Arsenal – Étoile Rouge de Belgrade (0-0) : La Gunners Academy est qualifiée

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Et c’est vraiment tout ce qu’on en retiendra.

Salut vous tous,

Vous connaissez désormais la tradition : match du jeudi soir égale purge invraisemblable proposée par l’équipe B, face à une opposition toute contente de nous regarder ne pas jouer. Pour mieux nous prendre en contre (non, ce n’est pas sale) si l’envie lui en prend. Ou comment mettre du suspense dans une rencontre a priori déséquilibré. Tonton Arsène, l’Alfred Hitchcock du Bas-Rhin.

Le candidat au hold-up du soir est à nouveau l’Étoile rouge de Belgrade, que nous avons eu tant de mal à battre au match aller. Pour nous rappeler à quel point il est facile de se faire entendre dans notre stade, nombreux sont les supporters du Crvena zvezda à avoir fait le déplacement. Ce qui n’est pas pour rassurer les autorités car en général, quand plusieurs centaines de Serbes viennent chez toi, c’est rarement pour jouer au football, mais plutôt au petit pont (de Srebrenica) massacreur.

Je ne dirai rien sur la compo, j’ai éclusé mon quota de vannes sur la pédérastie.

ZE GAME :


Je trouve assez peu normal de repenser avec nostalgie à mes cours de droit fiscal et à ma tentative de lire Thérèse Raquin en regardant un match. Pourtant, ces deux abominations m’ont finalement plus enthousiasmé que le « football porridge » proposé par les vingt-deux acteurs. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le porridge, il s’agit d’une grosse portion d’avoine que l’on a fait ingurgiter au cheval du voisin. Quand il recrache, on récupère la mixture et on la fait chauffer, en ajoutant au passage quelques fruits non-mûrs et on sert ça aux touristes, en guise de bizutage. Mais je m’égare.

Que retenir de positif de cette horreur, si ce n’est deux frappes de Giroud repoussées par Borjan, dont l’une au moyen de ses « parties basses », quelques jolies interventions de Matt Macey et une petite louche de Wilshere sauvée sur sa ligne par Damien Le Tallec ? Ah si, Arsenal a réussi à se qualifier avec ce match nul. Voilà.

Certes, ce résumé du match est aussi succinct que le palmarès du grand Harry Kane, mais décrire un festival de passes ratées, de contrôles approximatifs et de frappes qui ne feraient même pas trembler un mec atteint de Parkinson me déprime d’avance. On verra ce qu’on fera au tour suivant, si Tonton continue à mettre la B ou si on en a vraiment quelque chose à foutre de cette compétition.


ZE BÂCHES :


Macey (3+/5) : Pour un minot qui découvre la Coupe d’Europe, il nous sort une très jolie performance, avec notamment cette claquette pour dévier une tête serbe sur la transversale qui puait la classe.

Holding (3+/5) : Il a enfin décidé de lancer sa saison. Et de défendre proprement. S’il continue à jouer comme ça, on n’est pas près de revoir Calum Chambers.

Elneny (2+/5) : Du mieux à ce poste, mais il ne respire toujours pas la sérénité. Je ne comprends toujours pas pourquoi c’est lui qu’on fait reculer, alors que les rares actions construites des Gunners ont pu voir le jour quand il montait d’un cran.

Debuchy (3+/5) : Le soulagement du jour. La Bûche est toujours là, ses projections ont fait mal et il a encore un peu d’autorité derrière. Hâte qu’il pousse Fleur Bellerin à se sortir les doigts.

Coquelin (1/5) : Allez, on va faire comme si ce match n’avait pas existé.

Willock (3/5) : Il a prolongé cette semaine, et c’est une excellente nouvelle. Son jeu manque encore un peu de spontanéité, mais il a quelque chose, ce petit, c’est évident. Remplacé par Eddie Malou Nketiah, nouvelle idole de la fanbase anglaise, qui n’a pu se mettre en évidence cette fois.

Nelson et Maitland-Niles (2/5) : Je les note ensemble, tant je trouve qu’ils sont similaires. Techniquement, ça tient la route, balle au pied, ça peut faire mal (surtout Nelson), mais alors quand il s’agit de défendre ou de construire, c’est d’une tristesse…

Walcott (1/5) : Allez, on va faire comme si ce joueur n’avait pas existé.

Wilshere (4/5) : Vous imaginez Herbert Von Karajan diriger un orchestre de flûtes à becs, jouées par des collégiens d’Is-sur-Tille ? C’est ce à quoi on a eu droit jeudi.

Giroud (2-/5) : En sevrage sévère de ballons. Et pas aidé par son ailier hors-jeu(.net) à chaque fois qu’il le cherchait.


IF NOTE :


  • Dans les autres matches de la soirée, Patrice Evra a tenté de réaliser un remake de Bloodsport pour sa chaine Youtube, et Marseille s’est fait Ederiser par Guimaraes. Et dans le choc entre académiciens, les Toffees ont perdu contre Lyon et cherchent un nouveau partenaire.
  • Cette semaine a également vu nos chers voisins en blanc battre le Real Madrid. L’occasion pour leur président de pousser la chansonnette (il paraît qu’il aurait tout piqué à Alexander Soderlund).
  • Pour ceux qui l’auraient manqué, Marca a consacré un long entretien à Santi Pioupiou Cazorla sur son calvaire. Je vous épargne la traduction du titre, un grand consultant français connu pour son objectivité nous concernant s’en est déjà chargé sur les réseaux sociaux.

Sur ce, à bientôt et pensez à demander à votre sorcier vaudou de désenvoûter Santi, parce que là ça commence à faire. La bise,

Johny Kreuz

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