Un pays qui a la passion du chocolat bien fait et du pognon bien planqué peut-il proposer un football séduisant ?

Et pourquoi, bordel de Pelé, une Seleçao qui a marché sur son groupe en qualifications, qui n’a pas perdu depuis un an – en n’ayant encaissé que deux buts depuis – a-t-elle perdu tous ses moyens face à une sélection de banquiers élevés aux hormones ? Je comprends le désespoir des joueurs helvètes ; après tout, ce sont les seuls de la profession a avoir des amis plus fortunés qu’eux et à toujours se faire payer des coups.

Cherchez bien.
Ça ne vous rappelle pas quelqu’un ?
Cherchez bien.
Ça ne vous rappelle pas quelqu’un ?

Il n’y a pas grand chose à dire sur le match, hormis la domination écrasante des hommes en jaune face à un collectif compact et jaillissant ; et sinon, vous ne trouvez pas que Shaqiri ressemble à un buffle, et que Neymar arborait une coiffure faite de spaghetti trop cuites, à l’image de sa performance sur le terrain : molle et cramée ? S’il y a une vraie inquiétude à avoir côté brésilien, elle ne porte pas sur le match, ni sur la santé supposée des malléoles de son numéro 10, qui mériterait d’ailleurs peut-être qu’on lui pète pour le faire marcher droit, au moins dans sa tête.

Le doute, le spectre qui nous hante, c’est celui du collectif, cet ultime serpent de mer de la sélection brésilienne, toujours absent, tant on a peur de devoir sacrifier le joga bonito sur l’autel d’une tactique, voire même d’un plan de jeu. Coutinho prendra-t-il les clés du camions ? Firmino remplacera-t-il un Jesus bien peu inspiré ? Cette équipe se décidera-t-elle à courir ? Quand est-ce qu’on mange ? Il ne faudrait bien sûr pas tout jeter à la lumière d’un match contre des consultants en short ; la coordination défensive entre les joueurs arrières est sûrement la meilleure depuis dix ans, et Coutinho Willian Neymar ça fait toujours autant rêver.

 

A. Becker (3/5) :
ses relances suscitent cette crainte teintée d’excitation familière aux pratiquant.e.s de BDSM.
Danilo (3/5) :
des tacles moltonés.
T. Silva (4/5) :
ça n’est pas Pâques mais ça y ressemble.
Miranda (1/5) :
il faut sauter monsieur.
Marcelo (3/5) :
mi-Marcelo mi-Fabrice Éboué le capitaine sur ce coup.
Casemiro (2/5) :
Casperino.
Paulinho (1/5) :
Popolinho.
Coutinho (4/5) :
le seul mec qui avait envie de jouer avec les copains ?
Neymar (1/5) :
mais pétez-lui définitivement la cheville, qu’on en finisse.
Jesus (2/5) :
ground control to major Jesus

5 thoughts on “La samb’academie pleure son sens du rythme

  1. C’est parce qu’aucun de ses copains ne lui a donné la balle que tu ne notes pas Willian ?
    Belle acad sinon.

    1. C’est donc bien vrai ! J’aime ce joueur mais il ne me le rend pas : 3/5, parce qu’il était sur le pré.

  2. Et si, comme l’Allemagne, le Brésil disparaissait avant les 1/8e, histoire qu’on parle pendant longtemps??? Ouais!!

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