Aston Villa – Leeds (0-3), la Hipster académie tire son chapeau

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La hispter Académie profite de de triplé de Bamford pour se couvrir.

Bammie contre Villa avait une hard trique…

La Hipster académie tenait ici à s’excuser. Certes Candy n’a laché ni ses bouteilles de vin, ni ses quelques unités de taux d’alcoolémie depuis la défaite contre les Wolves. Certes Mandy s’est défoulée sur de multiples coups d’un soir, et les pauvres sont repartis sans demander ni leur reste, ni leurs vêtements les uns à la suite des autres. Mais moi, Sandy je me suis dévouée, parcourant les internets à la recherche d’informations qui permettrait de meubler cet entête, que dis-je ce chapô. Un tour sur le site d’information locale de Leeds, qui n’a point fourni de base adéquate ici mais dont le sort sera reglé dans une prochaine académie, les différentes preview du match, qui n’eurent pour effet que de m’inquiéter pour mes Whites chéris… C’est que nous nous sommes rendues compte qu’à raison d’un thème par match et de 38 matchs par saison, l’année allait être longue et qu’on ferait bien de s’en mettre quelques-uns sous le coude pour les longues soirées d’hiver qu’on passera à décuver plutôt qu’à écrire des conneries.

Les différentes possibilités de sujets étaient donc prêtes lorsque le match suivant arriva, et tous ces beaux plans de chapô finirent par terre. Bamford avait collé à Villa un triplé. Le Sieur Bammie. Dont deux qui ne doivent rien à personne (même si sur le troisième, je pense que les plots de Villa faisaient une haie d’honneur par anticipation). Le même Bammie qui jouait ses faces à faces en poussant la balle vers le gardien puis, arrivé à un mètre de ce dernier, sans feintes aucune, lui shootait dans les gants. Alors, la Hipster académie devait célébrer ce moment de grâce, ce coup du chapeau, et avaler le sien.

Non, pas un chapeau comme ça :

trop indigeste,
Un Beargard ? Nous n’avons pas attaqué Bammie sur sa perfidie. C’est le sujet de notre mise en majesté aujourd’hui
Quitte à avaler une capote, autant qu’elle ne soit pas trouée

D’ailleurs, je digresse un peu, quitte à revenir plus tard sur ce chapeau à avaler, mais niveau représentation phalliques, on sent bien que que l’humanité n’a pas attendu HR Giger pour mettre des bites sur la tête du monde

Madame a un mari (probablement algérien, dit Wikipedia) ayant quelque chose à compenser
Mais fait la compétition avec le mari probablement libanais de Madame
Moins de complexes au Libéria
Encore moins de complexes chez les Kenyans. J’ai l’impression que Coluche avait déjà tout dit dans si j’ai bien tout lu Freud
Il n’y aura jamais que les allemands pour ne pas saisir les allusions à caractère sexuel, et déclarer : très pratique pour griller une saucisse

Ne pensons pas que seuls les homme soient obsédés, hein. Le port de la vulve sur la tête est aussi assez répandue :

Ne pensez vous pas qu’un marin, arrivant au port en Bretagne, ne saississe pas l’allusion ?
Ce n’est pas parce qu’elle est vieille et toute plissée qu’elle ne peut plus servir.

Avant de révéler quel chapeau j’accommoderai à l’ail et aux fines herbes, quelques petits messages pour la Hors-jeu Corp, Inc :

Je ne sais plus la question, mais je #AskLukeSeafer quand même
Si quelqu’un cherche une bannière…
La Hipster académie tient à présenter à Kimberley l’équipe du Costa Rica sur un chapeau. Brian Riuz étant la plus belle boule de toutes, si nous avons bien tout suivi

Et donc, pour finir, voici le chapeau qu’on va avaler :

Plus qu’autre chose, c’est l’air intelligent que donne ce capet

>>>>>##### Le Match #####<<<<<

Ce soir, Aston Villa n’a pas pour ambition de revêtir le képi du chauffeur de bus qui se garerait devant sa surface. Il en résulte de l’espace, bien agréable pour dérouler notre jeu. Rapidement, il apparaît que notre côté gauche Alioski – Harrison coiffe au poteau leurs vilains homologues Trezeguet – Cash. Cela donne l’occasion d’observer quelques beaux mouvements vers l’avant qui butent sur le manque de finition d’un Bamford où d’un Rodrigo, ce dernier ayant pourtant placé bien en évidence sur son crâne sa belette, sorte fétiche porte-bonheur.

Pendant que notre côté gauche fait la révérence à ses homologues et qu’à droite c’est Dallas qui porte le chapeau pour empêcher Grealish s’accrocher le sien aux cages de Meslier (tâche ardue mais pas non plus hors de portée pour Stuart, tout le monde n’est pas Salah), au milieu, l’absence de Phillips se fait sentir et Struijk, replacé relayeur, commence à en baver des ronds de chapeau justement. Le quart d’heure de jeu n’a pas encore sonné qu’il a déjà enfilé son calot de boucher pour intervenir sur le rapide Grealish qui avait tenté de se débiner de la défense de notre Stetson Dallas. Averti, il est sorti peu de temps après par Bielsa qui sort de son chapeau le jeune Shackleton au touché de balle feutré.

Entre deux passes cosmiques de Ayling depuis sa position de charnière gauche, l’équipe d’en face parvient à construire quelques attaques. Elle profite du fait qu’on défende comme des bitos et oblige Luke Ayling à un sauvetage sur la ligne du bout de la calotte, puis Costa est à un cheveu de provoquer un pénalty. Heureusement, l’attaque d’Aston Villa semble avoir plus à cœur de réussir un maximum de talonnades que d’actions, ce qui finit par nous mettre un peu à l’abri.

Chapeau à défendre comme des bitos

À gauche, on se fout sur le chapeau, Alioski mérite son badge occupy wall street suite à diverses altercations musclées avec Cash et sa tignasse blonde travaille en attaque comme en défense pour permettre à Harrison de livrer ses centres dont il a le secret. La première mi-temps se finit sur une action finalement assez emblématique où Bammie gaufre un ballon magnifique d’Harrison, justement.

À la reprise, Leeds ne reprend pas vraiment sur les chapeaux de roues (raie de Meslier sur corner…) mais monte sûrement dans les tours jusqu’au premier but où un centre de Harrison trouve l’appel de Rodrigo qui tire, bute sur le gardien qui croyait s’en tirer mais c’était sans compter la présence de Bammie dans la surface (vous avez vu Leeds attaquer à deux seulement ??) qui la pousse au fond.

Quelques instants plus tard, la conjugaison de deux événements se produit : Bamford est énervé du qualificatif "d’opportuniste" par le site de l’équipe (si si il consulte la mise à jour en direct entre deux actions, même s’il pense que ces gens travaillent du chapeau) puis le vaseux Mings d’Aston Villa s’interpose entre la cheville de notre avant-centre et la pelouse et ce en pleine surface de réparation. Si cela n’est pas sanctionné par un penalty, cela a au moins l’intérêt de remettre à l’endroit le pied de Patrick dont on avait pu par le passé regretter le manque d’efficacité (enfin le passé, ne regardant Leeds que depuis six matchs, l’échantillon est réduit. Et même si avec ce match Bammie s’offre une excursion chez les rois des finisseurs).

Pour bien montrer la transformation et justifier la couronne de laurier dont on voudra bien lui ceindre le front à l’issue de la rencontre, Bamford nous offre deux buts magnifiques et réalise le premier coup du chapeau pour Leeds depuis une éternité. Aston Villa ne se relèvera pas, et comme on a tapé ceux qui avaient tapé les plus gros poissons du championnat avec une marge confortable, c’est nous les meilleurs, non ?

>>>>>##### Les notes #####<<<<<

I only have the opportunity to look at one player, whilst he has the opportunity to look at all the others.

Marcela Bielsa à un journaliste, qui dans un autre monde lui aurait demandé : « And your opinion about marriage ? »

Meslier (Charlotte de bloc opératoire/5) Dans les situations désespérées, opère en urgence et sauve beaucoup de buts en ce moment. On espère que le service des urgences n’est pas au bord du point de rupture. A failli devoir opérer Ayling à cœur ouvert qui faisait un infarctus après une perte de balles anale.

Dallas (Montera/5) Une nouvelle bête à maîtriser ce soir. Contre Salah, il était reparti encorné, là, il a pris des coups, mais des banderilles ont bel et bien été placées. On n’est pas sûr pour les oreilles et la queue de Grealish, quand même. Manifestement, latéral gauche, droit, milieu, avec les deux pieds. Propre…

Koch (Casque à pointe/5) En terme de percussion, c’était à mi-chemin entre allemands en juin 40 que les allemand en novembre 16, ça peut avancer pas mal, ça peut s’enliser aussi (mais plus rarement, soyons honnête)

Ayling (Chapeau claque/5) Comme les passes pour Harisson tout le match. Pobablement le type avec la plus haute xGchain pour les deux équipes. Par contre, il a bien fait grimpé ses stats de défense en rattrapant ses (2?) conneries tout seul comme un grand. Excellent match par ailleurs.

Alioski (Casque de boxe/5) N’a pas son pareil pour réduire la distance et te coller un coup de latte dans le ballon. Cash lui a distribué la moitié des coups qu’il mettait (les arbitres étant toujours assez indulgents vis à vis du cash). A bien participé à la domination de notre coté droit sur leurs adversaires directs.

Struik (Bonnet d’âne/5) Il est jeune, ça va venir, mais en difficulté extrême devant Grealish, concédant un jaune et quelques fautes. Manque clairement de vivacité pour tenir cette bête-là. Pas à l’aise sur les sorties de balles. Sorti au bout de 20 minutes, Bielsa l’a envoyé copier 100 fois : je ne prendrai pas un jaune dans le premier quart d’heure.

Costa (Calotte monastique/5) Légèrement retiré des affaires aujourd’hui par le plan divin de jeu. Bielsa est son Dieu, et il a aidé à faire advenir son règne à Birmingham. A arpenté le couloir droit du cloître jusqu’à faire l’eucharistie du ballon pour le troisième but de Bamford (le Messie du jour)

Rodrigo (Chapeau de trappeur avec queue/5) oui tu es fort, oui oui oui et oui. Plus dans le rythme de l’équipe. Et ce n’est pas pour ces quelques occasions goinfrées que nous t’avons affublé d’un chapeau de trappeur avec queue (de raton laveur), mais parce que putain, tu ne pourrais pas arrêter avec cette coupe de cheveu de merde !!!

Klich (Coiffe Sioux/5) et par n’importe laquelle, la coiffe de chef qui descend aux talons. Agressif en défense, récupérant nombre incroyable de ballons, aidant Shackleton après son entrée à la relance, se projetant derrière la ligne de pression vilaine pour se rendre disponible.

Harisson (Chapeau melon et bottes de cuir/5) Comme John Steele, se sort avec brio et flegme de bagarres avec Cash, tout en étant largement au dessus de la mélée. Comme Emma Peele, a un sex appeal incroyable, quand il nous crée toutes ces occasions.

Bamford (Chapi-Chapo/5) patapo, je suis présent patapi, sur les rebonds, rabada et d’un.
Pacha Pacho un contrôle, pacho du droit, pitipa, lagross’lulurabada et d’deux.
La, lala la passe d’helder Costa la la le p’tit pas de danse et là vla l’numéro trois

Shackleton (Casque de chantier/5) Est rentré sur le terrain, a dressé les fondations de notre solidité défensive, a géré l’évacuation des ballons, a remis les murs d’aplomb et les passes au millimètre. A aussi perdu quelques duels à l’épaule.

Pablo (Pétase/5) Chapeau de la haute antiquité grecque, mais toujours utilisé de nos jours. En plus, la Grèce antique est la base de notre civilisation.

Rafihna (Chullo/5) Comme un touriste il est entré faire un tour quand le score était acquis. A été très bon il parait lors du match des U23 le dimanche.

Pour conclure, laissons les mots d’Aragon conseiller Bammie, qui peut-être ne claquera pas un triplé toutes les six journées à l’avenir :

Le monde est soigneux de ses coiffures par ici, une casquette dure dix ans et un melon toute une vie »

Aragon, Les beaux quartiers

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