Ces matches que vous ne verrez pas, F.C. Barcelone-Real Madrid

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Du beau jeu sur cette pelouse.

Les propos des entraîneurs ont été durs durant ces derniers jours et ce petit jeu ne fait que se poursuivre avant ce quatrième et dernier clasico qui se joue au Camp Nou malgré les protestations du camp madrilène argumentant que la sécurité de leurs représentants ne serait pas assurée.

Les joueurs madrilènes ont dû venir à pied au stade, les pneus du bus ayant été crevés par les Socios barcelonais à l’un des nombreux barrages filtrants qui les attendaient. A noter que la carcasse de l’autocar sera retrouvé totalement démantibulée en banlieue, le prix du métal aidant. Fair-play Mourinho ne s’en plaindra pas. Enfin pas trop. D’après Marca.

L’entée des joueurs se fait toutefois à l’heure, Mourinho se présentant avec un cadeau pour Guardiola, un ouvrage intitulé « le 4-3-3 pour les Nuls ». Guardiola n’est pas en reste avec un bouquet de chrysanthèmes. Des noirs.

A noter la présence aujourd’hui de Fabien Lemoine venu donner le coup d’envoi fictif de cette rencontre avec un T-shirt de soutien à Eric Abidal. L’UEFA lui interdira pourtant de venir sur la pelouse et l’exclura de toutes compétitions internationales pendant trois ans pour cet « acte politique ». Fabien Lemoine avait par ailleurs hésité entre un T-Shirt « nous sommes tous des Abidal » et « contre l’ablation des Abidal ». Il choisit avec un certain manque de goût le premier.

Les compositions des équipes :

Barcelone

Valdes – Alves, Pique, Puyol, Maxwell – Busquets, Keita, Xavi – Messi, Pedro, Villa

Real Madrid

Casillas – Arbeloa, Albiol, Sergio Ramos, Marcelo – Pepe, Xabi, Diarra – Ozil, Ronaldo, Di Maria

Arbitre : De Bleeckere (Flandres).

Temps : seul Daniel Lauclair pourrait nous dire.

Les joueurs des deux équipes, pour mettre un terme à la tension qui habita les trois matches précédents ne se serreront pas la main en début de match mais devront bel et bien se faire la bise, voire danser un slow, a demandé Michel Platini, au nom du fair play. Le Real comme le Barça ont proposé de payer une amende de cinq millions d’euros chacun, ce qui fut exceptionnellement accordé. La somme fut reversée à l’Association Fédérale des Intermittents du Football, l’AFIF, basée aux îles Caïman.

Iker Casillas et Carles Puyol approchent des arbitres pour la remise de fanions, l’échange est courtois :

« Cabron

-Madridista »

Puyol est obligé de se faire soigner, le gardien de la sélection espagnole ayant omis de retirer les lames de rasoir qui bordaient les coutures du fanion madrilène -tradition oblige, argumentera plus tard en riant, le portier merengue- c’est donc Busquets qui se rapproche des arbitres pour le tirage au sort.

L’arbitre sort sa pièce quand soudain, coup de tonnerre, Casillas demande à poser une réserve technique. En effet, la pièce d’un euro étant française et donc proche de la Catalogne, le gardien refuse d’effectuer un tirage au sort avec celle-ci, tronquée et favorable au F.C. Barcelone. Monsieur De Bleckeere, sensible à ce postulat, sort alors deux pailles, l’une étant plus courte que l’autre. Aucune réserve ne vient à l’esprit des deux capitaines, c’est donc le Catalan qui a la plus courte. As tient sa Une. Le ballon sera pour les Madrilènes. Les belligérants se serrent la main mais Busquets se retrouve au sol tandis que le réalisateur était occupé à filmer une loge du Camp Nou où étaient regroupés Mourinho, Ibrahimovic, Eto’o, Didier Drogba et Joan Laporta.

Les Socios catalans déploient un tifo à la gloire de l’équipe de Barcelone, Leo Messi étant figuré en Christ dans une cène nouvelle et néanmoins inspirée par celle de Leonardo Da Vinci, l’entraineur catalan et les onze joueurs moins Maxwell représentant les apôtres, Guardiola se trouvant à la droite de l’Argentin. A cette vue, les Brésiliens du Real se mirent à ronger leurs tatouages, quant aux journalistes présents, leurs pupitres lâchèrent le bruissement de la plume inscrivant dans un espéranto mental « comme un symbole ».

20h 45 : Coup d’envoi donné par Ronaldo à Di Maria qui cherche la touche comme au rugby. Cristiano Ronaldo rentre dans le moitié de terrain adverse.

20h46 : Après la touche d’Alves, Pique donne à Busquets, qui donne à Xavi, qui donne à Alves, qui donne à Busquets qui donne à Keita, qui donne à Maxwell, qui donne à Puyol, qui donne à Xavi…

20h47. qui donne à Alves, qui donne à Busquet, qui donne à Alves, qui donne à Xavi, qui donne…

20h51 : les Barcelonais osent enfin approcher des 30 derniers mètres, Messi ou Pédro décrochant davantage. Maxwell concède finalement une touche.

20h52 : Sur la touche, Xabi Alonso cherche dans la profondeur Cristiano Ronaldo, absolument seul dans la moitié de terrain adverse. L’arbitre signale un hors-jeu évident.

20h53 : Valdes tire le coup franc vers Pique, qui donne à Keita, qui donne à Pédro, qui donne à Xavi, qui donne à …

20h55 : Interception de Diarra alors qu’Alves cherchait Messi. Il lance Di Maria mais Busquets intervient proprement de la main.

20h56 : Pepe, dont la suspension a été levée exceptionnellement à la lecture de son dossier exemplaire et de quelques lettres de menaces vient d’intervenir moins proprement sur Busquets. C’est-à-dire des deux mains. Coup-franc pour le Barça tandis que Busquets se tord de douleur. Protestations des Madrilènes. Xavi pique pour Pedro côté gauche mais le joueur est fauché par Arbeloa. L’arbitre siffle coup-franc pendant que Ramos relève Pedro et que Xabi Alonso dégage le plus loin possible. Début d’embrouilles sur le terrain.

20h57 : Dans la mêlée Pepe en profite pour cracher sur Villa qui croyant recevoir une gifle d’Arbeloa feint le coma. Sergio Ramos le relève mais il est bousculé par Pedro et feint l’agression. Dans le doute, l’arbitre siffle finalement six mètres.

20h58 : Casillas dégage le plus loin possible. Six mètres.

20h59 : Valdes donne à Mascherano qui donne à Busquets, qui donne à Xavi, qui donne à Alves, qui donne à Messi, qui est chargé par Marcelo, réussit à tenir debout et tente une talonnade pour Villa. Le ballon passe entre Marcelo et Diarra, mais Sergio Ramos parvient à contrer le ballon alors que Villa s’extirpait à peine du marquage de Pepe et de Albiol. Touche.

21h00 : Touche d’Alves pour Xavi, pour Busquets, pour Xavi, pour Keita, pour Pique…

21h04 : Petite faute de Xabi Alonso sur Keita. Pepe en profite pour marcher sur le doigt du Malien en faisant semblant de le relever. À l’autre bout de la moitié de terrain, Lassana Diarra fait un chat-bite à Messi pendant qu’Alves crache dans la nuque de Di Maria qui se roule par terre.

21h08 : Xavi tire finalement le coup-franc et lance Maxwell. Touche pour Madrid.

21h10 : Albiol joue la touche vers Xabi qui cherche à tirer le plus loin possible mais n’obtient qu’une touche deux mètres plus loin que la précédente, la ballon ayant été contré par Keita, au pressing malgré sa phalange en moins.

21h12 : Maxwell, auteur d’une prestation en osmose avec ses habitudes est sorti du terrain par son coach qui lui donne une tape amicale sur la fesse et est remplacé par Abidal. Au moment de s’asseoir le Brésilien rate le banc, comme un symbole.

21h13 : Mesut Özil est en possession du ballon, peu habitué, l’Allemand demande en Turc à son équipier Khedira assis sur le banc ce qu’il se passe. Tollé sur la ZDF.

21h14 : Action limpide des Madrilènes, Pepe écrase le pied de Villa, Diarra contrôle mal, le ballon atterrit dans les pieds de Cristiano Ronaldo qui déborde d’abord à gauche. Voyant qu’il a bien trop de solutions, il déborde à droite et décide de frapper fort quelque part, parade de Valdes qui ne suivait pourtant pas trop, occupé à vérifier ses actions de chez La Caixa. Aux neuf mètres, Özil lève les bras au ciel.

21h15 : Le quatrième arbitre annonce quatre minutes supplémentaires, pour se marrer.

21h16 : Xavi passe à Busquets, qui passe à Puyol, qui passe à Piqué, qui passe à Valdes qui n’a plus de solution. Panique dans la défense blaugrana, le gardien est obligé de pousser son ballon en corner.

21h17 : Le corner est frappé directement par Cristiano Ronaldo, six mètres, tandis que tous les Madrilènes avaient plongé dans la surface, plus Pedro et Busquets qui se tenaient la jambe.

21h18 : Xavi est à l’initiative d’une belle action barcelonaise : une-deux avec Busquets qui vient récupérer la gonfle dans les pieds de Keita, parce qu’il ne faut quand même pas déconner, qui retrouve Xavi, légèrement décalé sur la droite des buts. Profitant d’avoir baissé le short de Ramos, Villa contrôle dans l’axe, décoiffe le défenseur espagnol, passe en retrait à Messi qui tente le petit pont sur Marcelo en faisant une roulade, le Brésilien lui coince la tête entre ses cuisses et annihile l’action barcelonaise.

21h19 : mi-temps au Camp Nou, Abidal rejoint ses partenaires sur civière réfrigérée.

Dans la zone mixte, Guardiola explique son coaching avec calme : « Non, imbécile, j’ai pas sorti Maxwell sur ce match parce qu’il n’est pas bon, il est né pas bon »

De son côté Karim Benzema explique qu’il se sent bien en jambes et qu’il a retrouvé toute ses sensations.

La télévision espagnole choisit de faire le point sur la première mi-temps et notamment de la désignation de l’arbitre du match aller, de la hauteur de la pelouse et du sponsor du Barça.

Dans sa loge, Mourinho. A présent rejoint par Roman Abramovitch et Massimo Moratti, une partie de fléchettes s’est ouverte dans la bonne humeur générale. Aitor Karanka, lui, jette des morceaux de papiers griffonnés dans la zone mixte derrière son passage en sifflotant, l’air de rien.

La télévision anglaise trouve que le jeu du Real n’est pas si physique que ça et prépare consciencieusement la demi-finale entre Manchester et Schalke, Alan Shearer soulignant l’importance de ne pas se faire défoncer par ces salop… battre par ces chaleureux voisins allemands.

La télévision italienne, elle se trouve dans la loge de Mourinho où elle ne couvre pas l’événement en solidarité avec ce qu’elle a toujours reconnu comme « un génie ».

La télévision française, elle propose à tout passionné de se détendre devant une lessive à la pomme et de recruter un nouveau lave-vaisselle plus performant.

21h30 : Reprise à Barcelone, les Madrilènes refusent de changer de camp expliquant à qui veut l’entendre que le vent ayant tourné, il serait injuste qu’ils le subissent une seconde fois dans le jeu. Devant le recours technique que les Madrilènes brandissent, les officiels de l’UEFA répondent que bon, ils sont bien gentils, mais du vent au Camp Nou… Les Madrilènes admettent que la ficelle était un peu grosse, tape amicale de Pepe en souriant à l’officiel, Mr. Sergi Puig y Cadafalch, le Portugais est logiquement expulsé.

21h31 : Tandis que Sergio Ramos est occupé à ajuster son corset, Messi en profite pour le semer tandis que Villa le traite de « métrosexuel de bas étages » ce qui termine de démobiliser le Madrilène.

21h34 : Alors que Ramos est prêt à débattre avec Villa sur la question des crèmes de nuits aromatisées, le décalage est fait ; de l’autre côté, Dani Alves, qui s’était déguisé en défenseur depuis le début de la partie, centre à Messi seul face à Iker Casillas.

21h44 : Le gardien jette alors son portable -avec lequel il tentait de vérifier que Sara Carbonero ne se trouvait avec personne, ce qui n’est pas évident avec des gants- et sort au devant de l’Argentin. Voyant les angles parfaitement bouchés, Messi montre alors la discussion MSN qu’il a eu avec la belle de l’Espagnol, décontenancé, malheureux, anéanti, le portier entre en dépression et laisse Messi marquer, 1-0, ag. 3-0.

21h45 : Granero fait son entrée en lieu et place de Lassana Diarra, jugé inutile par un papier laissé par Karanka prêt du banc catalan, Benzema sourit.

21h46 : Granero se blesse gravement, sur un léger contact avec Xabi Alonso qui s’était trompé. Adebayor fait son entrée. Benzema sourit.

21h48: Carles Puyol, bien pressé par Adebayor est obligé de reculer vers Eric Abidal. Ce dernier, gêné par son respirateur artificiel tarde à relancer, Cristiano Ronaldo s’empare du ballon. Adebayor au point de penalty et Di Maria venu soutenir le Togolais sont démarqués mais le Portugais préfère frapper fort dans la poitrine du défenseur français qui reste au sol. Hilarité du côté du banc madrilène, sauf Benzéma qui semble bloqué, admiration du côté des commentateurs anglais qui décryptent la scène avec méthode.

21h52 : Adebayor se blesse gravement en faisant une tête. Coup du lapin, Benzema est finalement demandé pour rentrer mais celui-ci ne peut plus sortir de son siège, ses bras étant enfoncés jusque mi-coude.

21h55 : Mourinho se rend compte entre deux petits fours que le match a commencé, puis éclate de rire.

21h56 : Abidal se relève enfin, la partie a continué sans lui pendant ce temps, sans que personne ne se rende réellement compte de son absence, sauf Fabien Lemoine qui était parvenu à rentrer dans le Stade déguisé en foie et expliquant faire partie du staff catalan.

21h58 : Perte du ballon de Di Maria, Dani Alves, après lui avoir craché dans le cou, lui pique la gonfle, accélère, s’énerve, consulte son compte en banque et envoie une puissante transversale de rage de voir que son contrat n’a pas été réellement revu à la hausse. Abidal est à la réception. Au foie.

22h03 : Guardiola décide de sortir Messi, qui a déjà marqué, remplacé par Bojan avec qui il veut vérifier s’il est réellement le meilleur coach du monde. Abidal souffre.

22h08 : Le siège de Benzema a été détruit par une équipe de démineurs, le Français peut entrer sur le terrain. Dans sa loge, Mourinho, paille au nez, est hilare.

22h14 : Abidal se relève mais est immédiatement piétiné par Carles Puyol qui n’y voyait vraiment rien. Piqué, pour le consoler lui met son chewing-gum dans la bouche.

22h17 : Keita est à quatre pattes dans la pelouse, à la recherche de sa phalange, comme un symbole de Madar handballeur. Il est remplacé dans la foulée par Mascherano qui lui montre son onzième doigt au passage, comme un symbole d’exemplarité footballistique.

22h18 : Iniesta, présent dans les tribunes, mange le sandwich au chorizo que lui a préparé sa maman.

22h20 : Au fait, 1-1 (ag.3-1) but de accordé à Benzema parce qu’il pigne : pendant que le réalisateur cherchait sa phalange avec Keita, Piqué fit un bon contrôle d’après lui, le ballon frôla donc sa cheville gauche, auto-petit pont, Puyol qui ne voit pas où sont ses buts dégage fort puissamment directement sur Abidal qui souffre avant que la balle n’aille se loger dans la lucarne de Valdes qui s’en foutait.

22h21 : Xavi passe à Mascherano, qui temporise avant de passer à Busquets qui passe à Puyol, qui passe à Piqué qui revient vers Puyol, qui passe à Alves, qui passe à Busquets…

22h28 : qui passe à Marcelo, qui repasse à Pedro bêtement, pris qu’il était par le rythme de la partie. Dans sa loge Mourinho sabre un Salmanazar.

22h29 : Un streaker fait son apparition sur le terrain, il s’agit de Fabien Lemoine, totalement nu, venu à la rencontre d’Abidal pour lui donner son fameux T-shirt. Le Français, d’ailleurs, qui peine à se relever de l’autre côté de la pelouse. Ivan Klasnic, en direct de la télévision allemande, applaudit debout mais pas longtemps.

22h34: Sur un ballon en profondeur de Xabi Alonso, par-dessus la défense, Di Maria et Cristiano Ronaldo suivent la même course, se touchent et plongent en même temps, l’arbitre ne bronche pas. Les journalistes de Marca accordent la note de 9,8 au duo synchronisé pendant que Benzema explique à David Astorga qu’il ne sentait pas ce coup, même s’il est en jambes.

22h36: Changement côté Catalan, où Bojan est remplacé par… Fabien Lemoine qui a réussi à signer un contrat de deux heures avec le Barça juste avant le coup de sifflet final. Guardiola déclare même que c’est un devoir pour un club comme le F.C. Barcelone de faire ce genre de choses, pas comme d’autres en face qu’il ne citera pas. Le milieu de terrain breton se positionne contre Abidal, tout contre.

22h39 : Le quatrième arbitre annonce quatre minutes de temps additionnel et donc déjà écoulées depuis une bonne demi-heure. Les officiels de l’UEFA s’interrogent, les deux clubs déposent une réserve technique en même temps. Dans le doute, la fin du match est sifflée, le F.C. Barcelone se qualifie pour la finale.

22h40 : Mourinho a déjà quitté l’Espagne pour tenter de conquérir le monde depuis sa base lunaire, apprend on par l’AFP. Pep Guardiola, lui, feuillette déjà le livre qu’on lui a offert.

 

Rico Di Mecouille.

14 thoughts on “Ces matches que vous ne verrez pas, F.C. Barcelone-Real Madrid

  1. Bonne idée la première mi-temps d’une demi-heure.
    L’arbitre devrait avoir le droit d’écourter le match quand on s’emmerde.

  2. Excellent ! J’ai peur que certaines séquences ne s’avèrent pas fictives, on risque d’en vivre quelques unes ce soir.

  3. Hélas je crains que non , ce ne soit pas une blague…
    Je rejoins Radek ! Comment of the century .

  4. « Les belligérants se serrent la main mais Busquets se retrouve au sol tandis que le réalisateur était occupé à filmer une loge du Camp Nou où étaient regroupés Mourinho, Ibrahimovic, Eto’o, Didier Drogba et Joan Laporta. » Mention spéciale pour celle-la.

    C’est du tout bon , par moment de l’excellent.De loin le meilleur resumé d’un classico que j’ai lu. Par contre dommage que ce soit resté anonyme. Qui que tu sois vivement le prochain!

  5. « 22h21 : Xavi passe à Mascherano, qui temporise avant de passer à Busquets qui passe à Puyol, qui passe à Piqué qui revient vers Puyol, qui passe à Alves, qui passe à Busquets…

    22h28 : qui passe à Marcelo, qui repasse à Pedro bêtement, pris qu’il était par le rythme de la partie. Dans sa loge Mourinho sabre un Salmanazar »

    Mon passage préféré.
    Chapeau Rico

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