Manchester United – Liverpool (1-1) : La Raide et Vile Academy livre ses notes

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José a lancé le bus à 80 km/h

Tiens tiens tiens, comme on se retrouve. Je vous ai manqué ? Dîtes oui. Aimez-moi. Détestez-moi. Mais surtout REGARDOH TA GUEULE !

La fièvre. Pendant des heures. Il n’y a que cette explication à cette crise de démence qui m’a frappée (dans le canapé, c’est plus humain) en cette fin de dimanche morne. Assomé, terrassé, mon cerveau n’en faisait qu’à sa tête, imaginant tantôt Paul Pogba faire du judo avec James Milner, tantôt Simon Mignolet devenir la réincarnation de Gianluigi Buffon (pourtant pas encore décédé, quand je vous dis que c’était n’importe quoi) et même Manchester United arracher l’égalisation après un dernier changement qui aura vu l’équipe se transformer en une sorte de 3-5-2 avec pour pointes un duo Ibrahimovic-Fellaini.

« La gueule de bois ? »

Ecoutez non ça n’a rien à voir.

Sinon, alors, ce match, au-delà de ces quelques scènes surréalistes ?  Comme à l’aller, il nous a d’abord offert un très beau duel à distance entre les deux coaches :
« – C’est mon équipe qu’elle sait le mieux presser !
– Ah ouais, ben je crois plutôt que c’est la mienne…
– Et ben peut-être qu’on va presser un peu plus encore alors.
– Ah mais nous on n’est pas à fond, regarde.
– Oh mais je vais monter encore d’un cran… »

Tant et si bien qu’à la demi-heure de jeu on a globalement 20 joueurs sont réunis dans 10 shorts et qui fusionnent par les fronts.

C’est alors que le drame se produit.
Pourtant dans un temps fort Manchester va craquer. Enfin pardon, Pogba va craquer d’une prodigieuse air-tête qui se transforme en main. Dans la surface, ça devient vite pénalisant, que dis-je ? Penaltysant. Milner transforme d’une super minasse que même De Gea, pourtant parti au bon moment, du bon côté ne peut toucher. Alors bon, évidemment…

Au retour des vestiaire, José n’a d’autre choix que de passer la seconde. Exit Carrick, Rooney est lancé. Le scénario est écrit à l’avance : il battra le record de buts de Charlton face à Liverpool, son double ennemi juré.
Et Manchester attaque donc, avec ce qu’il a, et Liverpool contre tout autant, car c’est comme ça que ça marche, l’entrée de Coutinho se remuant dans notre plaie. Pourtant malgré les opportunités de part et d’autres, le score ne bouge pas. La faute aux gardiens.

José a déjà sorti Martial pour Mata, il enlève à 10 minutes du terme Darmian pour Fellaini qui rejoint Ibra devant. José a les deux majeurs levés : cette fin de match sera débile ou ne sera pas.

La réponse cinq minutes plus tard, sur un énième centre venu de la droite, Fellaini trouve le poteau de la tête, Ibra suit et transperce enfin Mignolet. Je n’ai pas bougé du canapé, mais intérieurement, ça ressemblait à ça :

Reste une poignées de minutes un peu sales, avec une balle de match de chaque côté, mais il est visiblement écrit que cette saison, Liverpool et nous, nous quitteront bons amis. Misérables vermines.

 

Les Diables

De Gea (4/5) : Est-ce que j’étais complètement passé à côté dernièrement, ou est-ce effectivement une évolution récente ? Mais qu’est-ce qu’il a progressé dans le jeu au pied, le con.

Darmian (3/5) : Est-ce que j’étais complètement passé à côté dernièrement, ou est-ce effectivement une évolution récente ? Mais qu’est-ce qu’il est moins nul dans le jeu le con.

Rojo (3/5) : Est-ce que… Ouais. Non franchement, c’est hyper relou de plus avoir mon bouc émissaire habituel. Ca destabilise un académicien, c’est pas sérieux.

Jones (3/5) : Une petite glissade qui aurait pu coûter cher en première mi-temps nous rappelle qu’il n’est qu’un être humain… Mais je vous le répète, depuis qu’il a retrouvé les terrains, on est invaincus.

Valencia (3/5) : Le semi marathon en 90 minutes, sans forcer.

Carrick (2/5) : Too old for this shit, surtout harcelé comme ça par des putains de Lemmings.

Herrera (3/5) : C’est clairement lui qui a tenu la baraque au milieu et qui nous a permis d’aller devant sans avoir à balancer des grandes balles sans conviction.

Pogba (1/5) : Evidemment, il fallait que son match complètement pété soit couplé à la formidable opération marketing à la con avec son « emoji twitter » le même week-end. Rater son match contre le plus grand rival n’était sans doute pas suffisant. Le sens du timing Paulo. Reviens vite. Reviens fort.

Martial (3/5) : J’avoue que je n’ai pas compris la décision de José de le sortir. Il n’avait certes pas été décisif jusque là, mais avec en face de lui le petit puceau Alexander-Arnold, il forçait l’équipe adverse à défendre à trois sur lui pour limiter les dégâts… Ce qui ouvrait quand même quelques espaces.

Mkytarian (3/5) : Bon, en fait le problème de Martial, c’est qu’il semblait tout aussi inconcevable de sortir Riton, c’est vrai. Cette qualité de passe, sans déconner.  Dans le doute José a sorti le moins potentiellement décisif des deux. Le potentiel de décisivité ? Oui je viens d’inventer le concept.

Ibrahimovic (3/5) : Meh. Il met le high kick de la victoire, ça vaut sans doute la moyenne.

Les suppôts de Satan :

Rooney pour Carrick, 46′ (2/5) : Mec si t’as même pas envie de courrir contre Liverpool, on fait comment ?

Mata pour Martial 65′, (NN) : Pourquoi pas.

Fellaini pour Darmina, 80′ (NN) : Et voila, immunisé pour un mois.

 

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