Arsenal – Manchester City (0-3) : La Gunners Academy en pleine déprime

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Johny essaie de voir le bon côté. Il n’y en a pas, mais il essaie.

Au moins cette fois, on ne finira pas quatrièmes.

Salut vous tous,

Depuis un peu plus de trois ans que j’ai rejoint la fine équipe de retardataires de la Gunners Academy, j’ai eu le temps d’écrire sur à peu près tous les types de matches. De la sortie de route face à Monaco à la victoire contre le Bayern en passant par des matches moisis en Ligue Europa, j’ai comme vous traversé à peu près tout ce que le football et Arsenal en particulier peuvent offrir. Quel que soit le scénario du match, à l’instar des collègues Fidalbion, Parloir et aussi parfois Warren Tupett, j’ai fait de mon mieux pour partager avec vous mon analyse foireuse.

Pourtant, cette fois, j’ai bien cru que je n’arriverai jamais à sortir cette acad’. Aucune envie de coucher quoi que ce soit sur le papier, tant cette équipe en ce moment n’arrive même plus à me faire hurler. On a pourtant joué avec des Chamakh, André Santos ou encore Denilson sans montrer de choses aussi déplorables. N’allez pas croire que je minimise la force collective de Manchester City : Guardiola a fait de ce paquet de stars un rouleau-compresseur prêt à tout avaler sur son passage. Non, ce que je reproche à nos Gunners, c’est de me donner l’impression à chaque rencontre de voir un élevage de poulets trépanés sur la pelouse.


ZE GAME :


Match en semaine et températures polaires obligent, Tonton a un peu fait tourner, pour nos sortir une nouvelle composition qui ne vous donne le sourire que si vous traînez une constipation sévère depuis plusieurs mois.

Pourtant, tout n’avait pas si mal démarré. Agressifs, évoluant très haut sur le pré, nos joueurs parviennent à empêcher les Citizens de réciter leur jeu. Ramsey est le premier à se mettre en évidence en servant Welbeck entre deux défenseurs. Danny Michel s’écroule à la suite d’un contact avec Kompany. Sa simulation digne d’un Razzie Award ne fait pas broncher l’homme au sifflet.

Sur cette lancée, nous sommes tout près d’ouvrir le score quelques minutes plus tard. Mkhitaryan décale Ramsey sur le côté droit. Le Gallois centre fort devant le but, ce qui conduit à une partie de billard entre Kompany et Ederson, dont les Citizens se sortent avec une chance insolente. Dans la foulée, Özil (!) vient récupérer un ballon aux quarante mètres et sert Mkhitaryan, qui fait à nouveau briller Ederson.

Du mouvement, de l’intensité, des combinaisons… Tous les éléments sont réunis pour qu’on encaisse un but à la con en contre-attaque. Ce qui ne rate pas lorsque Leroy Sané se la joue « Jeux Olympiques d’hiver » en slalomant entre des piquets, avant de se rappeler qu’il ne s’agit que de Bellerin, Mustafi et Xhaka, avant de servir Bernardo Silva, dont la frappe enroulée est certes splendide, mais aurait pu à mon sens être déviée par un gardien possédant un minimum de détente (au hasard, Ospina) (0-1).

On a enfin trouvé l’utilité de Mustafi : lanceur de ola.

Un supporter naïf, qui n’aurait pas vu Arsenal jouer depuis une décennie, pourrait se dire que le coup reste jouable, qu’il reste du temps. Et c’est aussi ce que nos joueurs devraient se dire. Mais non, ils préfèrent admirer la partie de handball qui se déroule devant eux, en témoigne ce triangle Sané-Aguero-David Silva qui aboutit au deuxième but des visiteurs (0-2). Je ne râlerais pas trop sur le troisième en revanche, car nos gars avaient beau être en place, l’action était beaucoup trop belle, la maîtrise technique trop grande pour qu’ils puissent faire quoi que ce soit. Enfin si, il y avait un Gunner qui pouvait intervenir en tenant Sané sur le centre de Bernardo Silva. Sauf que c’était Bellerin, lequel a donc préféré prendrela ligne de touche au marquage (0-3).

Pas besoin de s’étendre sur la deuxième mi-temps, vu qu’aucun des vingt-deux acteurs n’a ne serait-ce que fait semblant d’en avoir quelque chose à foutre. Entre des Citizens s’octroyant une sieste bien méritée et des Gunners tétanisés après le pénalty manqué d’Aubameyang (pour le coup, Lacazette aurait probablement marqué), je préfère vous inviter à lire un rap de Christophe Barbier. Ce ne sera pas forcément mieux, mais ça vous fera relativiser sur ce qu’est la nullité.


ZE BÂCHES :


NB : Ce match s’étant déroulé à l’occasion de la journée du compliment, les appréciations des joueurs ne retiendront que le côté positif de leurs prestations respectives.

Cech : (2/5)
Deux jolis arrêts en seconde mi-temps, ce qui nous a permis de nous rappeler que nous disposions d’un portier.

Bellerin : (1/5)
A fait briller Leroy Sané comme personne avant lui, pas même Guardiola.

Mustafi : (2-/5)
Une constance dans la performance qui force le respect.

Koscielny : (2/5)
Vu que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes, celle de Laurent doit être particulièrement savoureuse.

Kolasinac : (2-/5)
Pour une fois que nous avons un joueur avec un ratio physique/qualité technique largement positif, on ne va pas s’en plaindre, si ?

Xhaka : (2-/5)
Aucun joueur du tournoi des VI Nations ne trouve d’aussi belles touches dans le camp adverse.

Özil : (2/5)
A parfaitement su se mettre au diapason de ses coéquipiers.

Ramsey : (3/5)
Le meilleur Gunner sur le terrain. Son jeu de remise fait toujours autant plaisir à voir.

Mkhitaryan : (2/5)
Une qualité de centre qui nous a rappelé le grand Bakary Sagna.

Welbeck : (1/5)

Aubameyang: (2-/5)
A réussi à être moins souvent hors-jeu(.net) que Théodore Walcott.


ZE COIFFEURS :


Ah bah non.


IF NOTE :


  • Odeur du sang oblige, nos anciens joueurs (Dixon et le mec qui a raté trois face-à-face en finale de C1 notamment) s’en donnent à cœur joie pour tailler Tonton en pièces. Même Oxlade-Chamberlain s’y est mis. ALEXANDRE. OXLADE-CHAMBERLAIN.
  • Pour ceux qui voudraient voir Henry prendre la tête du club, rappelez-vous qu’il a prodigué ses précieux conseils à la sélection belge. Romelu Lukaku, ça vous parle ?
  • Mais tout cela n’est rien comparé à William Gallas, qui crache sur Kos et lui reproche son attitude en tant que capitaine. Pour rappel :

  • Enfin, apparemment c’est la fiesta dans le vestiaire. Hors de la présence de Wenger, un joueur (Koscielny ?) aurait fondu en larmes après que son fils lui ait demandé pourquoi on était si nuls. Le groupe vit bien.

Sur ce, BA sur vous et souhaitez-nous bon courage pour la suite.


Johny Kreuz

9 thoughts on “Arsenal – Manchester City (0-3) : La Gunners Academy en pleine déprime

    1. Je ne pense pas et quoi qu’il arrive, il réussit avec un jeu plutôt bandant. Mais en vrai je serais curieux de le voir un jour avec un effectif moins impressionnant.

    1. Si quelqu’un qui maîtrise les logiciels qui vont bien est capable d’enlever le gant noir, ça peut donner un bon même.

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