Brentford – Arsenal (2-0) : la Gunners Academy était si bien en vacances

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Brent, ford, n’avance pas… vous l’avez ?

Salut vous tous,

Avouez, votre dose de galéjade, offerte à son corps défendant par une Gunners Academy de plus en plus atterrée par le spectacle proposé par son équipe vous avait manqué. Est-ce réciproque ? Difficile à dire. Partager notre détresse nous permet certes de nous défouler, tout en nous obligeant à replonger dans le mazout pour analyser sa composition. De quoi avoir par moments envie de tout plaquer pour aller élever des chèvres dans le Larzac. Toutefois, devant notre incompétence en matière agricole, on se contentera de les noter.

Est-ce que nous avons été naïfs quand, en mai dernier, Mikel et le board nous ont promis le mercato de la décennie, on allait voir ce qu’on allait voir ? Probablement, car depuis :

  • On a mis 58 millions sur Benoît Blanc, joueur intéressant, mais de là à payer un central quasiment le prix de Lacazette, je vous avoue en rester circonspect
  • Nuno Tavares nous a rejoint, en qualité de doublure de Kieran Tierney, et afin de prolonger la lignée de nos joueurs aux relations canines problématiques
  • Sambi-Lokonga, c’est sympa, mais ça ne nous donne toujours pas de milieu capable de vraiment se projeter
  • Le dawa chez les gardiens continue : Matthew Ryan a été rendu à Brighton, qui l’a laissé partir libre à la Real Sociedad, Runarsson continue ses démarches en vue d’une greffe de doigts et des rumeurs autour d’un transfert très onéreux d’Aaron Ramsdale se font chaque jour plus pressantes. Islington a peur.

THE GAME :


Deux mois de préparation, un adversaire qui découvre la Premier League, des déclarations dans tous les sens sur la volonté de rebondir, bref on avait envie d’y croire. Aubam et Lacazette forfaits (Delta force), Mikel aligne un quatuor offensif alléchant sur le papier : Martinelli, Smith-Rowe, Pépé et Balogun. De quoi appâter les naïfs que nous sommes, y compris certains qui avaient juré qu’on ne les y prendrait plus.

Cependant, un ou deux petits oublis semblent s’être glissés dans notre préparation minutieuse. Le fait de ne pas avoir étudié l’adversaire pour prolonger, par exemple, laissant nos joueurs longtemps sans solution face au 3-5-2 des hommes de Thomas Frank, aka Luc Ferry en plus jeune. De quoi entretenir notre réputation d’équipe capable de se mettre en danger sans aucune intervention extérieure, et ce d’autant plus quand on implique énormément dans la relance un gardien dont ce n’est pas la qualité première.

Leno panique face à la présence de trois abeilles, pourtant peu agressives, dans nos trente mètres. Au lieu de servir Lokonga, pourtant esseulé, il tente une passe compliquée en direction de Chambers. Mais la mollesse de cette passe va permettre au bloc de Brentford de remonter et d’obtenir un corner dans la foulée

La blague étant que l’ouverture du score intervient quelques secondes après ce sabordage : Chambers tente d’éviter un nouveau corner en dégageant pile dans une zone dangereuse, avant de reculer sans fin devant Sergi Canos et de laisser l’Espagnol ouvrir le score tranquillement.

En soi, concéder un but au bout de vingt minutes n’est pas si terrible. En une heure, il y a largement le temps d’égaliser. Encore faut-il se montrer dangereux et ne pas se contenter d’aligner les centres et les tirs trop mous (22 frappes, aucune dangereuse). Malheureusement, nous revoilà de retour un an en arrière, avec ce genre de rencontres où l’on pourrait faire une Snyder Cut : quatre heures de spectacle sans rien proposer. Voyez plutôt.

Tierney a crocheté intérieur pour créer un décalage. Seul Lokonga a senti le coup, mais risque d’être hors-jeu au moment de la passe. Aucun offensif n’est démarqué.

Notre catatonie et notre absence de coordination offensive ne nous permettent jamais de nous montrer dangereux (David Gaya devra attendre la quatre-vingtième pour goûter au gazon). Au contraire, ce sont les Abeilles qui vont doubler la mise sur… une touche. Car si Thomas Frank se réclame d’une certaine idée du football, il n’a pas hésité à piquer à Tony Pulis une stratégie payante contre Arsenal : le javelot. On voit ainsi à vingt minutes de la fin Mads Bech Sørensen se prendre pour Rory Delap et envoyer un parpaing aux six-mètres. Leno n’ayant pas jugé bon de jouer le ballon, Christian Norgaard n’a plus qu’à sceller notre défaite.

Au coup de sifflet, un petit air retentit dans nos têtes : « non non, rien n’a changé ». Devant cet affligeant spectacle, difficile d’imaginer continuer longtemps, sachant qu’on joue Chelsea et City dans les prochaines semaines. Force à vous, camarades, la saison s’annonce longue.


THE BÂCHES :


Leno (1+/5) : Et dire qu’on aurait pu avoir Maty Ryan gratuitement…

Chambers (1+/5) : Que sa famille se rassure : on a retrouvé le vrai Calum. Le malandrin ayant usurpé son identité au printemps a été appréhendé par la brigade de Stains. Remplacé par Nuno Tavares (non noté), qui n’a même a eu le temps de se mettre en évidence avec un galochage canin.

Benoît Blanc (2-/5) : Plus inspiré quand il s’agit d’élucider le meurtre d’un riche homme d’affaires que pour protéger le but de Leno

Pablo Mari si tu savais (2/5) : Un point bonus pour avoir engueulé Leno sur une relance foireuse

Tierney (2/5) : On ne peut pas lui en vouloir d’avoir délivré des centres en mode arrosage automatique, c’était semble-t-il le plan de jeu de Mikel

Lokonga (2+/5) : La moyenne car on l’a senti prendre ses marques au fur et à mesure de la rencontre. 

Xhaka (2/5) : Putain, quatre ans

Pépé (1+/5) : Version wish d’Arjen Robben, Nicolas tente systématiquement le même enchaînement : « contrôle, frein, crochet intérieur, frappe ». Manque de bol, son moteur contrefait a été saisi par la douane.

Smith-Rowe (3+/5) : Le seul rayon de soleil dans un océan de médiocrité. Mais ça ne suffit malheureusement pas à donner un cap au navire.

Martinelli (1/5) : On va mettre ça sur le compte de son récent tournoi olympique. Remplacé par Nelson (non noté), lui aussi fatigué de (insérer vanne ici)

Balogun (2-/5) : Vous avez réclamé sa titularisation, elle vous a été servie sur un plateau, on peut remettre Gabi dans l’axe maintenant ? Remplacé par Saka (3/5), pour enfin entrapercevoir un peu de football


IF NOTE :


  • On savait que le public de Brentford était une valeur sûre, mais ça ne nous a pas empêché d’être émus devant l’accueil réservé à Saka. Vous êtes beaux
  • 40 millions pour Ramsdale ? Vraiment ?
  • Dans la PL Academy, on a lancé la course au premier coach viré de la saison. Mikel Arteta devient favori pour les bookmakers.
  • En parlant de cote, celle d’un panic move sur Ramsey est à combien ?
  • MU est en tête du championnat. Voilà

Sur ce, bise sur vous, n’oubliez pas de cliquer en-dessous et à la prochaine

Johny

2 thoughts on “Brentford – Arsenal (2-0) : la Gunners Academy était si bien en vacances

  1. Mmmmh ça n’enlève rien à la prestation mais L’attaquant de Brighton a quand meme le bras enroulé autour de celui de Leno sur le 2e but.

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