Adieu l’ami, comment va ? A la Croix de Savoie Académie, c’est l’ascenseur émotionnel depuis une semaine, on est sur les dents suite à l’annonce d’un éventuel départ en prêt de Gianni Bruno. Cette nouvelle, tombée la veille du match académisé céans, venait éclairer une semaine pour le moins morose jusqu’ici, à tel point que mon alcoolyte Diot-Maid en était tout mélancolique. Force était de constater que les progrès entrevus depuis la prise de fonction de Revelli avaient posé des RTT pour la rencontre contre les Auxerrois tant la faillite fut collective et totale. Du coup on claque des fesses avant de recevoir une équipe parisienne dont la seule différenciation avec les autres de son espèce est la dernière place. Mais comme on n’a pas gagné, pire que ça, pas marqué à la maison depuis début novembre, et les visiteurs ayant beau être coachés par James Blunt, je ne suis pas spécialement serein avant l’annonce de la compo.

Les gaillards :

Le 4-4-2 est reconduit, ce qui à mon sens n’est pas une mauvaise chose, on va bien finir par trouver des automatismes. Durand dans les buts, j’aimerais qu’on teste Kacou mais son heure viendra. On aligne la défense la plus expérimentée possible, façon élégante de dire que tous les vieux sont alignés. Après un séjour à droite et suite au retour de Kassim, Fall passe à gauche. Appingandoye se fait prendre la place par Angoula et si ce n’est pas particulièrement rassurant, ce n’est pas non plus illogique. Au milieu, Revelli a bien vu que mettre Gustavo sur un côté empêchait l’alignement des planètes nécessaire pour obtenir une victoire, du coup il le remet à la droite de Dieu, descendu jouer parmi les hommes sous le pseudonyme de Tejeda. L’aile droite pour Kamin et la gauche pour Hoggas, dont les performances depuis quelques semaines ne foutraient même pas la gaule à un ado en chaleur. Devant, Barbosa enchaîne les matchs comme moi les périodes de chômage, et Saint-Louis fête sa première titularisation. Notons que des joueurs comme Centonze et Sorlin ne font même pas partie du groupe.

Le match :

Les matchs des Croix de Savoie sont d’une prévisibilité dont seules la mort et les impôts peuvent se targuer : on fait une entame de rencontre hésitante durant laquelle on se fait dominer, mais malgré deux-trois slips noircis on n’encaisse pas de but. Dans ce genre de cas, on gagne trois fois sur quatre. Surtout que pour une fois on va concrétiser un (simili) temps fort par l’intermédiaire du petit nouveau : corner, déviation de Betao, et la gonfle rebondit sur Saint-Louis vers le fond des filets. C’est moche, mais comme avec le laideron que tu chopes en fin de soirée, ça compte quand même. Et on a plutôt bien fait d’en profiter parce que ce sera notre seule occasion de la première période alors que dans le même temps le PFC va mettre la pression sur les buts d’un Durand plus chanceux que vif. Les attaquants d’en face sont petits et vifs, ils bougent beaucoup mais tirent dès qu’ils peuvent, résultat ils en foutent partout mais pas au fond. Comme ma bite.

Mi-temps et encore une fois, on est tellement passé au travers des gouttes que je suis plutôt serein pour la suite.

La deuxième période sera plus équilibrée au niveau des occasions, voire même plutôt en notre faveur grâce à quelques montées bien senties de Gustavo notamment, ou suite à un raid solitaire de Saint-Louis qui nous a fait nous rappeler que oui, il était possible pour un attaquant de courir vite et de dribbler des défenseurs. Incroyable. Après je dis pas qu’on n’a pas eu un ou deux coups de chaud, notamment sur une action identique à celle qui amène le but contre Metz, à savoir grand centre venu de notre droite (Angoula trop loin de son attaquant) plat du pied. Sauf que là ça finit dehors. Va falloir se pencher là-dessus tout de même. Enfin bref, le match se termine sur un niveau technique digne d’un match entre le 16e et le dernier de L2, et l’arbitre met fin au supplice.

1-0, premier but et première victoire au Parc des Sports depuis que Moké nous a quitté, l’hommage rendu par l’Editeur, ce bel homme, pendant la cérémonie des Van Nobel a fait du bien à tout le monde.

 

La situation :

Mise à part la victoire nîmoise, tous les résultats des équipes de deuxième partie de tableau nous sont favorables, c’était une riche idée de gagner ce match. Nous revoilà à quatre points de la zone rouge mais pour combler l’écart y’a toujours un petit trou devant nous, ce qui est assez motivant. Attention quand même, vendredi ce n’est pas que ravioli, c’est aussi un Red Star 4e et déjà assuré du maintient qui se profile. Méfiâte.

Les notes :

Durand : 2/5 : N’a pas encaissé de but, mais c’est plus grâce à l’imprécision adverse qu’à ses parades.

Abdallah : 3/5 : Bon retour de Kassim qui n’a globalement pas trop merdé derrière et est monté quelques fois devant.

Betao : 3/5 : Les charnières passent, lui reste. Aussi costaud qu’Angoula, mais en plus rapide.

Angoula : 2/5 : On l’aime Aldo, mais c’est toujours à la limite.

Fall : 2/5 : Il a pris la foudre deux-trois fois en première période et on ne l’a pas trop vu devant. Mais bon, il venait de changer de poste.

Kamin : 3/5 : Kamin… Kamin ! Allez viens… c’est pour rire Kamin…. Kaaaamin ! Allez viens ! Allez… Tu vas pas rester seul dans ce bois hein…

Campanharo : 4/5 : Gros match de Gustavo qui s’est beaucoup projeté vers l’avant, ce qui aurait pu aboutir à un but ou deux s’il avait eu plus de réussite sur ses frappes.

Tejeda : 4/5 : Après avoir marché sur l’eau, il a marché sur ses adversaires. Demain, le monde.

Hoggas : 2/5 : Se pose trop de questions. Ou pas assez. En tout cas pas les bonnes.

Barbosa : 2/5 : Ces coups de pied arrêtés, c’est plus possible. Et je dis ça alors que c’est lui qui botte le corner du but.

Saint-Louis : 4/5 : Ouai, grosse note pour son premier match, mais il est tellement porteur d’espoir… Pis bon, il a montré plus en 86 minutes que Bruno depuis le début de saison.

Les remplaçants : 

Sanson (Barbosa, 71e) : C’est le cycle de la vie, quand un vieux meurt, un enfant naît.

Mensah (Kamin, 83e) : Pour bétonner.

Keïta (St-Louis, 86e) : Pour l’amour du LOL.

Le coach :

Des choix forts dans la constitution de son groupe avec notamment Soares, Appingandoye, Sorlin et Centonze laissés dehors, mais la stabilité au niveau du plan de jeu avec la reconduite du 4-4-2 dans lequel Tejeda et Gustavo font la pluie et le beau temps : on va finir par avoir une équipe compétitive.

Tu peux venir discuter compo ou tactique avec Pascal Diot-Maid et ton serviteur, pour plus d’info sur les Croix de Savoie tu peux passer chez etgblog.com et pour l’avant et l’après-match, c’est chez couleurcroix.com.

Arvi l’ami.


Franck Ripoux.

3 thoughts on “eTG – Paris FC (1-0) : la Croix de Savoie Académie reprend le contrôle.

  1. Au contraire Kimberly, notre académie n’aura jamais été aussi active que durant ce mois de janvier.

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