Jean convoque les esprits et leur souhaite bon retour.

 

L’Histoire :

Jean attendait le match piège qui rendrait l’espoir au Bayern et donnerait un peu de piment aux derniers matchs de la saison. Il est arrivé. Juste après une victoire-fiesta du Bayern devant Hoffenheim. Et il n’était pas terrible.

 

Le combat :

Il est là. De retour après six mois de taule pour cause de braquage de merguez. C’est l’esprit Ligue des Champions qui sonne sur Dortmund. Le match fébrile, piège, contre un adversaire pas si effrayant à première vue. Rien à voir avec Morsay donc. Augsburg, petit promu qui commence à croire au maintien devant le manque d’envie du Hertha, de Kaiserslautern et de Freiburg de s’en sortir.

Jean n’a pas grand chose à dire sur le match. Ennuyeux et terne. Augsburg a joué tranquillement, en faisant circuler la balle entre leurs milieux sans trop être gênés. C’est un bon point pour les Bavarois d’ailleurs. Leur jeu manque de vitesse mais n’est pas désagréable à voir et aurait été dans toutes les circonstances assez compliqué à gérer.

Aujourd’hui, cela l’était d’autant plus que la moitié du Borussia n’est pas rentré dans son match. Shinji touche quatre ballons en vingt minutes. Hummels et Subotic ont un comportement plus que bizarre, cumulant ratés et glissades. Jean s’est souvent d’un cauchemar bizarre au Vélodrome en voyant cela. Cherchez pas, c’était dans son imagination, une telle défaite n’a pas pu exister.

Seule chance de s’en sortir : les coups de pieds arrêtés. Augsburg est rarement serein dans ces phases de jeu. Et ils en offrent de plus en plus, avec un nombre de petits coups par derrière hallucinant. L’arbitre s’énerve alors en fin de première mi-temps : 2 jaunes pour les Augsbourgeois. Et 2 autres pour les Borussen, la faute notamment à un Subotic encore « maladroit ».

Le conseil de la mi-temps : faire rentrer Leitner. C’est ce que suggère le commentateur de SkySport. Jean est pas contre l’idée. D’autant qu’il en connait quelques-uns en face. Jürgen continue comme si de rien n’était, lui. Fidèle à son onze de départ.

Les événements de la deuxième moitié du match sont simples : Weidenfeller part à l’aventure. Hummels se la joue mini-pousse-passe vers Weidenfeller. Le tout en dix minutes, mais le score reste à 0-0. C’est donc qu’il en restera ainsi. Malgré la tête de Großkreutz et les espaces laissés en fin de match. Augsburg a faiblit quelques minutes physiquement puis repris les commandes du jeu. Un BVB résigné s’offre un point à l’extérieur et reste invaincu. L’essentiel est préservé : 5 points d’avance sur le Bayern.

 

Les soldats :

Weidenfeller (4/5) : Son intervention devant Mölders, sur un centre, après cinq minutes, a rassuré tout le monde. Il faudra être très bon pour le battre ce soir. Et il s’en sort aussi vierge qu’un handicapé belge (part pas en Espagne Roman !).

Piszczek (2/5) : Il a envoyé des centres derrière le but. Comme un aveugle belge qui manque de confiance.

Schmelzer (3/5) : Pas mal borderline sur beaucoup d’interventions, il a montré du courage pour guider son équipe, tel un infirmier wallon qui doit accompagner une équipe clopin-clopante en déplacement.

Subotic et Hummels (1/5 + 3/5 = 2/5) : Une première mi-temps catastrophique, une deuxième qui commence mal et qui se termine bien. Ils sont revenus aux grands fondamentaux, ont remis les roues à leur place et grand bien leur en a pris. Faut pas jouer aux grands bandits flamands quand on est garagistes wallons.

Bender (2/5) : Pas à son aise, trop grand au milieu des autres, il avait peur de faire mal. Et est resté béât devant le monde qui l’entoure. Ne t’inquiète pas Bullhead, joue comme tu as su le faire et ça ira. Personne ne va te casser à nouveau les couilles.

Kehl (3/5) : Le père de famille qui veille à ce que tout aille bien, mais il a parfois du mal à lâcher les enfants pour qu’ils jouent libres et heureux. Surtout que ça tourne moyennement bien.

Großkreutz (3/5) : Le rebelle de la bande frappe ses têtes comme un sourd. Sans Jentzsch, il était le héros du jour.

Kuba (2/5) : Il dynamite quand il a la balle, mais il ne l’avait pas souvent et on l’a senti moins présent et appliqué dans le pressing. Pour tirer au but, il faut faire le voyage avant. Les handicapés de la bande pourront lui rappeler.

Kagawa (2/5) : Frustré 20 minutes. Il s’est détendu après avoir frappé un autre asiatique. Coincé dans son fauteuil, il a eu mille peines à décrocher et plus encore à être trouvable à son poste.

Lewandowski (3/5) : Le petit blondinet mignon en fauteuil qui tombe malade au moment de conclure, c’est lui. Sauf qu’il est grand. En bonne santé. Et qu’il a conclut plus d’une fois cette saison. Disons… Sur le match, c’était lui.

 

Les réservistes :

Leitner : Être figurant dans un film, rôle idiot mais nécessaire.

Perisic : Être figurant dans un film, rôle idiot mais nécessaire.

Gündogan : Être figurant dans un film, rôle idiot mais nécessaire.

 

Jean ‘Hasta la vista’ Colère.

 

Jean vous offre encore une fois le résumé d’un match piège sans pièges, toujours commenté en allemand, mis en ligne par BVB09-fr qui font du bon travail.

Il vous rappelle au passage qu’il passe parfois faire un tour sur Facebook. Par contre, par la peine de le chercher sur Twitter. Demandez plutôt à BundesligaFR pour avoir les dernières Nachrichten.

Enfin, Jean continue de répéter en 2012 qu’un abonnement à Horsjeu pas net est une excellente idée. Comme s’abonner au Tigre. Vous pouvez bien faire les deux en même temps.

Mit analen Küsschen.

1 thought on “La Borussia Akademie note Augsburg-Dortmund (0-0)

  1. Superbe clin d’oeil d' »Hasta La Vista », qui au passage est un très bon film. « Intouchables » peut aller se rhabiller

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