Salam Adrien,

Tu sais Adrien, j’ai beaucoup cru en toi… Et en fait, pour tout t’avouer, avant même de me mettre dans l’idée de draguer ta mère, je t’ai aimé comme un fils.

Ton histoire au PSG aurait pu être une véritable histoire d’amour. En 2012, quand Carlo Ancelotti t’accordait sa confiance, je me disais alors qu’avec Sakho et dans une moindre mesure Chantôme, vous alliez former une base de joueurs formés au club… Les véritables symboles de ce nouveau PSG en  réponse à ceux parlant constamment de pétrodollars.

Depuis tes débuts, tu as parcouru le chemin, tu as tenu la distance, mais je te hais de tout mon corps à cause de ton comportement qui te mènera droit dans le mur, Adrien.
Tu estimes mériter mieux qu’un statut de joueur dans la rotation plutôt que d’apprendre auprès de joueurs tels que Motta ou Verratti…

Déjà en début de saison dernière, tu es allé au bras de fer avec le club. Poussé par ta mère, tu menaçais de partir gratuitement pour obtenir un gros contrat.
Le club t’envoyant en CFA attendre ton départ, tu finis par accepter de prolonger et tu étais réintégré quasi immédiatement dans le groupe, signe de la confiance accordée alors par le staff… Mais après avoir participé à près de trente matchs cette saison, dont un quart de finale de ligue de champions, tu expliques cet été que le club te manque de respect, que tu ne joues pas assez… Bref, nouveau caprice d’enfant gâté…

De son côté, le club te reproche les retards successifs à l’entrainement, comme lors de la mise au vert avant la finale de la Coupe de la Ligue, ou tu expliquas à tes coéquipiers, tel un gamin pourri gâté, qu’ils ne te reverraient pas si le bus ne s’arrêtait pas pour t’attendre…

Aujourd’hui, voilà que le grand West Ham s’intéresse à toi. West Ham bon-sang ! Même Dimitri Payet n’a pas pu refuser leurs avances, c’est dire. Il y a à peine quelques mois tu étais titulaire en quart de finale de Ligue des Champions face à Barcelone… Te voilà maintenant rêvant de jouer la qualif’ en Europa League en Angleterre ? Vraiment ?

Il est déjà trop tard Adrien, dans ton regard on peut s’apercevoir que tu te prépares au long voyage… Tu n’as plus de doutes, pour t’en sortir tu dois tenir et construire ton futur, partir à la conquête d’une vie moins dure… Sûr que c’est pas gagné !

Je vais te dire ce qui va se passer : Après quelques saisons dans le ventre mou de la Premier League, tu te décideras à revenir dans un club tout aussi moyen en France. Peut-être qu’à ce moment-là, tu repenseras peut être à ce match face à Barcelone en te disant que tu as fait le mauvais choix…

Adrien, comme je te l’ai dit plus haut, tu aurais dû être le symbole (oulah attention Grégoire ndservice relecture) de ce PSG… Au lieu de ça Adrien, tu deviens seulement le symbole du footballeur moderne, ce mec à qui tout est dû… Ce mec pour qui l’amour du maillot et de ses supporters ne veut rien dire. Peut être à l’image de ce qu’est devenu notre club finalement… ?

Capitaine Raï

11 thoughts on “Adrien, la tête dans le mur

  1. Tu dis ça parce que tu voudrais l’arrêter, tu peux plus respirer, dans ce monde parmi nous. TU VOUDRAIS L’ARRETER, TU PEUX PLUS RESPIRER DANS CE MONDE PARMI NOUS !!!

  2. Je ne pense pas qu’il aime le club. Ni même le foot. Je pense qu’il n’aime que sa maman, et vice versa. C’est beau.

  3. Amour du maillot—Supporters—PSG
    Bel exercice de style, placer tous ces mots dans une même phrase relève de la performance.

  4. Je reste persuadé que la seule négociation bénéfique pour lui aurait été de faire rentrer sa mère dans l’organigramme du PSG. Et non l’inverse. Si, l’inverse plutôt.

  5. J’essaie Spoon… J’essaie…
    Mais elle reste insensible à mes charmes orientaux.
    J’ai pourtant sorti le grand jeu : soirée makrouth / chicha à Saint-Ouen avec mes cousins. Mais rien n’y fait :(

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