La Raide et Vile Academy livre son bilan de 2016/2017 (1/2).

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Chiffers and letters.

Salut à tous ! (ouais c’est ça ouais)

La reprise et le début de la prochaine saison approchant (déjà ?! Mais on n’est même pas partis en vacances encore), il est temps pour notre académie toujours en quête d’originalité, de rappeler à chacun ce que fut la saison 2016/2017 de Manchester United. Il est l’heure de livrer son bilan. (Gneugneugneu Pogba 105 millions Mourinho le bus Fellaini les coups de coudes. Comment ? C’est pas tout de suite, ah pardon)

Tout d’abord, et avant de passer à l’analyse critique des performances de nos gagneuses, votre serviteur est fier de vous annoncer que l’Academy elle-même se porte plutôt bien, puisqu’elle a réussi à couvrir 39 matchs sur les 64 qu’a comporté cette saison surchargée (dont 87% par Bobby, faut être honnête quand même). C’est donc plus de la moitié, et s’il nous est arrivé de manquer certaines dates clé de la saison, Luke Seafer et moi-même sommes heureux de vous affirmer que notre plaisir sans cesse renouvelé de couvrir des matchs qui flirtent pourtant souvent avec l’essence la plus pure de l’ennui ne tarit pas (1er avril, Manchester – West Brom, 0-0, never forget).


BILAN CHIFFRÉ.

Nos gagneuses ont bien gagné, cette saison. 36 victoires toutes compétitions confondues, ce qui est tout de même moins que le nombre d’académies pondues par vos serviteurs. Comme quoi on ne pourra pas nous reprocher de ne venir que pour sabrer le champagne. (pourtant madame qui me reproche de venir tout court) 

9 défaites seulement sont à mettre à l’actif de nos vaillantes diablesses, dont 3 sans conséquences : 2 en phase de poule d’Europa league, et une en match retour de League Cup, deux compétitions finalement remportées par United. (D’ailleurs cette défaite en League Cup, pardon, Carabao Cup désormais est la seule défaite subie par Phil Jones cette saison, la seule !)

Malheureusement pour nous, ce qui apparaît communsymbole de notre saison souvent ennuyeuse se trouve dans ce chiffre exorbitant : 17 matchs nuls. Dont 11 à la maison. Pas la peine de s’y attarder pour l’instant, nous y reviendrons plus loin.


PREMIER LEAGUE.

Les rouges diablesses ont remporté 18 matchs en championnat, en ont perdu 5 et ont partagé les points à 15 damnées reprises. Cela fait donc une victoire de moins que la saison précédente, six nuls de plus, mais aussi cinq défaites de moins, ce qui n’est pas loin d’être satisfaisant, sachant que Chelsea en a perdu autant (mais bon sang qu’ont ils de plus que nous ? Ah oui, ils ne jouaient pas l’Europe).

Le gros problème est évidemment venu de tous ces matchs où nous avons été incapables de forcer la décision (en même temps, « non ça veut dire non » alors on respecte).

Le club termine donc à la 6e place avec 69 points, ce qui hérisse bien sûr mon goût pour l’érotisme classieux émanant du cheptel, à défaut de me faire dresser une virilité bien raide compte tenu du manque que cela représente pour accéder à la première place. (Ouais, comme il dit)

Du point de vue des statistiques offensives et défensives, le comparatif avec la saison précédente révèle un léger progrès : 54 buts pour, 29 contre, pour une différence de +25. Si nous figurons toujours parmi les meilleurs défenses du royaume (deuxième derrière Tottenham, alors que nous étions meilleure défense la saison dernière à égalité avec les mêmes Spurs), notre attaque fait pâle figure à côté de nos prédécesseurs au classement, puisque le 5e (Arsenal) est à 77 buts. Et plus on monte, plus ça score (étonnant, me direz-vous).

Dans le détail, on se rend compte que toute la phase à domicile est cause de l’échec : Seulement 8 victoires, une défaite et 10 nuls à la maison, contre 10 victoires à l’extérieur, 5 nuls et 4 défaites. Si le bilan extérieur s’améliore sensiblement, le bilan à domicile n’est pas brillant, et explique en grande partie notre place au classement.

C’est là le plus gros chantier pour Mourinho and co. : il faut absolument rendre à Old Trafford son lustre d’antan, rappeler au monde ce que vaut son surnom un peu bêta de Théâtre des Rêves, et en refaire la forteresse imprenable qu’elle fut auparavant, insinuant peur et chagrin dans le cœur des adversaires. (AHOU !!! Ah pardon, je m’emporte)

Le bilan de cette PL 2016-2017 est donc forcément décevant. Car aux seules statistiques s’ajoute le fait que Manchester n’a pas su gagner contre les gros, à l’exception notable de la réception de Chelsea. Ainsi, plus que les matchs nuls, les confrontations directes contre des concurrents au titre n’ont pas donné satisfaction. Nos cocottes savent donc ce qu’elle ont à améliorer d’ici la saison prochaine si elles ne veulent pas se retrouver cantonnées à un rôle symbolique d’équipe de coupes.


LES COUPES (a-t-on vu transition plus putassière?).

Car oui, nos gagneuses en jouent, des coupes, et elles en gagnent en plus pas mal ces derniers temps. Voici un tour d’horizon de la saison :

Vainqueurs du Charity Shield : Check. On le gagne pratiquement tous les ans, de toute façon.


Contient un Valencia souriant. La fin du monde est proche.

La FA Cup fut moins glorieuse, et nous n’avons même pas la satisfaction de nous dire que nous sommes tombés contre son vainqueur, puisque Arsenal a sorti son match de l’année pour battre Chelsea en finale. Nous sortons en quart au terme d’un parcours peu glorieux, qui ne nous a vus battre que des petits. (Après si je me rappelle bien, et pour trouver une excuse, cette foutue élimination contre Chelsea est arrivée à un moment où on avait un match toutes les 8 heures ce qui nous avait contraint à un turnover en allant taper jusque dans les U15)

Enfin, la League cup (Carabao cup on vous a dit désormais, mettez vous à la page Carlton) aura connu la victoire de nos gagneuses, ce qui est toujours bon à prendre, et confirme notre bonne forme dans les coupes, après avoir gagné la Cup la saison dernière. (arrêtez, on dirait Arsenal)


Trois hommes de notre saison au milieu de la photo : deux défenseurs à faire passer Dwayne Johnson pour un milieu relayeur de ligue 2 indienne et un attaquant non conservé.


L’EUROPE.

La grande histoire d’amour entre MU et l’Europe s’est poursuivie cette saison, avec une nouvelle victoire en coupe européenne, presque 10 ans après la dernière.

Bien sûr, il s’agissait de la « petite » coupe d’Europe, celle que l’on moque allègrement en la traitant comme s’il ne s’agissait que d’une vulgaire coupe moustache pour soi-disant starlette du vieux continent. Mais mine de rien, figurez vous qu’elle aura donné du fil à retordre à nos gagneuses (oui mais même Burnley nous a donné du fil à retordre cette saison, donc est-ce vraiment une surprise ?), et que malgré notre statut d’hyper-favori, on a bien claqué des genoux quand se sont dressés les terribles Celta Vigo, Feyenoord ou encore Fenerbahçe sur notre chemin.

Toujours est-il que ce dernier trophée qui manquait à notre vaste collection ne fera pas tache dans le palmarès, et se double en plus d’un petit plaisir : la découverte par l’Europe du foot que Mourinho avait écrit le scénario de la victoire finale comme un vrai entraîneur, et pas comme la vulgaire brute sans âme qu’il est supposé être.

Même l’Equipe en parle.

Tout cela est donc bel et bon, et ne perdez pas de vue la fameuse rubrique des bons et mauvais moments de notre saison racontés en académies, car vous pourriez y retrouver les meilleurs commentaires de vos académiciens favoris.


LUMIERES HAUTES.

Leicester – Manchester (1-2) : Le match de reprise se solde par une victoire convaincante face au champion sortant pour nos gagneuses dans le Community Shield, avec déjà un Zlatan décisif et de l’ennui.

Manchester – Southampton (3-2) : Finale de la League Cup à Wembley qui est évidemment comble pour l’occasion. On mène rapidement 2-0, les Saints reviennent au score grâce à nos largesses, et Zlatan, encore lui, profite d’un centre millimétré d’Ander Herrera pour nous offrir la victoire finale.

Manchester – Chelsea (2-0) : Bien décidé à faire passer la pilule de l’humiliation au match aller, Mourinho concocte un plan tactique parfait qui fait déjouer les hommes de Conte dans les grandes largeurs. Match référence de notre saison, mais malheureusement seule victoire contre un « gros ».

Celta Vigo – Manchester (0-1) : Étape espagnole de toutes les peurs sur le papier, Frédéric Hermel a promis les enfers à MU pour cette demi-finale, en brandissant la menace Claudio Beauvue. Mais on a échappé à Lyon et à l’Ajax au tirage, alors ce n’est pas pour tomber contre des peigne-zizis. Rashford se charge d’expédier tout ça, et la défense fait le reste.

Ajax Amsterdam – Manchester (0-2) : Rendez vous au Stade des Amis pour fêter ensemble la victoire de nos gagneuses en Europa League. Merci aux Ajacides d’être venus jouer les faire-valoir.


LUMIERES BASSES.

Chelsea – Manchester (4-0) : Nos gagneuses se déplacent à Stamford Bridge pour défier le (déjà) champion annoncé, et se transforment en perdeuses de l’enfer, pour le plus grand bonheur du public blues qui chambre allègrement le Mou qui est désormais le nôtre. Une bonne raison pour vomir une colère noire dans un souffle. (Le saviez-vous ? Je n’ai pas vu le match, je n’ai même pas regardé le résumé, rien, je vis dans le déni)

Tottenham – Manchester (2-1) : Certes Mourinho a fait tourner (le match se situait au cœur d’un calendrier chargé à quelques jours d’une demi de coupe d’Europe) et Tottenham voulait gratifier son public d’une belle prestation à White Heart Lane. Il n’empêche qu’une telle dérouillée (que le score ne reflète certes pas) souligne encore les manques dans l’effectif dès qu’un pressing serré vient le gêner.

Tous les matchs nuls en PL contre de petites équipes largement à notre portée dont Bournemouth , les rois du ventre mou Stoke City, ou encore Liverpool (et West Brom putain, WEST BROM).


C’est tout pour la première partie de ce bilan, qui se conclura sur un prochain article dévoilant nos impressions joueur par joueur (ah on fait ça aussi ?). Merci de votre attention.

Bobby Carlton. (et des annotations sarcastiques en italique de cette grosse feignasse de Luke Seafer)

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