Liverpool – Everton (1-1) : La Caramel Anglais Academy a cambriolé le match

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Wayne Wooni !

Jour de derby, jour de rivalité, jour de « on n’a pas gagné à Anfield depuis 1995 ».

 

Nous voici enfin arrivés à un des matchs le plus important de l’année. Le Merseyside Derby ! Pour ceux d’entre vous qui ne connaîtraient pas cette rivalité (vous devez être un ou deux), Liverpool et Everton sont voisins, vraiment.

Ce match est surnommé « The Friendly Derby » à traduire par « Le Derby Amical » mais a tout de même distribué le record du nombre de cartons rouges distribués parmi toutes les confrontations de l’histoire de la Premier League telle qu’on la connaît avec 21 expulsions en 49 matchs. La deuxième place revient à Liverpool – Manchester United (16) et la troisième à Everton – Newcastle (15). Il y a comme un schéma qui se dessine autour de la ville… (pour information, la 4e, 5e et 6e place sont aussi partagées entre les deux clubs, de bons bouchers). La vraie raison de ce surnom ne vient donc pas du terrain, mais de la ville où les familles et les amis, sont séparés en deux. L’enjeu de ce match est surtout de ne pas passer une semaine à être moqué par ses proches…

Où en sont ces deux clubs cette saison ? Les toffees ont-t’ils une chance de casser cette série vieille de 22 ans ? Les toffees se sont grandement réveillés depuis la dernière académie, en enchaînant trois victoires (West Ham, Huddersfield et Limassol, 9 buts marqués pour 0 encaissé) mais en face, il y a l’un des meilleurs trio d’attaques avec 15 buts sur les 3 derniers matchs. 15. 15. 15 ! Ce match risque donc d’être très compliqué, mais, comme dans tous les derbys du monde, la forme ne signifie plus rien, le match se gagnera avec les tripes. Peut-être. Si cette rencontre se termine en défaite, je clamerai que les derbys ne se jouent qu’à la forme des équipes de toute manière.

La compo

Oula. La défense me faisant très peur, nous allons directement partir sur le reste de l’équipe. Donc, face à une équipe supérieure, nous allons aligner 5 joueurs offensifs et 1 milieu défensif. Certes, je veux bien admettre que la défense de Liverpool est aussi mauvaise que la nôtre, mais est-ce une raison de tout miser sur cette faiblesse ? En oubliant qu’à ce jeu-là, il y a une grosse possibilité de prendre un 8-1 ? Selon le résultat Allardyce va soit avoir l’étiquette de génie… ou celle d’un fou… ou rien si ça se termine par un nul.


Le match toujours pas au passé simple, vous savez, la superstition tout ça

When you walk, through the storm, hold your head up high! Le fameux chant devenu une institution à Anfield est entonné par tout le stade. Le coup d’envoi est donné par les blues qui vont essayer de rompre une malédiction très ancienne. Après deux minutes, Williams commet une bourde énorme en défense permettant à Liverpool d’avoir sa première occasion par Henderson. Il aura fallu attendre 3 minutes pour voir le premier tampon du match subit par les toffees. Trois minutes plus tard, c’est Solankie qui fait mine de ne pas freiner sa course pour tamponner Pickford. Le derby est bel et bien lancé.

Le gardien d’Everton, qui n’est pas rentré dans son match, balance en touche deux simples relances successives. Début de match à l’image de celui de l’équipe qui ne touche pas un ballon et subit énormément. Un peu avant la 10e minute, Kenny se sacrifie sur une lourde frappe pour sauver les blues.

Après 20 minutes, Liverpool trône à 80% de possession et enchaîne les actions devant le but des blues et les seuls ballons bleus sont des patates devant pour espérer trouver Calvert-Lewin. Rooney, qui pourrait aussi être devant, fait office de défenseur droit et est étonnamment bien meilleur que Kenny sur ce début de match.

Liverpool montant à 82% de possession à la 25e, je vais tenter un nouveau concept qui est de décrire TOUTES les actions non défensives des toffees en un mot : « Jaune. ». Le hasard faisant bien les choses, Sigurdsson prend un jaune pour une semelle à la 36e (oui, cela faisait onze minutes qu’Everton n’avait pas touché un ballon), il aurait pu être plus intelligent et casser la jambe d’Henderson, l’arbitre ne sifflant ni ces fautes ni les tacles par derrière.  Ettttt « Jaune. ». C’est assez rude de se dire que les seules actions des blues sont des fautes et cette fois-ci ce sera pour Gueye.

Mais voilà, ce qui devait arriver, arriva. Salah bouscule Martina mais l’arbitre ne siffle pas et il se retrouve dans la surface, sa frappe enroulée est magnifique et termine dans la lucarne de Pickford, 1-0 Liverpool (43e). Oh, « Frappe. ». Incroyable, pour l’honneur, Sigurdsson tente sa chance ! Cette dernière était lente et en plein milieu, mais ça rentre dans les statistiques.

Pour la deuxième période, Allardyce fait confiance à Lennon et Schneiderlin pour revenir au score en remplaçant Davies et Niasse. Changements très pertinents, car au lieu de subir 6 frappes par minute, Everton ne subit plus que 5 frappes par minute.

Le match continue et ne change pas, Everton ne doit d’être encore dans le match que grâce à la mauvaise finition des joueurs adverses.

OH MON DIEU ! Une action pour Everton, oui ! Sur un centre de Kenny, la défense dégage le ballon en corner ! Alors bien évidemment il n’a rien donné mais tout de même !

OHHHHHHH LE PENALTYYYY !!! Lovren dégage Calvert-Lewin dans la surface sans jouer le ballon et un pénalty est sifflé. Pénalty tiré par Rooney qui le transforme !!! Egalisation d’Everton 1-1 (77e). Le match en est alors tout transformé et bien plus ouvert, Everton arrive à toucher le ballon et à passer la ligne du milieu de terrain. C’est bien, nous allons pouvoir jouer pendant 13 minutes !

Le dernier changement a lieu et c’est Jagielka qui rentre à la place de Rooney, hué par Anfield à la 82e, signe d’un bon match.

Liverpool pousse en cette fin de match et laisse des espaces dans la défense que les blues ont essayé de perforer sans succès.

La fin du match est sifflée et un « ouf » de soulagement est poussé dans les rangs d’Everton.


Les gentlemen

Pickford (4/5) :
Ne peut absolument rien sur le but de Salah, toutes ses autres interventions ont été parfaites

Cuco Martina (1/5) :
C’est assez admirable de voir qu’un joueur n’ayant pas réussi à s’imposer en défenseur droit à Southampton, est titulaire en défenseur gauche face à Liverpool et à Anfield.

Williams (3/5) :
Quelques erreurs comme à son habitude, il a néanmoins été très présent sur les interceptions. Avant de reperdre la balle. Et de la récupérer. Et de la reperdre. Et…

Holgate (1/5) :
L’homme invisible, littéralement.

Kenny (3/5) :
Natif de la ville, il avait déclaré qu’une victoire contre Liverpool était mieux que de soulever la Coupe du monde. Il s’en est donné les moyens et a tout donné pour le maillot. Mais sur ce match, on se dit qu’il a plus de chance de remporter la coupe du monde…

Gueye (3/5) :
Comme d’habitude très solide au milieu, il aurait pu dézoner plus et couvrir les erreurs de ses camarades.

Davies (1/5) :
Parfaitement inutile. Pourquoi avoir titularisé un meneur quand on prévoit de rester en défense et balancer devant.

Sigurdsson (1/5) :
Encore une fois, un meneur ne pouvait pas s’exprimer.

Rooney (4/5) :
Impeccable défensivement, il était partout sur le terrain. Il transforme le pénalty avec beaucoup de sang-froid.

Calvert-Lewin (3/5) :
Il a souvent été cherché et a payé la maladresse de ses coéquipiers. Il va gratter le pénalty tout seul.

Niasse (1/5) :
Malheureusement, son profil ne collait pas au profil du match, il a logiquement quitté le terrain à la mi-temps sans n’avoir rien fait.

Les gentlemen sur le divan

Lennon (1/5) : Invisible

Schneiderlin (3/5) : Il a apporté plus de stabilité et de rigueur défensive.

Jagielka (NN)

Sir Layton Baynessi

4 thoughts on “Liverpool – Everton (1-1) : La Caramel Anglais Academy a cambriolé le match

  1. Aussitôt vu que cette Académie paraissait, aussitôt décidé à venir commenter que je n’allais pas la lire. Rien de personnel, simple frustration que vous ayez pu récolter 1 point en étant aussi nuls qu’à votre habitude et nous aussi Reds-si-on-mettait-tout-en-oeuvre-pour-ne-pas-gagner-alors-qu’on-est-meilleurs qu’à notre habitude.
    BA quand même,

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