Alors que les Rennais avaient montré quelques signes de fatigue et que dans l’air se murmuraient premières critiques et pointes de frustation, la trêve tombait à pic. Roazh Takouer en profita pour se désintéresser totalement de la chose footballistique et vogua à d’autres occupations. Du côté de l’effectif rouge et noir, on se remit consciencieusement au travail et à la récupération physique, se fixant déjà l’objectif de faire une bonne opération à Gerland, comme tous les ans a-t-on envie de dire. Depuis 2006, et le mémorable 4-1 infligé à ceux qui étaient alors quart de finalistes de ligue des champions, l’antre du champion n’apparaît aux yeux du druide plus que comme une simple formalité paradoxale, puisqu’il s’agit sans doute du seul stade de France où il faudrait presque se creuser la tête pour avoir souvenir d’une défaite des Rennais.

Il ne s’agit pas non plus de manquer de respect envers un club, septuple champion de France, et que l’on doit considérer comme un excellent partenaire économique. Si certains accusent l’Aulas d’avoir pillé le football français, de notre côté, on aurait plutôt tendance à le voir comme un bon client qui vient pas trop nous emmerder sur le prix des produits, ; produits qu’on pourrait à posteriori considéré comme finis, dans la mesure où ils n’ont plus vraiment progressé depuis leur départ (Kim Källström, meilleur joueur du monde de la ligue 1 de Bretagne pendant au moins 2 années consécutives, devenu simple et brave employé modèle de la filiale football de la holding OL), où dans la mesure même où ils semblent avoir fini leur carrière (John Mensah, Roc de Gibraltar, on pense à toi).

Mis à part donc cette proximité économique qui tend à diminuer à peine moins que le court de l’action OL, il y a tout au plus une indifférence polie à l’égard de l’Aulas’ clique lyonnaise ; une indifférence qui dissimulerait grand max une légère tendresse envers d’anciens protégés se prenant aujourd’hui des raclées en champion’s league. Certes, on pourrait y reconnaître là une forme de paternité sportive très relative. Après tout, peut-être aussi que le saucisson en brioche est le neveu éloigné de la galette saucisse. Mais ces questions ne demeurant pas la priorité du peuple rouge et noire, les réponses restent en suspens.

Néanmoins et pour une fois, cette confrontation se retrouve placée dans la sphère de la polémique et des petites piques présidentielles autour de la problématique des calendriers. Souhaitant se consacrer le plus vite possible au match décisif dans la Grande Compétition, les Seigneurs de la capitale des Gaules désirent en finir avec cette n-ième non-victoire qui leur tend les bras dès vendredi. Soucieux de rappeler qu’il est capable d’emmerder bien plus de monde que son entraîneur, Patrick Le Lay précise qu’il n’en a « rien à foutre » et qu’il préfère jouer samedi. Si on ne serait lui donner fondamentalement tort, Aulas prend la mouche du coche et souligne les exploits rennais en coupe d’Europe. La réponse va donc venir du terrain. Et elle signifiera « bonne chance dans votre compétition européenne » non sans avoir administré une douce fessée aux lyonnais, abandonnés en slips sur leur pelouse, et après avoir confisqué leur quatrième place, comme un saint bol de soirée beaujolais nouveau qui tache un peu.

 

Konpozision

 

En mode gentleman, Frédéric Antonetti s’excuse de ne pas avoir d’aussi hauts impératifs que son adversaire et titularise son nouveau onze type. Seul manque à l’appel Captain Kader Mangane, parti enfin soigner ses blessures, rassuré qu’il fut d’avoir un remplaçant digne de confiance en la personne et en la crête de Beau-Georges Mandjeck.

Côté lyonnais, on notera la titularisation de 4 anciens rennais, John Mensah étant quelque part entre l’infirmerie et le commissariat de police le plus proche. Comme pour répondre au maillot third conçu spécialement pour attirer l’attention des Dames, Yoann Gourcuff sera titularisé dans l’entre-jeu. Aux côtés du très cher produit marketing, on retrouve une valeur sûre en la personne de Kim Källström. Seul ex-rennais à avoir croisé Antonetti, Jimmy Briand occupera l’aile droite. Juste derrière lui, on retrouve Anthony Reveillère. Les 7 autres ont beaucoup moins d’importance. Lisandro et Bastos étant remplaçants au coup d’envoi. On retiendra que Gonalons est blessé et indisponible, contrairement à M’Vila, titulaire côté rennais, et comme un saint bol de cidre pétillant et triomphant.

 

Ar Matc’h.

Vendu comme un match « européen » par les commentateurs foot+ (dont le consultant Olivier Rouyer, en mode plutôt profil bas ne voulant pas déchaîner une nouvelle colère antonettienne) cette opposition aura tenu toutes ses promesses et reste l’une des meilleures prestations rennaises. Le « match-référence » nous souffle-t-on en termes footballistiquement correct. En termes plus élogieux encore, on dira que les Rouges-et-noirs ont fait lever les foules derrière leur streaming ou leur téléviseur, et réveillé l’enthousiasme des commentateurs qui en ont mis partout pendant 90 minutes.

Le match se montre effectivement intense dès le début. Les Rennais sont décidés à mettre haut la pression sur des Lyonnais qui peinent à construire en partant du bas. Gourcuff se montre techniquement à son aise, et Jean-Mamelle se montre physiquement présent en dégageant Ederson bien qu’en ayant l’impression de s’être un peu plus retenu que d’habitude. Nous ne sommes qu’à la 5e minute.

En face, c’est la délicatesse de Bakary Koné qui répond, en marchant sur le tendon d’achille de son compatrioté envoyé des dieux. « Non, il n’y a rien » ‘consulte’ Olivier Rouyer, avant de se raviser devant le ralenti, sentant probablement le souffle d’un Antonetti sur sa route, et surtout dans son dos.

Première bourde de la défense centrale lyonnaise à la 11e minute, Cris adresse une belle remise à Pitroipa qui tente l’enroulé en lucarne, mais réalise surtout un enroulé en tribunes.

On passe directement à la minute de folie qui pourrait se résumer comme suit :

Débordement côté gauche lyonnais, centre au point de pénalty pour Lacazette qui signe une air-reprise assez convaincante alors que Jimmy Briand se bat côté droit pour récupérer la balle. Le centre qui en résulte est dégagé des deux points par Billy, directement sur Aly Cissokho à 25m qui tente la frappe co(s)mique, mais que KTC renvoie sans difficulté. Rennes part en contre, Yoann Gourcuff fait tomber Féret sous les yeux de l’arbitre qui refuse de croire ses yeux. Le réalisateur est encore en train de filmer l’indignation du meneur breton (oui mais lequel? Ben le Rennais, pardi !) pendant que le récupérateur breton du 69 (donc l’autre) cherche Lacazette dans la profondeur, qui nous gratifie d’un intéressant air-controle, Manjeck coupant la trajectoire. Beau-Georges confie la balle à Jonathan Pitroipa, pour qui on a chanté, et qui transmet le relais à Jirès qui arrive avec son détonateur, centre au 2e poteau pour Montano dont la reprise de la tête rebondit sur le poteau avant d’arriver dans les pieds de Jonathan Pitroipa, pour qui on a encore chanté alors que son décalage était repris par Féret mais contré par un Gônes en corner. Bref ; vous l’aurez compris, ça ne s’arrête pas.

Gros serrage de fesses en rouges et noires à la 19e, lorsqu’au terme d’un joli mouvement, Briand est intelligemment décalé dans la surface côté gauche. Il adresse un bon centre à ras-de-terre pour Gomis qui voit surgir de nul part un Billy en jaune fluo pour dévier sa reprise de la route du but.

Le sort s’acharne sur la panthère au gros postérieur puisque sur le corner qui suit, sa tête est dégagée sur sa ligne par Kembo-Ekoko. Le score reste vierge.

Tentative non-cadrée de Julien Féret. Grégory Novak ou Nawak, on ne sait plus, précise qu’il s’agit du joueur qui tente le plus, soit 29 tirs, mais qu’il n’a cadré que 13 fois, soit une fois sur trois précise-t-il. À priori, pas besoin d’avoir fait maths sups pour commenter du foot.

La double occasion rennaise qui fait débuter le dernier quart d’heure de la première mi-temps, soit le 3e/6e et donc le 2e tiers du match pour nos amis statisticiens un peu inutiles : Pitroipa pénètre le premier rideau et cherche Montano en profondeur, Cris coupe et sert le corner aux invités. Kana-B tout seul rate sa tête. Dégagement direct de Lloris vers Gomis. Les commentateurs n’en reviennent pas non plus de voir une telle intensité dans un match de ligue 1, qui n’en a quasiment que le score.

 

Arrivent donc les buts « logiques ».

36e, corner de Lyonnais dégagé par les Rennais directo sur Källström qui tente la très grosse reprise de demi volée. Billy s’envole, mais ce coquin d’Ederson dévie subtilement la balle plein axe. Boum. 1/0 et Ederson se donne à une petite danse qui fait quand même un peu homosexuelle sur les bords. Le Breizhou ne juge pas, c’est le premier qualitatif qui lui est venu à l’esprit, un peu comme quand elle voit Ricky Martin, Roch Voisine, ou Tintin.

« Ouerture du score logique » se prononce Grégory « Poussin » Novak, Rouyer ose à peine lâcher un « oui » wengerien tout en surveillant ses arrières.

39e, alors que Roazh Takouer regardait sa bouteille se vider plus rapidement que sa liste de doléances, les Rennais remontent plutôt tranquillou la boule, jusqu’à M’Vila, à 30 m qui cherche Pitroipa parti en pointe. La passe est seulement déviée par un pied lyonnais, pour arriver dans ceux délicats, de l’élégant Julien Féret, qui, dos au but, décale Pitroipa. L’envoyé des dieux résiste à la charge de son compatriote ‘Général’ et trompe Lloris du gauche. On a donc chanté Jonathan Pitroipa.

Egalisation qui ne sera pas qualifié de « logique », mais Olivier Rouyer insistera sur la beauté du mouvement rennais.

Rennes égalise donc à un but partout ; quelques minutes après Lyon égalise à un poteau partout grâce à Anthony Reveillère, en embuscade à l’entrée de la surface, et qui réalise un joli enchaînement contrôle pied droit-frappe du gauche-extérieur du poteau gauche de Billy.

C’est enfin la mi-temps et le repos bien mérité. Julien Féret pressent au micro que la différence se fera physiquement, alors que Roazh Takouer est allé chercher du chorizo fort pour mettre l’apéro au niveau de la rencontre. Il se laisse même tenter par une galette chorizo-fromage des grandes occases.

 

Il n’aura pas tort car leur deuxième mi-temps ne sera pas moins réjouissante. L’ascendant semble être repris par les Rennais qui s’en vont concrétiser cet avantage. Oublié côté gauche, Kembo file au but mais la passe de Féret est trop courte. La relance de King Källström l’est tout autant et profite à M’Vila qui s’infiltre dans le camp adverse avant de décaler Kembo, toujours seul, et s’en allant cette fois-ci irrémédiablement sur le chemin de la gloire. Rennes mène au score à Gerland, anagrame de glander.

Sur les 40 minutes suivantes, aucun but ne sera marqué, mais ce ne sera pas faute d’avoir essayé.

D’abord pendant 25 minutes, Rennes confirme son ascendant et manque de peu d’alourdir la marque. Mais Féret ne cadre pas, Pitroipa non plus même hors-jeu, Montano parvient à peine à frapper, et Hugo Lloris n’est pas né de la dernière pluie.

Réaction d’orgueil des Lyonnais boostés par les entrées de Lisandro et de Bastos, et qui tentent par à-coups d’obtenir l’égalisation. Antonetti tempère ses joueurs, les suppliant de ne pas prendre trop de risques. En mode bisounours, Rouyer approuve le soutien du public lyonnais envers pourtant une équipe qui n’arrive plus à inquiéter le portier adverse.

Totonetti se plaint lui du nombre de minutes d’arrêts de jeu, Gourcuff pousse trop loin son dernier ballon, et Monsieur Duhamel siffle la victoire rennaise. Trois points riches en enseignement, vu la manière avec laquelle ils ont été obtenus, et aussi la force mentale dont les Rennais ont fait preuve, puisque pour la deuxième fois seulement de son histoire en championnat, le Stade Rennais ère Antonetti est allé chercher la victoire après avoir concédé l’ouverture du score. Le coach vante les mérites du groupe et de son apprentissage justement en coupe d’Europe, comme une ultime réponse adressée à Palpatine Aulas, empereur déchu de la ligue 1

 

Les gars du Stade

La vraie inquiétude des Lyonnais avant d’accueillir l’Ajax, c’est qu’ils ont surtout eu à faire à une équipe meilleure qu’elle, et qu’ils ont indirectement financé en recrutant les meilleurs joueurs de l’ère Böloni au prolifique duo Frei-Monterrubio et aux semelles de Cyril Jeunechamp près. L’empire aulassien s’écroule, la principauté qatarienne arrive, et le Peuple Rouge et Noir continue à savourer ses galettes-saucisses dans la peau de l’outsider qui y arrivera peut-être un jour.

Costil 4/5 : Billy n’est plus un enfant, et il n’a sans doute pas besoin d’enfiler un slip rouge sur sa combi pour faire super ou pour attendrir Baghera Gomis, bien que l’on n’exclut pas totalement que Captain Kader puisse lui chantonner « qu’il en faut peu pour être heureux ». Arrêflexe-miracle donc à la 19e comme gestechnique du match, air-tacle sur centre au deuxième poteau pour Lisandro en 2e comme antigeste, bien que le résultat fusse finalement le même. Billy n’est plus un enfant, mais il est encore en apprentissage. Quand il aura fini sa formation, la Holding OL sera rachetée 1 euro symbolique par le duo maléfique Loïc Féry-Vladimir Kita qui y foutront une pelouse en plastique et 40 joueurs en carton. Aucune raison pour lui donc d’y aller pour d’autres raisons que de ramener des points.

Danzé 3/5 : Captain Armoricain eut fort à faire face à Ederson-of-a-bitch, qui fut probablement le Lyonnais le plus à l’aise balle au pied jusqu’à sa sortie. Il n’a pas failli non plus face à Michel Bastos, parti du coup s’exiler sur l’autre côté. Son apport offensif en a été amoindri, surtout en deuxième période.Trop beau et trop breton pour la filiale football masculin lyonnaise, on leur confie déjà nos Bretonnes, ça suffira comme ça.

Kana-Biyik 3/5 : Trop beau pour l’équipe de France de Laurent Blanc, donc beaucoup trop beau pour l’Empire en déclin. Quand il quittera la Bretagne, ce sera pour jouer la champion’s league, mais la jouer vraiment. N’a même pas eu à monter pour que la pagaille soit semée au sein du service football et sécurité de la filiale football masculin de la Holding OL.

Mandjeck 4/5 : Régnant majesteusement sur sa zone de sa crête rouge trônant au cœur de son crâne noir, Beau-Georges ne nous a pas dit qui était le plus fort de l’hippopotame ou de l’éléphant, mais il semble que le lion domine la panthère et mange la Cazette. Crête trop rouge pour finir chez les boursiers. On le garde.

KTC 4/5 : Beaucoup d’activité, notamment offensive, bien que ses nombreuses montées n’aient pas débouché directement sur un but. Ses progrès sont nombreux et constants, Et la Breizhou qui ne regarde de toute façon que Rennes ou presque le place facile sur son podium des meilleurs arrières gauches du monde de la ligue1. En tous cas, vu qu’il vaut facile 3 Cissokho, si la filiale football de la Holding OL le veut, c’est 45 M€.

Doumbia 3/5 : Il a traversé la première mi-temps un peu comme une ombre griffée par un gros chat, et provoquant quelques interrogations à Olivier Rouyer. Il a brillé en seconde au point que ses griffures soient apparus en or, ses percées presque décisives et son grand pont sur Cris en fin de match, la cerise sur la crêpe au chocolat- supplément chantilly. Progresse bien trop vite pour passer par la case Aulas’ Empire.

M’Vila 4/5 : Moins d’activité que d’habitude, ce qui se traduit par un nombre moins élevé de ballons touchés. Coïncidence troublante, il n’en a été que plus décisif, puisqu’il est directement impliqué sur les deux buts, obtenant même un +1 mérité en tant que passeur sur le deuxième but. Une façon de montrer qu’il est déjà bien trop fort pour l’adversaire du vendredi, et que le club qui l’attend cet été a déjà gagné des coupes d’Europe.

Kembo 4/5 : Meilleur buteur au ratio temps de jeu du championnat, Jirès a remis les pendules à l’heure et est revenu à un but de ‘Bafatimmy’ Gomis. Match très satisfaisant, avec une très grosse participation défensive, et une façon de couvrir son poteau meilleure que celle de Pitroipa. Il aurait pu également être passeur décisif si le poteau avait été rond, ou carré, on ne sait plus très bien, on s’y perd un peu dans toutes ces légendes rhônes-alpines, ce qui fait penser d’ailleurs à Ronald Mac Donald. Enfin quoi qu’il en soit, il n’ira pas à Lyon non plus, parce que les galettes ne sont pas assez bonnes là-bas. Même s’il les gâchent avec des knackis.

Féret 4/5 : Si les groupix n’ont d’yeux que pour le beau Yoann, les vrais esthètes préfèrent savourer un bon cigare et un verre de talisker devant l’intelligence de jeu et la subtilité du Julien Féret (quand il veut). S’il ne s’abaisse pas à marquer des buts, et qu’il prend soin de ne pas cadrer deux frappes sur trois d’après les savants calculs de canal +, le numéro 8 rennais aura soulagé d’autres statisticiens en réalisant sa première passe décisive dans le jeu en championnat. Bref, il a signé son match-référence parmi les références au but près. Vu qu’il ne semble jamais pressé, inutile de parler déjà d’un quelconque départ.

Pitroipa 4/5 : le soliste génial dont le sens de la conclusion ne peut faire envier pourtant qu’un gros membre a fait parler la poudre et « ses jambes de feu ». Il est paru intenable, rappelant sans doute parfois à Reveillère le calvaire qu’il avait vécu face à Mancini il y a quelques années, et à Cissokho le calvaire qu’il avait vécu face à Boudebouz il y a quelques jours. Est arrivé sur terre trop tard pour rejoindre un jour les rangs de l’Empire aulassien décadent.

Montano 2/5 : Comme un saint bol de cidre brut et de défense défaillante, il a réalisé un match assez intéressant en termes de travail de sapes et d’occasions. Comme un saint bol de cidre doux et de grosse affiche de championnat, il n’a pas marqué, trouvant le poteau sur sa seule occasion. Sa frappe à 35m du but au départ, 25 à l’arrivée, ne pouvant être considérée comme une réelle occasion. Trop moche pour être un jour recruté par la filiale OL, sa clientèle étant plutôt jeune et/ou féminine.

 

L’entrée en jeu

Hadji – pour Kembo 73e – 3/5 : entrée très sympa à base de frappes cadrées sympa et de plongeons dans l’herbe sympa. Trop sympa pour attirer un jour l’oeil des méchants de l’Empire obscur. Toujours aussi sympa pour ambiancer le vestiaire façon sympa.

 

Les autres apparitions

L’axe ex-rennais du milieu 3/5 : Un milieu à fière allure mais qui manque quand même de hargne jeunechampestre pour être digne de ce nom. La blagounette étant qu’on aura à faire à Sorlin la semaine prochaine, 3e larron du milieu à la fin de l’ère Bölöni et qui lui a fini à Evian-Thonon-Flamby-Prince PD- Leroy-Merlin.

Le flanc ex-rennais de droite 2/5 : Ils n’ont jamais joué ensemble à Rennes d’après nos souvenirs. Reste qu’on est content de les retrouver. Surtout quand on gagne à la fin. C’est la différence avec Bakary Koné qu’on était pas content de retrouver, sauf après avoir gagné.

Alexander Tettey 4/5 : Alors qu’il est probablement en train de se retrouver 3e dans la course au poste du complément de M’Vila, le gentil Norvégien et son air de nounours trognon ne semble pas déprimer sur son banc de touche. Bien au contraire, il a semblé réjoui quand l’envoyé des dieux est allé lui faire un gros câlin pour célébrer son but égalisateur avant de remercier son passeur.

 

La non-apparition

L’invincibillyté 3/5 : Vous l’aurez compris c’est l’invincibilité de Billy. Celle qu’on a plus revu depuis une élimination au Mans mais qui devrait pas tarder à refaire son apparition. Ou pas en fait, si on a le même match à peu de choses près chaque semaine, ce n’est pas évident qu’on se lasse vite.

 

Roazh Takouer vous offre également les images. Vous pouvez également découvrir l’avis de Torbenn Pfannkuch, moins satisfait de la prestation de ses Lyonnais.

 

6 thoughts on “La Breizhou Académie note OL-Rennes (1-2)

  1. Kembo-Ekoko joueur le plus efficace de L1 par rapport à son temps de jeu. Si je m’y attendais à celle là…

    Belle victoire à Gerland mais si on ne bat pas Évian-Thonon-Sanex-Orangina la semaine prochaine ce sera encore un coup d’éclat pour pas grand chose.

  2. Merci pour Ar’Résumé le Roazh! C’est marrant, mais comme beaucoup de supporters rougénoirs je vais plus serrer les fesses lors de la réception d’ETG à la maison que lorsque nous étions menés 1-0 par l’ogre lyonnais…
    KTC m’épate vraiment match après match! Ca faisait longtemps que le flanc gauche n’avait pas été aussi rassurant et dynamique (Escudé peut-être? me souviens même plus…).
    Bon, à Antonetti de faire un turn-over intelligent, par touches de 1-2 modifications par rapport à l’équipe type, histoire d’insuffler la motivation supplémentaire nécessaire contre les équipes plus faibles et aussi préserver la fraicheur physique décidément primordiale au jeu rennais cette saison.
    Il manque ta note sur la première place. Je dirai 1/5 : on est dans le bon paquet, un calendrier pas trop dégueu… c’est le point du rêve ;)

  3. Evian, Brest, Bordeaux à domicile ; Nice et Ajaccio à l’extérieur, c’est le programme jusqu’à Noël. Y a tout pour enchaîner les bons résultats ou alors faire honneur à la réputation Rouge et Noir des ratés face aux « petites » équipes…
    Mais jusqu’à présent le turnover a bien marché (du moins en championnat) et comme Pyb my ride, j’ai envie de rêver!

    Encore une belle Acad’, merci Roazh!

  4. La victoire est méritée mais c’était pas la peine d’énerver Jeam-Mimi. Pour une fois qu’il fermait sa bouche !
    Sinon, rennes n’est pas le meilleur VRP qui traine dans le Rhône. Lille, socheaux ont fournit plus de bons travailleurs…mais qui ont tous arrête leur progression à Lyon.

  5. Tu m’a dit que c’était Bédimo le meilleur arrière gauche de L1, donc va pour KTC ensuite.
    Et j’ai envie de galette-saucisse maintenant…

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