Vous l’avez le jeu de mot ? Vous l’avez hein, dit vous l’avez ? Bref, on nous a pété les burnes toute la semaine avec une marée et une éclipse cachée par des nuages, on allait au stade avec l’envie d’être un peu réjoui, surtout qu’il faisait beau.

Tout d’abord, les joueurs, rapidement : un match moyen, très moyen, voire mauvais pour certains. J’en sortirai 2 du tas : Traoré et Falette, qui ont eu un match plus que facile face à un attaquant esseulé et… nul. Mais, s’ils ont raté quelques relances (voir énormément) c’est parce qu’ils n’avaient aucune solution, et qu’ils ont essayé d’apporter un peu, avec quelques jaillissements, ils ont pu être autant spectateurs que nous du match de merde.

Mais c’était sans compter sur ce boute en train d’Alex Dupont qui avait tout prévu. Remontons un peu le temps pour mieux appréhender ce match et voyons le mis en lumière par ce beau samedi après midi de printemps.

– On apprend donc (ce qu’on savait déjà un peu) que c’est suffisamment exceptionnel d’avoir travaillé toute la semaine le match à venir qu’il faut le mentionner en conférence de presse.

– Laval, bien, apparemment l’adversaire est identifié clairement, l’avantage c’est que même si tu te trompe en lisant à l’envers, tu tombes juste. C’est un bon point, rappelons tout de même qu’à Ajaccio, Alex Dupont avait dit à ses joueurs de se méfier particulièrement de Mickaël Ciani sur CPA. Le même Ciani parti à la Lazio et ne jouant donc forcément pas ce match. D’ailleurs que devient il ?

– Je veux mettre la manière. Qu’entends tu par là Alex ? Que ça va être festival ? Que tu veux marquer un but du genou pour une victoire 1-0 à la 89e ? Non parce que la manière c’est bien, laquelle c’est mieux ?

– Une stratégie, bien. Jouer au football ?

– Là encore, ça me semble pourtant assez clair, montée, mental, déterminant. Un discours conquérant, nous y reviendront.

– Encore un bon point, effectivement, nos couloirs sont bloqués, les latéraux si influents en début de saison sont surveillés comme le lait sur le feu par nos adversaires qui ne sont pas nés de la dernière pluie. (combo maximes)

– Si l’adversaire connaît notre jeu, que tu sais qu’il connaît notre jeu, que ça ne fonctionne pas, et que t’as bossé toute la semaine sur une stratégie, c’est qu’on va avoir le droit à du changement non ? En plus tu as parlé de Cuvillier en n°10, ce qu’il réclame, ce pourquoi tu l’as fait venir (bon, que tu lui ai menti, ça c’est un autre problème)

– Ça c’est ce que je me suis imaginé que tu pouvais nous sortir, que l’effet d’annonce n’en soit pas un, que tu aies vraiment préparé un truc pour nous ambiancer, que ça passe ou ça casse d’ailleurs, un 352, avec Cuvillier en 10, nos latéraux avec encore plus de liberté pour essayer de leur redonner du pouvoir.

– Et ça, c’est ce que tu nous as fait… le PUTAIN DE MÊME 442 à plat que d’habitude, c’est ça que t’as bossé ? Vraiment ? Tu te fous de notre gueule ? Avec Belghazouani et ses dernières prestations honteuses titulaire ? T’es sérieux ? T’as vu le trou au milieu, y’avait 400m carrés de vide, un trou béant dans le jeu, et rien, tu n’as rien fait pendant 90minutes pour remédier à ça.

– C’est là où tu es fort Alex, très fort. Tu avais encore une fois bien vu apparemment, on a manqué de consistance, et pas profité des temps forts. Ta solution ?

– FAIRE UN PUTAIN DE MATCH LINÉAIRE SANS AUCUN TEMPS FORT. UNE PUTAIN DE PERFORMANCE PLUS MOLLE QU’UNE PALOURDE EXPOSÉE TROP LONGTEMPS AU SOLEIL (Thématique grande marée).

– Pas de changement de rythme, pas d’accélération, pas de mouvement, face à une équipe venue chercher brillamment le 0-0 en jouant en 7-2-1, on est resté bien en place tout au long du match. Des passes entre Traoré-Falette et Touré-Perez qui faute de solution (et à un pressing bien mené par les adversaires) reviennent derrière, et puis donc nos deux centraux qui sont obligés d’allonger parce que les 4 blaireaux de devant sont alignés et lèvent la main en attendant que ça balance. Rien, aucune chance, aucun joueur créatif capable d’éliminer son vis à vis pour faire un décalage, alors passer 2 joueurs puisqu’ils sont regroupés, tu imagines qu’ils vont passer…

– Donc pour palier au manque d’efficacité dans nos temps forts, tu as décidé que nous n’aurions pas de temps forts. Habile, très habile. T’avais de la famille dans la construction de la ligne Maginot ?

– Le match s’est donc passé comme prévu, tout comme l’avait anticipé… l’entraîneur lavallois qui lui n’a pas du être surpris de ce qui s’est passé. On a pas mis en danger Cappone, et Thébaux n’a eu qu’à se coucher sur une frappe lointaine à ras de terre. Dans un match dirigé tranquillement, par un arbitre tout à fait correct, qui s’est fait emmerder par des joueurs qui restaient au sol (des 2 côtés, mais un peu plus chez les visiteurs) dans l’objectif d’arrêter le jeu après une action ratée. Mention spéciale à l’arbitre de touche côté Arkéa qui lui par contre était totalement à la rue.

– On passe au bilan, ce que tu en retires ? Tu nous parles un peu de ta performance, de ta stratégie, de ce que tu avais prévu ?

Mets moi une suze aussi steuplé Raymond

– Déçu ? déçus ? c’est tout ? En colère, fâché, énervé ? Non, juste déçu ? Déçu de quoi ? Tu n’es pas ce genre de mec qui adore quand un plan se déroule sans accroc ? Tout était écrit pourtant, comme dans un putain de film avec le meilleur ami noir du flic qui meurt, les scènes de vengeance, la blessure, la femme, le vilain qui est vilain et qui se fait niquer par vanité…

– Non, ce n’est pas vrai, les joueurs qu’on a peuvent faire bien mieux, si tu leur en donnes les moyens. Seulement ceux ci ont aussi envie de jouer, et ils ont compris comment tu fonctionnais, même si ils font un bon match et sont décisifs, surtout ne pas perturber le plan de jeu, sinon c’est le banc, ou pire, la mis au ban.

– Pas de quoi baisser la tête ? Mais justement, si tu la levais un petit peu, pour regarder le match, ce qui se passe, voir que l’adversaire est en chausson, que les centraux adverses n’attendent que les longs ballons à dégager de la tête, que même si notre équipe est bien en place, et qu’arrivés dans nos 35m ils butent sur Touré-Perez, dans leur moitié de terrain ils sont tranquilles, les 6-8 adverses sont dans ces 400m2 de vide, et ont le temps de faire ce qu’ils veulent. Aucun ballon récupérés dans les pieds adverses dans son camp, c’est pourtant ceux là, quand une équipe s’est tournée vers l’avant, qui sont les plus facilement exploitables. Que faire ? Monter Perez ou Touré ? Qu’Adnane ou Courtet descende d’un cran ? Un 451 ne serait pas moins offensif que ce 442 ou que le losange à 3 récupérateurs, et ce néant central serait occupé.

– Aucune révolte, aucune solution. On a joué (non) on a perdu (non plus), mais on a certainement pas gagné. Je veux bien perdre un match 3-2, si c’est pour en gagner 2 ou 3 autres à la place de faire 4 matchs nuls. Un gros « Tant pis ». C’est tout, l’analyse que tu en fais se résume à « Tant pis ».

– Wow, wow, wow, wait a minute. Pourquoi t’as ouvert ta gueule en conférence de presse pour nous annoncer que t’allais mettre la manière si tu partais au fond de toi dans cette optique de pas leur mettre 3-0. C’est pas impossible, même si c’est une belle équipe, avec des bons joueurs et qui est bien en place. C’est quoi ce changement de discours. Tu fanfaronnes (d’ailleurs pourquoi nous coller une fanfare sur la pelouse en début de match ?) et après tu assumes pas ? Poses tes couilles, dis le. J’avais un plan, j’avais des idées, j’ai pas eu les burnes de les mettre en place. Tout l’avant match c’était du vent ? Il faut dire, t’étais pas très convaincant, est ce que les joueurs y ont cru ? J’en doute. Et ça c’est ton rôle. Que tu sois une grosse buse tactique et en coaching ça ne fait aucun doute, que tu sois une grosse feignasse et que tu prépares pas les matchs on a l’habitude. Mais il fut un temps où tu étais un meneur d’homme, si si, c’est vrai, tu as su pousser des groupes, les forcer à aller un peu plus loin, quand ils allaient dans le bon sens certes, mais tu donnais une petite tape dans le dos pour aller encore plus haut. Tu l’as aussi fait, quand on se tournait vers le bas, en L1 cette petite tape, pour nous emmener plus bas, mais c’est ta marque de fabrique, t’es unidimensionnel, tu ne sais que taper dans le dos, après si on est parti dans le mauvais sens, tu ne sais pas changer de cap. Mais là, on était bien parti, t’avais plus qu’à pousser, et tu te mets à tirer sur le maillot pour empêcher les mecs d’y aller… Pourquoi ? Quel intérêt as-tu à tout faire foirer ?

– Essaye avec les qualités, les défauts, si tu les mentionnes, c’est que tu les connais, on peut les mettre de côté, au moins essayer.

– On est toujours au contact (c’est assez fou.) Mais il ne va bientôt plus rester qu’une seule place. On peut la prendre, mais après avoir été prudent, puis y avoir cru, j’en viens à n’en pas vouloir, pas comme ça, pas pour ça.

Pathétiquement votre.

Mèch.

(je vous fait des bisous quand même à vous, faisons du love, kiffons entre nous comme chimène badi) (par contre on est pas obligé de prendre 50kg, puis de s’habiller comme une pute dans un 2e temps)

4 thoughts on “Brest – Laval (0-0) La Penn Ar Bed Académie ne s’est pas marée

  1. Hé ben c’est vraiment un malin le Alex, il a plus qu’a rien foutre et laissé faire!
    Ben oui, quand il prépare c’est nul et le public gueule, donc il prépare rien, va au pmu et aux putes, tire au sort l’équipe, comme ça si ça marche à lui la grande vie!!!

  2. L’astuce c’est qu’il a jamais rien préparé… comme ça, on risque pas de remarquer du changement.

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