3 :
Il a beaucoup couru. Si. Et il est beau.
Remplacé par Miguel Borja, NN (89e), pour gagner du temps.

 

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