La Calcio Académie vous raconte la 8e journée de Serie A (21-22)

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le cocktail de la discorde

Ciao Ragazzi,

Alors, comment tu vas ? Tu veux ta dose hein ? Allez ça va. On va pas te faire attendre plus longtemps. D’autant plus qu’il y avait de chouettes matchs à se mettre sous la dent. Et en même temps… J’ai un peu envie de t’emmerder. Alors on va parler un peu pâtes. C’est clivant les pâtes, surtout quand on est foodie-mordmoil’cul sur Slate. En fait, c’est clivant que pour les foodies-mordmoil’cul qui publient sur Slate. Le reste du monde s’en branle ce qu’il a de branlable au niveau du corps. Je veux dire merde, on peut aimer les bonnes recettes qui ont fait ce que la cuisine est ce qu’elle est aujourd’hui et en même temps se régaler le gosier de patcarbo avec le combo oignon – crème fraîche – emmental râpé. Non ? Eh bien va te faire voir. Oui ? Je savais que je pouvais compter sur toi. Allez pour te récompenser, voici le cocktail de la semaine :

LE CARBONARAGATE

1/3 de crème fraîche épaisse d’Isigny.
1/3 de Pedro Ximenez bien oxydatif
1/3 de rhum agricole
1 càc de tabasco vert.
Quelques miettes de guanciale grillée en topping (ou de tofu fumé tu es libre mon ami.e)

Et un trait de San Pe parce qu’on est dans la Calcio Académie, bordel.


Spezia – Salernitanal (2-1) :

L’embellie n’aura duré qu’un match. Face à l’ogre Spezia(nal) les Granata ont renoué avec la défaite. La Spezia se donne un peu d’air en poutrant un adversaire direct pour le maintien, les copains de Simy et Francky (ça pourrait faire une sorte de dessin-animé mais en nul) en chient et même que c’est pas fini.

Buteurs : Strelec (51e) et Kovalenko (76e) pour lo Spezia, Simy (39e) pour l’anale salernite.


Juve – Roma (1-0) :

En signe de protestation contre une défaite de Jouzé, je ne commenterai pas ce match (et pas du tout parce que je suis un putain de feignant, non non).

Buteur : (John) Terry Moïse (Kean) (16e) pour la Juve.

Allegri et Jouzé devant le classement de Serie A


Udine – Bologne (1-1) :

Des décisions arbitrales douteuses, du beau temps, des actions léchées, des gestes défensifs classieux, des gens beaux filmés de près, Arnautovic qui cadre pas… La Serie A qu’on aime comme une conserve de coulis de tomate de la nonna qu’on ouvre en hiver.

Buteurs : Beto (82e) pour Udine, Barrow (67e) pour les bolognesi.


Lazio – Inter (3-1) :

Un match, deux salles, deux ambiances…
Si t’es laziale, t’es content. Ton équipe a gagné sans jouer un foot de dingue mais elle a gagné. Pis de toute façon, c’était du chiqué Di Marco. On les connait les Anteristes à toujours chougner pour un rien, une petite connerie, une broutille. Et on ne parle pas du retour de Simone Inzaghi. Le gars c’est un gars de chez nous, il a joué, entraîné et il part à la première occasion, à la première tentation. Il s’est jeté sans réfléchir, attiré comme une abeille par le nectar d’une fleur, ou comme une mouche à la vue d’un étron prometteur, ou comme un Macroniste à la recherche désespérée de sa conviction. A chaque fois qu’ils ont un problème, les Lombards, ils viennent se servir à Formello. Candreva, De Vrij, Correa et maintenant Inzaghi, ça commence à devenir saoulant. Pis ça date pas d’hier en plus. On en parle de Dejan Stankovic ? Hein ? Alors bon, ce n’était pas top top mais on la prend celle-ci.

L’homme du week-end…

Si t’es Interiste, ce n’est pas tout à fait la même limonade. Déjà faut reconnaître que ça fait mal au derche de perdre contre un club satellite. Pis faut voir la gueule de la défaite en plus, la Lazio n’a jamais été vraiment dangereuse. Il a fallu attendre qu’ils nous blessent un gars pour marquer comme des lâches. On nous fait chier avec leur fumeur de clopes là et son jeu audacieux. C’est moche oui, ça ressemble vaguement au jeu de n’importe quelle équipe. Pis tu veux faire quoi avec Vecino et Gagliardini ? Tant que la FIFA n’obligera pas les équipes à inclure des joueurs en situation d’handicap, on ne pourra jamais rien en faire de ces deux-là. Même en ceci foot, je suis sûr qu’on les laisserait jouer sans bandeau. Ce n’est pas la Lazio qui a gagné, c’est l’Inter qui a perdu.

Buts : Immobile, Felipe Anderson et Milinkovic Savic / Lautaro


Empoli – Atalanta (1-4) :

Ça commençait à devenir urgent pour l’Atalanta. C’était pas encore la crise en Lombardie, enfin même si ça l’était, personne n’était vraiment au courant, du coup, ça compte pas. C’est un des avantages des Bergamasques, malgré leur progression incontestable, des personnages charismatiques, un jeu direct et animé, du spectacle et tout ce que vous voulez, la Dea reste moins médiatisée que les autres prétendants à la Ligue des Champions. Le début de saison de Gaspé et ses hommes est loin d’être catastrophique. Ils s’inclinent seulement contre le Milan et contre la Fio. Pour autant, l’Atalanta a manqué bien souvent de réalisme. Ils n’en manqueront pas contre Empoli. Le promu s’est tout simplement fait ouvrir, dépecer, découper, écarteler, disséquer par un Atalanta sérieux et efficace. Et le score aurait pu être encore plus lourd sans les loupés nombreux des attaquants lombards.

Buts : Di Francesco / Ilicic X2, CSC et Zapata


Napoli – Torino (1-0) :

Et de huit ! Le maillot «I ragni » n’a pas porté l’œil au magnifique début de saison du Napoli. Pourtant, ça semblait assez mal embarqué. La domination Napolitaine n’était pas très impressionnante, un peu pâlotte, ponctuée et animée par une frappe de Osimhen et d’un péno mal tiré par Insigne, d’un but de Di Lorenzo refusé pour Hors–jeu (.net), un poteau récalcitrant et de quelques contres maladroits du Toro. Finalement il aura fallu une action cafouillée et une tête opportuniste du jeune attaquant nigérian.

But : Osimhen

Milan – Hellas (3-2) :

Une mi-temps chacun, et à ce petit jeu c’est le Milan qui l’emporte. Très vite pris par surprise par Verone, Milan ouvre les yeux, regardent le panneau d’affichage et voit 0-2.
Le temps de se rendre compte de la contre performance énorme, et avec un nombre d’absents important (encore et encore), Milan s’en remet à son numéro 9 jusque là discret : Olivier Giroud.
Peu en vue mais performant et décisif, Giroud remet les Rossoneri en selle. San Siro pousse et Kessie conclut un penalty, avant que l’entrée d’Ibrahimovic ne force un défenseur central, sentant le nez du Z dans son cou, à marquer contre son camp…
Milan s’est fait peur, Milan gagne, et ces trois points dans la douleur seront très importants. Savoir gagner en souffrant est une belle qualité… celle des équipes tout en haut du tableau généralement…

Buteurs : Giroud, Kessie (sp), Gunter csc ; Caprari, Barak


Genoa – Sassuolo (2-2) :

C’était le match de Scamacca. Pourquoi ? Déjà parce qu’il jouait pour le Genoa l’an dernier et maintenant pour Sassuolo. Ensuite, parce qu’il ne s’est pas fait prier pour marquer un doublé dans son ancien stade. Enfin, parce qu’il faut vous parler de ce grand attaquant né en 1999 qui fera parler de lui dans les prochaines années. Deux mètres, tout fin, très adroit au pied, déjà international A, et donc néo attaquant de Sassuolo.
Deux pions en 20 minutes pour le grand brun, auquel répond bien entendu Mattia Destro de la tête, pour changer… Le but de neroverdo est assiégé et les Grifone peuvent être heureux car l’égalisation arrive comme une fleur en fin de match par Vasquez ! Au classement ça n’arrange personne (18e et 14e) mais ça ravit les tifosi neutres comme nous qui apprécions le spectacle !

Buteurs : Destro, Vasquez ; Scamacca x2


Cagliari – Samp (3-1) :

Duel de mal classés remporté par le club sarde qui obtient là sa première victoire de la saison ! Il était temps.
Très tôt sur un beau centre de Keita Baldé (dans tous les bons coups depuis le début de saison), Cagliari ouvre le score et se met sur de bons rails. Le break sera fait en fin de match, malgré de belles occases notamment par Candreva qui touche le poteau. La Samp peut s’en vouloir, elle a laissé passer une occasion d’asphyxier plus encore un Cagliari qui n’allait pas bien.
Les deux équipes ont 6 points en 8 matchs… un ratio de relégué. Bonne chance pour Cagliari qui se déplace à Florence avant de recevoir la Roma !

Buteurs : Galvao x2, Caceres ; Thorsby


Venise – Fiorentina (1-0) :

Inutile de vous mentir, on s’est pas étouffé sous le nombre d’occasions pendant ce match… 1 but, 1 rouge, e basta.
La Fio peut se bouffer les couilles de perdre des points chez un promu à la défense aussi faible que celle de Venise, mais on va tout de même féliciter les arancio nero verdi pour leur victoire qui les sort d’une zone rouge peu agréable. La Viola stagne dans le ventre mou et subit sa 2e défaite d’affilée !
Victoire obligatoire au prochain match pour rester dans la course à l’Europa League !

Buteur : Aramu


Note Artistique de la journée : 3/5 :

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