La Rosgosstrakh PL terminée, la coupe du monde attribuée, Dim Dimsk a vu tout ce qu’il y avait à voir en Russie. Il a décidé de voler vers d’autres horizons. Toujours à l’Est mais plus au Sud : les Balkans. Là où se déroulent les matchs les plus chauds d’Europe (Olympiakos-Panathinaikos, Hajduk Split-Dinamo Zagreb, Etoile Rouge-Partizan) et où les présidents comme Leproux ne vivraient pas plus de deux semaines.

Petit tour non exhaustif des championnats grec, serbe, croate et roumain.

Grèce.

Le Panathinaikos, qui ressemble a une équipe de milieux de tableau de ligue 1 (Cissé, Boumsong, Plessis et Govou, tout de même) affrontait, lors de la 13ème journée de championnat grec, le Panserraikos de Serrès. Dominés tout le match et bien aidés par l’arbitre qui oublie de siffler une main de Plessis dans la surface, les locaux s’imposent 2 à 0. A la 16ème minute, Boumsong dévie du crâne un coup-franc de Christodoulopoulos et ouvre le score. Le dernier but est inscrit par Djibril Cissé qui, après le bon travail de ses partenaires, n’a plus qu’à pousser le ballon dans le but vide. 13ème buts en 12 matchs pour le capitaine.

De son côté, l’Olympiakos se rendait à Kavala ce week-end. Un but de l’Espagnol Fuster sur pénalty suffit aux visiteurs pour l’emporter et rejoindre le Panathinaikos en tête du classement. Les deux équipes comptent 30 points chacune et possèdent 10 points d’avance sur l’AEK Athènes, troisième.

Serbie.

Les Serbes ne s’intéressaient pas vraiment au championnat ce week-end, Coupe Davis oblige. D’ailleurs, ils ne s’y intéressent jamais vraiment. Pour rendre au football sa notoriété, les supporters du Partizan ont décidé de se rendre à l’entrée du stade de l’Etoile Rouge équipés de chaînes, de battes de baseball, de haches et de pierres et de lancer le tout sur les employés de l’éternel rival. 0 blessé, 33 arrestations, score final.

Sur le terrain, l’Etoile Rouge n’en finit plus de décevoir. Devant 10 000 supporters survoltés, les Belgradois menaient 2 à 0 face à Vojvodina, grâce à des buts de Kaludjerovic  (54) et Reljic (62). En fin de match, après avoir vendangé à de multiples reprises, les rouges et blancs encaissent deux buts et partagent finalement les points avec l’équipe de Novi Sad. Kristic est désormais sous pression et pourrait être remplacé par Prosinecki.

Les noirs et blancs n’ont de leur côté pas traîné pour se mettre à l’abri face à Sevojno. Après seulement 25 minutes de jeu, le tableau d’affichage affichait 4-0 pour le Partizan. Des buts signés Cleo (deux fois), Petrovic, et Babovic. La rencontre s’achèvera sur le résultat de 5 à 2 pour le Partizan, qui a désormais 5 points d’avance sur l’Etoile Rouge.

Croatie.

Comme en Serbie, avant même que le championnat ne commence, on sait quelles équipes finiront aux deux premières places. Pour le moment, avantage au Dinamo Zagreb, qui n’a pu faire mieux que 1 à 1 face à Varazdin lors de la 18ème journée. Les joueurs de coach Vahid, qui ont fait un festival de mauvaises passes et d’imprécisions techniques ont pourtant ouvert le score sur pénalty à la 55ème minute. L’équipe se dirigeait alors vers une 10ème victoire de rang. Pas du goût de Skvorc (prononcer Chkvorts), qui égalisait pour les visiteurs.

Le Hajduk Split, second avec  5 points de retard, a lui parfaitement négocié son déplacement à Sibenik. Bien que sous pression constante en première mi-temps, les joueurs du Hajduk rentrent au vestiaire sans avoir encaissé de but. En seconde période, ils prennent le dessus sur leurs hôtes et inscrivent 3 buts. Les locaux réduiront tout de même la marque à la 90ème sur pénalty. Score final, 1-3.

Roumanie.

Le Gloria Bistrita accueillait sur sa pelouse le FC Timisoara, second au classement. Menés 3 à 1 à la 67ème minute, le modeste 12ème du championnat revient de belle manière à 3 partout, grâce à un doublé du Sénégalais Keita, rentré à la 64ème minute et auteur d’un lob magnifique en toute fin de match.

Enfin, le choc de la journée opposait le FC Vaslui (3ème) au Rapid Bucarest (4ème). Dans un match serré, les deux équipes luttaient pour continuer de coller au peloton de tête. Le match se terminera sur le score de 1 à 1. Costin inscrit le premier but de la rencontre sur une belle frappe en dehors de la surface, qui ne laisse aucune chance au gardien du Rapid. Les chiens égalisent en début de seconde période sur un contre rapide conclut par Herea.

Le FC Otelul galati est toujours surprenant leader roumain avec 39 points en 18 journées.

Bonus mais que fait Leproux ?

9 thoughts on “La Balkans académie, première.

  1. Belle initiative de nous parler de ces clubs autrefois mythiques qui rappellent de grandes soirées européennes.

    Sinon c’est toujours aussi impressionnant ces murs de fumigènes. Même si Les tirs sur les stadiers confirment que c’est une discipline interdite aux neurones…

  2. Monsieur Dimsk, je vous félicite et vous apporte mon soutien après cette nouvelle désillusion de l’Etoile Rouge de Belgrade.

  3. Merci M. Michuls.

    Qui peux me comprendre mieux que vous ?
    Avec ce que vit l’Ajax, personne.

  4. Le championnat roumain nous a offert de biens originaux champions ces trois dernières années (Cluj et Urziceni, merci wiki) et est bien parti pour nous livrer un nouveau pittoresque. Est-ce que Mr. Dimsk connait les raisons de ce renouveau (ou de ce crépuscule) du championnat sus-dit ? Moi j’ai arrêté de suivre avec le Ujpest De Joël, le frère du grand économiste.

  5. @Mayoul: En Roumanie, de nos jours, il y a surtout le paramètre économique (corruption, argent sale, nouveaux « moguls »). Ensuite, après une courte embellie au début des années 2000 qui a vu le championnat roumain frapper à la porte des grands, maintenant c’est un peu le désert, d’abord au niveau des joueurs. Cluj ce n’est pas vraiment une surprise, c’est une grande ville avec une vraie tradition footballistique. Urziceni c’était une étoile filante et l’entraineur Dan Petrescu n’y est pas complètement étranger. Cette année, voir Timisoara en haut ne serait que justice – une vraie ville de foot.
    Ujpest c’est plutôt en Hongrie, non? La confusion Bucarest/Budapest est très fréquente, mais bon…

    @Dim&Rhinit: Vous oubliez le Steaua Bucarest, club jumeau de l’Etoile Rouge si vous voyez ce que je veux dire ;)

  6. Vuvuzetla.

    L’unique raison pour laquelle le Steaua n’avance plus, c’est Becali.

    C’est lui qui recrute, bien qu’il n’y connaisse absolument rien, et ensuite il change d’entraineurs toutes les trois semaines. Quand on pense que le Steaua jouait la demi de l’UEFA il y a 4 ans…

  7. Mouais. C’est tout de même un peu réducteur, car il y a quatre ans il y avait déjà Becali et il avait le même style (peut-être même un peu plus appuyé, vu ses espoirs politiques de l’époque). Il y a aussi le marasme général du foot roumain.

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