Stadréné / Paris SGEL (1-1) – La Porte de Saint-Cloud Académie ne le fait même pas exprès

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Paris soigne sa sortie

 

C’était même pas calculé, hein. C’est même pas un truc fait exprès pour faire genre on a pas des joueurs assez bons (même si dans certains cas on peut se poser la question) et faut en acheter d’autres très très chers cet été, non non non. Paris-Saint-Germain-en-Laye était juste authentiquement nul, sans trucage. D’ailleurs on l’a bien vu aux réactions tout aussi authentiques des joueurs, qui auraient difficilement pu être feintes.

D’une part, leur enthousiasme démesuré pour un vieux but de raccroc sur un péno accordé juste avant la pause et après mille ans de tergiversations varesques pour un choc bien involontaire entre un tibia (mais pas n’importe lequel puisqu’il s’agissait de la jambe gauche du non moins gauche Lévine) et une semelle, péno transformé de justesse par un Némarre en mode sauveur (0-1).

Et d’autre part, sur le nouveau pétage de plombs généralisé des vingts dernières minutes, suite à l’égalisation sur corner (1-1), qui a vu l’équipe se liquéfier dans le jeu pour mieux se solidifier dans la violence gratuite, cf le splendide tacle de demeuré que Pressenelle a pu ajouter à sa collec’ en rentrant au vestiaire juste avant ses petits copains.

Rien n’était prévu, PSGEL était tout simplement impuissant, et a regardé passer la rencontre et ses chances de recoller à la première place avec le même sentiment d’inéluctabilité qu’un rectum fatigué laissant glisser ses étrons puants pour les laisser couler dans la cuvette. Le retour de la goutte pourrait bien être fort désagréable, car PSGEL a encore des occasions de se décevoir un peu plus ces prochaines semaines : entre le championnat pour lequel même le podium n’est pas assuré, et la coupe pour laquelle il reste deux obstacles pas simples à franchir (les Monégrasques, deux fois vainqueurs de PSGEL cette saison, étant dans le coup dans les deux cas), les Parisiano-Saint-Germanois ne sont pas si loin de vautrer ce printemps en beauté. Le seul trophée sur lequel on est sûr de pouvoir compter, c’est la prolongation de Némarre, tu parles d’un cadeau (même si l’énergumène a accepté d’être moins payé, et ça c’est la plus belle victoire de l’année).

C’est ça le problème quand vous êtes grandissime favori et qu’on vous attribue d’office tous les trophées en début de saison : vous ne pouvez qu’être déçu de les perdre. Tu m’étonnes après ça que Pressenelle s’énerve quand on lui dit qu’en fait c’est un perdant. Quelle vie de merde que de supporter PSGEL, quand même : une deuxième place et c’est le désastre. Je ne souhaite ça à personne, et surtout pas à moi.

 

 


LE SOVIET PROLONGÉ


 

Kélore (3+/5) : Crucifié malgré ses miracles à répétition. Ça me fait penser à quelqu’un, mais qui ?

Cola Dagbin (2/5) : C’est terrible, je me rends compte que je n’ai jamais rien à dire sur lui à part qu’il est tout choupinou. 

Remplacé à la 80e par Alessandrorenzi, boarf.

Marquignousse (2/5) : Petit coup de mou, il n’a probablement pas bu assez d’âmes de U15 à la colation d’avant-mâche.

Pressenelle (1/5) : Ce tacle de rageux digne d’un incel en fin de mâche, totalement inutile et volontairement violent – en atteste le regard froid et sanguinaire de son auteur – signe le grand retour de Simon Presnel Phoenix. Top.

 

 

Lévine Kurosawa (2/5) : A inutilement sacrifié son tibia à la cause. N’aura pas l’insigne honneur de voir son membre inférieur gauche statufié au-dessus du périphérique avec la mention : « ci-gît une jambe championne de France ».

Remplacé à la 55e par Adbou Biallo, la solution de rechange préférée de ta solution de rechange.

Andrérrerra (2+/5) : Ces derniers temps, on a droit au André moyen-plus.

Remplacé à la 69e par Idrisseye, entré pour tenir le score trente secondes.

Danny la malice (2/5) : Ne dit-on pas « rusé comme un Danilo » (non) ?

Angelito (2/5) : Moyennasse, comme les autres.

Remplacé à la 69e par Rafignâ, pour passage infructueux du quaquatdeu au quatroitroi.

Juluj Draxard (2/5) : Il est joli à regarder, quand même.

Remplacé à la 80e par Mauricardi, aussi utile pour réveiller l’attaque parisiano-saint-germanoise qu’un bon petit pastaga pour remettre des employés de mairie au boulot à deux heures de l’après-midi.

Némarre (2/5) : Sa joie de marquer ce pénalty moche semblait si sincère qu’on aurait presque envie de se réjouir qu’il reste. Presque.

Moïse (2/5) : Pas aidé pour un sou.

 

Allez, encore un petit effort, il reste encore tant de choses à perdre,

A bientôt les gauchisses,

Georges Trottais

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