La Jup’ : Anderlecht/Dortmund (0-3)
Die Fessée.
Salut les filles !
Retour de la Ligue des Champions aujourd’hui. Anderlecht affronte Dortmund. Bon. Autant on croit sincèrement à la 3ème place, autant ça ne signifie pas qu’Anderlecht va bouffer le Borussia, même si celui-ci n’est pas au meilleur de sa forme. Mais après tout « sur un match tout est possible, vous savez, dans le football tout va très vite ».
Lors de la première journée, le RSCA a décroché un nul frustant sur la pelouse du Galatasaray, tandis que le BVB a baisé les Gunners.
Les compos :
Praet et Nuytinck étaient incertains. Ils sont finalement tous les deux titulaires. Besnik Hasi abandonne le 4-2-3-1 qui a quasiment marché à la perfection en Turquie pour un 4-4-2. Praet retrouve le côté gauche où il a excellé durant les playoffs de la saison dernière. En l’absence de Vanden Borre, Najar est reconduit au poste d’arrière droit.
Quatre changements par rapport au XI qui a perdu à Schalke le week-end dernier : Durm, Hummels, Ginter et Ramos sont remplacés par Schmelzer, Sokratis, Kehl et Kagawa.
Le match :
-3’ Joli fail sur l’hymne de la Ligue des Champions. Seules les 10 dernières secondes étaient audibles.
1’ 42 secondes de jeu, et Tielemans intercepte son premier ballon du match. Ballon d’Or !
3’ BUT POUR DORTMUND !
Long dégagement de Weidenfeller. La relance est compliquée et Dortmund récupère le ballon dans le rond central. Defour sort pour être le premier presseur. Eliminé en 2 passes, il n’est pas couvert par Tielemans, qui était monté pour empêcher une relance courte au départ de l’action. Kagawa se retrouve libre à 25m des buts. Sa balle piquée pour Immobile est parfaite, la finition également. 0-1 !
9’ D’une astucieuse déviation, Suarez lance Mitrovic pour un face-à-face. Il est signalé horsjeu.net, à tort.
10’ ET QCM !
Dortmund va beaucoup trop vite pour Anderlecht. Sur un petit périmètre, Kagawa et Großkreutz font la différence. Ce dernier sert au 2ème poteau Aubameyang :
A – Je fais un plat du pied – sécurité pour le 0-2 après 10mn. Ca ne doit pas être un problème pour n’importe quel footballeur professionnel, alors un qui joue à Dortmund j’te dis pas.
B – Je fais un plat du pied – insécurité pour apparaître dans les « Best of football fails » sur Youtube, rendre hommage à la Jupiler Pro League et à mon grand frère Willy, passé par la D2 belge il y a quelques saisons.
15’ Au duel avec Conte, Kehl lance involontairement Praet pour un face-à-face avec Weidenfeller. Sans contrôle mais en marquant un temps d’hésitation, il tente une frappe puissante, détournée en corner par un arrêt-réflexe du gardien. C’était en plein sur lui, à hauteur de la tête. Assez mal joué.
18’ Les 3 milieux offensifs dézonent beaucoup. Ici, Immobile décroche tandis que Großkreutz vient apporter le surnombre dans l’axe. Il est servi et remet dans l’axe en première intention à Aubameyang, dont la reprise cadrée est repoussée du pied par Proto.
27’ Excellent appel croisé d’Aubameyang et joli contrôle. Il a l’occasion de défier Proto mais, ne voulant pas qu’on le prenne pour quelqu’un qu’il n’est pas, il préfère attendre que la défense se replace avant de lui passer gentiment le ballon pour qu’elle puisse se dégager. Un geste d’une générosité rare.
30’ Najar intervient brillamment devant Aubameyang. Dans la foulée, la demi-volée de Schmelzer bute sur Proto.
35’ Dortmund étouffe Anderlecht avec un pressing très intense qui pousse les Mauves à la faute technique. La ligne de récupération est très haute. Le Béfaobé est toujours en supériorité numérique dans l’axe et y attire ses adversaires (cf le placement très axial de Praet et Conte sur le but), créant des espaces pour les latéraux. Les lignes s’étirent alors et Kagawa tente alors toujours de trouver l’offensif qui a déclenché son appel.
Mi-temps. Anderlecht n’est pas ridicule mais peine à ne pas être sous pression. Le pressing allemand empêche toute relance correcte, ou isole le receveur. Suarez et Mitrovic ne participent que trop peu aux tâches défensives.
48’ Praet s’infiltre mais marche sur le ballon. Dur apprentissage du football.
52’ Nouveau bon appel d’Aubameyang, et nouveau bel arrêt de Proto.
53’ Le repli défensif de Dortmund est épatant. Sur ce contre lancé par Praet, Suarez a la possibilité de défier en un contre un Piszczek. Il patiente un peu trop et 2 secondes plus tard, 7 jaunes sont déjà derrière le ballon.
57’ Anderlecht arrive enfin à construire depuis quelques minutes. Les ailes sont mieux utilisées et Suarez se rend enfin disponible en décrochant. En reprenant le système de jeu qui a le mieux fonctionné cette saison en fait.
62’ La possession n’est d’ailleurs plus que de 52% pour le BVB, contre 58% à la pause.
64’ Au lieu de mettre le coup de tête qui s’imposait, Mitrovic tente le contrôle de la tête. C’est ridicule et Weidenfeller s’empare du ballon.
69’ BUT POUR DORTMUND ! Piszczek est servi côté droit. Il avance tranquilou bilou sans être attaqué. Tout juste entré en jeu, Ramos coupe le centre du Polonais et trompe la grande gueule. 0-2 !
72’ Le 0-3 est proche sur une action quasi-similaire, cette fois-ci sur un centre venu de la gauche. Aubameyang coupe, ça passe au ras du potal.
74’ Mitrovic tente de nouveau ce qu’il a lamentablement raté il y a 10 minutes. Cette fois-ci, son contrôle de la poitrine lui permet de se débarasser de son adversaire au marquage. Sa frappe croisée du gauche heurte le poteau. Surpris, Defour ne peut reprendre.
77’ Ce poteau semble avoir assommé les Anderlechtois. Defour, Tielemans et Praet sont sur les rotules, après avoir beaucoup couru pour pas grand-chose.
79’ BUT POUR DORTMUND ! Aubameyang est lancé dans la profondeur. Il percute et sert à Ramos. Sur sa prise de balle, il élimine Nuytinck et trompe Proto. 0-3 !
80’ C’est sévère pour Anderlecht, mais Dortmund profite simplement de la fatigue entraînée par son jeu très intense.
81’ Proto évite le 0-4 alors que son équipe est coupée en 2.
90+4’ Terminé. Bon, ben 0-3 pour premier match à domicile. Comme la saison passée face à l’Olympiakos. Du coup, on peut y voir une forme de progrès, non ?
Anderlecht a été combattif, mais n’a pas suffisamment montré son collectif, notamment en phase défensive. L’absence de travail du duo offensif mettait en danger les milieux. Ceux-ci devaient donc prendre des risques, ce qui exposait à son tour la défense. Dortmund était supérieur sur tous les plans, mais la résistance belge face aux Allemands fut meilleure qu’en 1940.
Dans l’autre match, Arsenal a explosé Galatasaray. Les Gunners sont d’ailleurs les prochains adversaires des Mauves, le 22 octobre au Constant Vanden Stock.
Les notes :
Proto (4/5) : il ne peut rien faire sur les buts encaissés et en fait 4 décisifs.
Deschacht (3/5) : match sérieux, propre malgré ses limites.
Nuytinck (1/5) : pas aimé. Rarement rassurant.
Mbemba (3+/5) : souvent bien placé. Il continue de m’impressionner. Je lui reproche quand même une perte de balle un peu rapide et inutile sur l’ouverture du score. Il n’y avait pas lieu de se précipiter.
Najar (3/5) : hormis sa couverture sur le but d’Immobile, il a fait un match tout à fait correct. Il a tenté des montées, il a sauvé son équipe devant Aubameyang. Athlétiquement, c’est toutefois problématique.
Praet (3/5) : des choix intéressants, une belle combativité. On l’a vu descendre très bas à la construction.
Defour (1/5) : bon, sa prestation valait peut-être un 2, mais je suis plus sévère par rapport au statut qu’il doit avoir dans cette équipe. Je ne l’ai pas vu gueuler sur ses attaquants qui se touchaient la nouille pendant que les autres morflaient.
Tielemans (2/5) : forcément, quand on se retrouve avec Kagawa, Großkreutz, Immobile et Aubameyang dans sa zone, c’est déjà beaucoup plus difficile de briller.
Conte (1/5) : complètement invisible.
Suarez (1/5) : 0 pour la première période, +1 pour la 2ème où on l’a un peu plus vu. Bon jeu de corps. Ca n’a servi à rien, mais c’était pour lui trouver une utilité sur ce match.
Mitrovic (0/5) : je me suis récemment fait engueuler parce que je n’étais pas choqué par la non-titularisation de Mitrovic lors de Serbie-France. Le mec est nonchalant au possible, est grossier balle au pied, ne s’impose pas dans les airs. En championnat, il plante tout en étant invisible. Sa frappe sur le poteau, c’est sa meilleure action en 8 matchs de Ligue des Champions. Alors qu’au coup de sifflet final les supporters ont applaudi la combativité de leur équipe, Mitrovic est le seul à s’être fait siffler, lors de son remplacement.
Jean-Marie Pfouff.
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Mon compère Bart Van den Van Krrr, ce Bel Homme, est aussi iciet là.
En fait, quand on dit que tout va très vite dans le football, on parle du jeu de Dortmund ?
P.S : #BringBackMbokani
Exactement. On n’a pas vu grand-chose passer.
Anderlecht aurait en effet au moins 3 points avec Mbokani titulaire. 7 milliards de personnes rient, 11 millions acquiescent.