Helló, Hongrie etorri à la Magikobusz Akadémia, l’académie des Mágikus Magyarok

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tout le monde a son ticket ?

Moi c’est Viktor Vasectomy, je me nomme ainsi en hommage à mon grand-père (mais lui c’est Victor avec un C). Je l’aimais beaucoup, même si nous n’avions pas grand-chose en commun. Je suis le petit-fils de Victor Vasarely, lui il adorait produire, moi j’ai la phobie de me reproduire. Il donnait dans l’abstrait, moi dans l’abstinence. Mais ça c’était avant, car depuis ma ligature, je suis enfin moi-même et je donne tout, et à qui le veut.
Mais ce n’est pas le propos. 

Je vais vous présenter mon équipe de cœur, juste avant sa mort. La mort ? Oui c’est ce que tout le monde nous promet. Il est vrai qu’avec l’Allemagne, le Portugal tenant du titre, et la France championne du monde (mais pas du beau jeu), nous avons hérité d’un groupe particulièrement redoutable et nous aurons fort à faire !

Mais je suis certain que nous tirerons notre épingle du jeu, d’autant plus que nous jouerons nos deux premières rencontres à domicile !

Jusqu’ici notre parcours n’a pas été de tout repos et pourtant nous sommes là.

Nous avions fini quatrième de notre groupe de qualification pour l’Euro derrière la Croatie, le Pays de Galles, et la Slovaquie. Nous avons pu accéder aux barrages parce que nous sommes la septième meilleure équipe de la Ligue C, en Ligue des nations. Comme vous, nous n’avons rien compris à cette compétition de matchs amicaux, mais merci à elle. Nous avons donc disputé deux matchs de barrages. Le premier contre la Bulgarie, avec une victoire 3-0, puis contre le second, très serré contre l’Islande 2-1.

Alors ? Qu’est-ce qu’on attend ?

Je tiens aussi à vous rappeler que c’est grâce à nous que la France n’a pas été championne d’Europe en 2016 à domicile ! Nous avons mené trois fois au score contre le futur champion d’Europe, le Portugal de Cristiano Ronaldo Eder. Nous aurions pu les éliminer… mais nous n’en avions pas eu le cœur. Une sélection qui n’avait jamais, jamais rien gagné.

À charge de revanche !

C’est donc notre deuxième Euro d’affilée, ce qui n’était pas arrivé depuis 1972 !

Voici les 26 joueurs qui devraient, bien entendu hors blessure et Orban (comme par exemple Anelka en 2010), disputer cet Euro 2020 2021 :

Gardiens

Bogdán Ádám (Ferencváros) ;

Dibusz Dénes (Ferencváros) ;

Gulácsi Péter (RB Leipzig – Allemagne).

Défenseurs : 

Lang Ádám (Omonia Nicosie – Chypre) ;

Kecskés Ákos (Lugano – Suisse) ;

Fiola Attila (MOL Fehérvár FC) ;

Szalai Attila (Fenerbahçe – Turquie) ;

Bolla Bendegúz (MOL Fehérvár FC) ;

Botka Endre (Ferencváros) ;

Lovrencsics Gerg? (Ferencváros) ;

Willi Orbán (RB Leipzig – Allemagne).

Milieux :

Nagy Ádám (Bristol City – Angleterre) ;

Schäfer András (Dunaszerdahely – Slovaquie) ;

Gazdag Dániel (Philadelphia Union – USA) ;

Sigér Dávid (Ferencváros) ;

Holender Filip (Partizan Belgrade – Serbie) ;

Kleinheisler László (Osijek – Croatie) ;

Loïc Négo (MOL Fehérvár FC) ;

Cseri Tamás (Mez?kövesd).

Attaquants : 

Szalai Ádám (Mainz – Allemagne) ;

Hahn János (Paksi) ;

Varga Kevin (Kasimpa?a – Turquie) ;

Nikolics Nemanja (MOL Fehérvár FC) ;

Sallai Roland (Fribourg – Allemagne) ;

Varga Roland (MTK Budapest) ;

Schön Szabolcs (FC Dallas – USA).

Un effectif qui sent le Rossi, Marco, notre sélectionneur italien, et taillé pour son 3-5-2. Un effectif d’expérience, qui allie joueurs expatriés (14) et locaux (12). Un effectif plutôt expérimenté, avec une moyenne d’âge de 26,8 ans. Un effectif solide, adéquat pour ma tactique préférée : le « busz ». J’adore provoquer une certaine domination stérile, et avec notre défense à trois, rien ne passe.

Nous compterons beaucoup sur cette solidité, car en attaque nous devrons nous passer du meilleur buteur du dernier championnat Slovaque : Kalmár Zsolt. Kalmár c’est un joueur qui tente et accule bien les défenses adverses. Tant pis.

Mais le véritable absent de marque s’appelle Dominik Szoboszlai. Un joueur frais, nouveau, avec un arrière-goût de banane. Il n’a que 20 ans, et est issu du centre de formation du MOL Fehérvár FC, puis post-formé dans l’académie du Red Bull Salzbourg. Cette année sur son aile il a marqué sept buts et délivré neuf passes décisives toutes compétitions confondues. Il a surtout offert à notre Mágikus son sésame pour l’Euro 2021 dans le temps additionnel face à l’Islande (2-1). Mais re-tant pis il faudra faire sans lui.

Avec ces deux absents on peut craindre une certaine stérilité devant le but adverse… Un concept qui n’est pas, dans l’absolu, pour me déplaire, mais en football je préfère quand c’est pour l’autre.

Mais attention à nos contre-attaques. Même s’il ne devrait pas débuter la compétition dans la peau d’un titulaire, notre jeune et fougueux meilleur buteur de notre championnat de Hongrie, Hahn János, pourrait bien faire son entrée en fin de match et planter la dernière banderille ! Imagine… Tout le monde derrière, dans le bus, et Hahn solo en pointe. Paf contre-attaque, t’es déjà en slip, je pars dans ton dos, et hop je te mets un but. Une seule fois suffit, il n’est pas nécessaire de le reproduire plusieurs fois par match.

Alors vive le « busz », tactique éprouvée de Jouzé, l’entraineur préféré de ton académicien préféré.

A ce titre, nos deux derniers matchs de préparation nous ont donné quelques motifs de satisfaction question solidité. Et comme un symbole nous n’avons pas été particulièrement fécond devant le but. Nous avons gagné 1-0 face à Chypre le 4 juin et fait match nul contre l’Irlande le 8 juin.

Un œil sur nos futures échéances de cet Euro 2020 2021 :

  • 15 juin : Hongrie – Portugal, 18 heures, à Budapest
  • 19 juin : Hongrie – France, 15 heures, à Budapest
  • 23 juin : Allemagne – Hongrie, 21 heures, à Munich

Sachant que les deux premiers de chaque groupe (ainsi que les quatre meilleurs troisièmes) se qualifient, je gage que nous nous qualifierons avec l’Allemagne et le Portugal (éternel meilleur troisième des compétitions internationales).

Viens avec moi, et Hongrie à qui veut l’entendre « Ici, à la Magikobusz Akadémia, hongrois fort en nos Mágikus Magyarok ! ».

2 thoughts on “Helló, Hongrie etorri à la Magikobusz Akadémia, l’académie des Mágikus Magyarok

  1. Le pronostique aurait été bon il y a 50 ans, c’est effectivement la France qui serait reparti de ce groupe avec 3 défaites dans la musette.

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