Juventus – Fiorentina (2-0) : La Bianconero académie livre ses notes

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Michel, incorruptible du beau jeu.

Les notes : 

Buffon 4/5 : présent en début de match lorsqu’il fallait calmer les ardeurs de la Viola, que ce soit sur une frappe de Jovetic ou sur diverses sorties bien inspirées. #TeamIncorruptible.

Barzagli 5/5 : Intouchable. Le célèbre « Vous ne passerez pas » de Gandalf lui sied à merveille tant il n’a laissé aucune possibilité à ses adversaire

Marrone : purée, figurez-vous (CJP me pardonnera d’emprunter son accroche préférée) que je n’ai rien noté à son sujet. Par conséquent, vous êtes libres de compléter son évaluation dans les commentaires.

Peluso 3/5 : à la lecture des compo, un côté gauche composé de Peluso et De Ceglie avait de forte chance de provoquer une hilarité semblable aux interventions de Sean Penn dans Gangster Squad. Et pourtant, il n’en fut rien.

Lichtsteiner : pépère, le Suisse s’est fondu dans le moule se mettant en évidence par le biais de quelques frappes à mi-distance. A vraie dire, j’essaie de meubler mais comme pour Marrone, je n’ai rien à dire sur son match. #TeamHonnête

Vidal 5/5 : face à la conduite de balle exquise de Borja Valero, le doute était permis. Inquiétude rapidement dissipée, le Chilien ayant livré un match remarquable sur tous les plans. Intraitable défensivement, il n’a pas marqué, bien qu’un bon centre en retrait de De Ceglie aurait dû lui permettre d’ajouter son nom au tableau d’affichage. A la place d’une distinction personnelle, c’est dans le rôle de passeur qu’il s’est illustré en prenant à revers la défense de la Fiorentina d’un service du gauche pour Matri.

Pirlo 5/5 : provoque en moi une admiration similaire à celle que je porte à l’égard du philosophe socialiste d’Orwell et Démocrate radical Jean-Claude Michéa dont la capacité à critiquer le libéralisme et ses conséquences – entres autres – culturelles est brillante. Bénéficiant d’une liberté insolente, et donc inconsciente, de la part des Toscans, il a assuré une circulation du ballon parfaite, agrémentée de plusieurs fulgurances – notamment dans ses ouvertures.

Marchisio 3/5 : Cuadrado ne lui a pas laissé de répit par séquence – à l’image d’un scénario alignant les incohérences et les scènes invraisemblables – l’ancien joueur de Lecce venant chercher le ballon très bas afin de provoquer balle aux pieds la première ligne défensive bianconera. Match plus que convenable, il aurait pu ouvrir le score d’une frappe du gauche qui a tutoyé le poteau droit des visiteurs.

De Ceglie 3/5 : comme le faisait remarquer @RomBortolotto, sa formation d’ailier lui offre davantage de facilités offensives. Ainsi, avec une équipe agressive dans le pressing, ses lacunes s’évanouissent.

Vucinic 5/5 : égal à lui-même. Buteur génial – suite à un dégagement de la tête plein axe de la défense, il maîtrise le ballon de la semelle, et reprend celui-ci de demi-volée après un rebond au sol. Par la suite, il manque le break en reproduisant une Balotelli face à l’Espagne, sans le retour d’un Ramos, mais en tirant sur un Viviano bien sorti. Dans l’ensemble, ses décrochages font des ravages comme la mèche de Ryan Gosling auprès de nos compagnes.

Matri 4/5 : inscrit le deuxième but d’un pied déchaussé. Et si c’était cela, la clé du succès ? Plus sérieusement, Alessandro est de retour au premier plan ce qui est de bon augure à l’aube des huitièmes de Ligue des Champions. Son entente avec le monténégrin s’affine, espérons que la blessure du second ne soit pas grave.

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La dernière fois que deux attaquants de la Juve avaient marqué dans le même match, le maquilleur de Sean Penn purgeait encore une peine de prison.

Les entrants :

Caceres : a remplacé De Ceglie, permettant à Peluso de se placer dans le couloir gauche. Il n’est pas comme les Américains qui vous vendent une reconstitution historique superbe au service d’un remake digne d’une Série B. Lui, c’est le fond, pas la forme.

Pogba : a fait le boulot avec sérieux dans une configuration collective vouée à gérer le résultat tranquillement.

Giovinco : d’ordinaire, on ne juge pas le talent d’un joueur à sa taille. Tout comme on ne discrimine pas Emma Stone parce qu’elle est rousse, mais moi si. Et en plus elle a des taches de rousseur. Bonjour le choc au réveil quand le maquillage s’est déporté sur l’oreiller. Bref, dans le cas de Sebastian, son efficacité est, comment dire ? Minimaliste comme l’ambition artistique des studios hollywoodiens.

Amitiés sportives, @MichelPanini.

2 thoughts on “Juventus – Fiorentina (2-0) : La Bianconero académie livre ses notes

  1. j’aime bien Emma Stone moi.
    Le but de Vucinic est beau, mais pas le but de l’année non plus comme ça a pu être vendu.

  2. Vucinic na bien été égal à lui même car il semble qu’il est sorti blessé.
    On pourrait pas l’envoyer faire une préparation au Barça avant de l’utiliser ?

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