Ca y est. Putain CA Y EST, on y est. Le G R A N D S T A D E.

Stade des lumières, Grand Stade, Parc OL, Jordan Ferri Arena, on l’appelle comme on veut mais le voilà enfin sorti de terre.

Jean-Michel a réalisé son rêve, Vinci un gros bénef et dire que pendant ce temps, Gourcuff se fait tacler par ses coéquipiers handicapés à Rennes…

Jean-Michel en route vers les étoiles

Pour me féliciter de mon haut niveau d’académicien, j’ai décidé de m’offrir un aller-retour pour Lyon ainsi qu’une place pour ce premier match, parce que c’est pas notre Editeur, aussi bel homme soit-il, qui allait nous payer ça.

40€ de place et 60€ de TGV plus tard, me voici dans le tram à Part-Dieu, direction la ville natale de Rachon : Décines, là où le gros cul de Mapou va désormais pouvoir s’exprimer.

 

 

 

Après 20 minutes de tramway blindé de gamines qui disent « pélo » et qui se sont marqué « ASAB » sur les phalanges, nous voici devant la bête, qui est de bien belle composition.

Comme un Stéphanois un jour de convocation à Pôle Emploi, je suis vite entraîné vers le grand OL Megastore parfaitement situé mais aussi rempli que Louis Nicollin.

Tout est fait pour qu’on puisse claquer notre bel argent de bourgeois de la Presqu’ile, maillot collector, écharpe collector, coques de téléphone, ne manquent que les slips et les vibromasseurs Alexandre Lacazette et la fête aurait été totale.

« Ô stade lumière… »

Après avoir quitté la horde de zombies et de supporters à queues de rats, on décide de rentrer dans le stade.

Et c’est à ce moment-là que les mots « ce sera le Disneyland  du football » prennent tout leur sens, car on vient de s’engager dans 30 minutes de queue avant d’accéder à la fouille. Heureusement, les mots « queue » et « fouilles » ne prendront, eux, pas tout leur sens.

Passée cette demie-heure en excès de vitesse sur l’autoroute du délire, on entre enfin dans le stade, où de gentilles extras mal payées nous placent dans nos gradins supérieurs, de bien belles places avec une vue encore plus belle que celle que j’avais sur le Lac de Côme lors de mes vacances en Mai dernier.

La fouille, allégorie.

Merci Jean-Michel.

 

Alors que tout le monde prend des photos, des selfies et profite de la magnifique connexion 3G/4G/WIFI promise par l’OL (dont aucune des 3 options citées ne fonctionnait), le nouveau speaker essaie de se faire à son nouveau boulot, bien timidement.

Le public est tellement pris par ses selfies qu’il en oubliera presque de mettre un peu d’ambiance lors de l’annonce des joueurs (je vous cache pas que je me suis senti un peu seul au moment d’appeler « enculé » chaque joueur troyen).

SUPPORTERS LYONNAIS EST-CE-QUE VOUS ÊTES LA ?

Mais une fois les joueurs arrivés (et une fois que le reste du public a passé sa demie heure à la fouille), le stade se réveille enfin, les représentants des Kop viennent nous faire un petit speech de règles à respecter pendant le match et sur comment bien sucer nos chers dirigeants, puis le match commence enfin après un bien joli AHOU.

On va pas se mentir, l’ambiance était plus à la découverte du stade qu’à mettre le feu autour du match, de par l’absence de réel niveau et d’intensité sur le terrain, mais aussi par le fait que le club avait tout misé sur le côté évènement « autour » de ce match contre l’ogre troyen.

Il parait que les toilettes étaient en sale état, personnellement j’ai passé quelques super secondes dedans.

Alors quand la lanterne rouge égalise et que les Gones se font dessus comme de vulgaires Gary Lineker, c’est une sale soirée qui se dessine (à Décines !!!!!!!!!!§§§ !!!!). Heureusement que Rachon, Jojo et l’immense CB9 viendront laver l’affront et offrir une victoire aussi mémorable que le DJ Set du mauvais sosie de Coolio fera après le match.

Bravo à Jean-Mi de nous avoir calé cette première face à Troyes, sans doute son meilleur coup depuis Fabian Monzon.

 

 


L’architecture– 4/5. Solide et imposant, le Parc OL fait largement le taf, même s’il est loin de la bizarrerie architecturale de Gerland, il a clairement de la gueule. Presque autant qu’un but de Jojo Ferri.

L’accès – 3/5  C’était clairement la merde pour se rendre au stade en transports publics. Entre la communication pourrie autour des billets de navettes spéciales qu’on a tous ratées et sur les trams «normaux », on a galéré pour trouver la bonne solution.

Le super stade 100% connecté- 0/5. Au stade de Montmerle-Sur-Saône je suis en 3G, mais par contre au Parc OL même en Edge on capte rien. Clairement déçu de ne pas avoir pu commander ma bière depuis mon joli fauteuil rouge.

Nabil Fekir testant l’appli My OL

L’acoustique – 4/5.  J’avais pas entendu un truc aussi bien sonner depuis ma dernière sonnerie au lycée en 2006. Par contre se prendre un but pendant un « AHOU », c’était très bien vu.

Le AHOU a particulièrement bien résonné dans le nouvel écrin

Le placement- 4/5. Même en supérieur latérale (à la limite du virage), on voyait tout super bien, contrairement à des petits stades publics de clubs pauvres comme le Parc de Princes.

Les animations – 3/5. Un peu déçu par les hologrammes d’enfants à la mi-temps. 40€ pour voir des nullos mettre des lucarnes à des gardiens de 1m40, si j’avais su je serai juste allé voir un Five avec les mecs de Hors Jeu. Par contre super idée d’animation de mettre un entraîneur qui a réussi à se planter à Villefranche, c’est important de respecter les quotas COTOREP.

C’était un peu n’importe quoi le challenge Hyundai

 

Will I Am 5/5 Je rigole, j’étais déjà dans le TGV au moment où il a commencé son show.

Académicien fuyant un concert de Will I Am

Le speaker – 3/5. Sors toi les doigts gros, t’es plus sur Radio Calade là.

Les Kops – 4/5. Entre l’envie de bien faire et les restrictions sécuritaires imposées par le club, les kops ont fait du Christophe Jallet. C’est propre, ça dépasse pas, mais ça fait le taf.

Le OL Store  2/5 Si j’ai envie de faire la queue entouré d’obèses à queues de rat, je vais à Saint-Etienne, pas à Décines putain.

Bernard Lacombe en signature à l’OL Store

Les employés – 2/5. Les mecs de la fouille ont fait des blagues nulles, les mecs du vestiaire à l’entrée avaient l’air ivre et les filles qui nous ont placés étaient très sympa, malgré une légère poussée d’acné pour l’une d’entre elles. Seal pour elle.

Les finitions – 1/5 Jean-Michel tu vas me faire le plaisir de faire passer un coup d’aspirateur dans les escaliers parce que là le platre en poudre par terre, c’est indigne de la deuxième académie d’Europe.

La famille d’Anthony Lopes, venue filer un coup de main pour livrer le stade plus tôt que prévu.

Jean II Makouille

13 thoughts on “La Gones Académie note le Parc OL

  1. La photo « Ô stade lumière… » il va falloir que quelqu’un me l’explique avec beaucoup de patience et de pédagogie parce que là, tout de suite, j’aurais tendance à dire que je suis plutôt favorable à l’extinction de l’espèce humaine.

  2. L’accès – 3/5 C’était clairement la merde pour se rendre au stade en transports publics. Entre la communication pourrie autour des billets de navettes spéciales qu’on a tous ratées et sur les trams «normaux », on a galéré pour trouver la bonne solution.

    Je comprends maintenant pourquoi les joueurs de l’OL sont surcôtés…

  3. Pas con, ça, l’insonorisation des toilettes à base de serviettes hygiéniques.
    Et ça préserve la planète, en plus.

  4. C’est drôle, j’avais une place à peu près similaire (même prix. Pas loin du parcage visiteurs).

    Moins de galère pour se rendre au stade avec mon cousin: métro jusqu’à la Soie et pendant qu’on poireautait pour le T3, les mecs des TCL sont venus mendier notre présence pour les navettes, ils les faisaient partir à vide…

    Un quart d’heure plus tard, oui le stade a de la gueule, oui, la boutique est immense et pleine de touristes, oui, la fouille a pris trois plombes.

    Vu l’horaire, je n’avais pas pu bouffer en sortant du taf, donc je me dis que ce serait bien de faire craquer ma part d’héritage de mes grands parents pour m’offrir un burger qui sera forcément dégueu. Pas de surprise, c’est cher et pas bon. Surprise, la commande sur l’appli OL PARC n’est pas lue par leur machine en caisse (ouais, tu prévois un stade, et pleins de boutiques, mais tu prévois pas de quoi lire les reçus de commandes… Branleurs du service monétique…). Donc il a fallu poireauter à la mi-temps pour faire la queue comme tout le monde parce ces abrutis oublient qu’on peut commander sur son portable du stade et ne rouvrent pas les files d’attente spécifiques…

    Je me suis barré pendant le concert de Machin. Visiblement, j’étais loin d’être le seul…

  5. Quand mon fils sera plus grand j’irai au moins une fois, et je claquerai du fric dans la boutique, j’ai honte :-(

  6. C’est moi ou j’ai pas vu la blague ?
    Ah merde c’est de l’auto dérision ?
    Euh bah non plus en fait…

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