La Foghetecaz Académie note Villarreal-Odense (3-0)

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Santi Lazorla est qualifié, ça fait plaisir.

Après l’avoir eu dans le derche au Danemark (1-0, cadeau de Zapata), Villarreal  comptait sur sa suprématie au Madrigal pour renverser une situation non pas galère, mais qui sentait bon l’humiliation en cas d’élimination face à une formation dans laquelle évolue Bernard Mendy.

 

Quelle joie. Si le collectif prime, autant vous dire que je suis soulagé de poster ma première notation en vous annonçant une qualif’ en LDC, évitant ainsi d’entendre cette vieille gueule d’El Piojo le valencian se moquer de l’ennemi Villarreal et de ma sale tronche d’espinguoin déçu.

Tel Allo Pizza vers 2h du mat’, Garrido a commencé par livrer un truc un peu curieux. Avec Bruno, ce précieux récupérateur, qui glissait dans l’axe aux côtés de Musacchio, et sans Marchena donc, qui prenait place sur le banc.  On retrouvé donc Cani et Camunas, le nouvel arrivant d’Osasuna, sobre las bandas. Devant, c’était du classique, avec le duo ritalo remixé américain-brésilien bourgeois, Rossi-Nilmar.

Pour tout dire, la physionomie du match s’est à peu près réduite à ceci : des Espagnols qui tenaient le ballon, s’approchant régulièrement de la cage d’Odense, mais butant sur un gardien chevelu en grande forme. Ce dernier claquait ainsi un coup-franc sous la barre de Captain’ Senna (5’), se couchait  rapidement sur une frappe premier poteau de Borja Valero (20’) avant de remporter magistralement son duel avec Rossi (34’) et de voir la tentative de Camunas épouser la barre (49’). L’animation des jaunes était bonne, et même si un coup de mou survint à 10 minutes de la pause, les hommes de Garrido  s’étaient évertues à étirer ce bloc danois, avec patience. Mais c’est en abusant de cette patience qu’ils n’ont pas réussi à déséquilibrer réellement les visiteurs. Il fallait donc un peu plus de hargne, et pratiquer un jeu un poil plus direct pour surprendre.

C’était chose faite et mon p’tit Rossi ne se faisait donc pas prier pour conclure deux jolis mouvements initiés « côté Bernard Mendy ». C’est d’abord son pote Nilmar, bien décalé par un taf de Zapata, qui offrait le premier but à l’Italien (50’), avant que ce ne soit Cani et son centre laser qui lui donné lui donnait chance de breaker (66’). L’affaire pliée, Odense craquait complètement et vit Kadrii se faire logiquement expulser pour une faute stupide sur Zapata (70’).  Celle de Borja rééquilibrera les compte (75’), et signe que la soirée se rait belle pour Villarreal, Marchena mettait son but bien moisi, aidé par des gants pleins de cyprine du gardien adverse (81’).

Voila mon sous-marin en Ligue des Champions. C’est beau.

 

Les notes : 

Diego Lopez (Repos) : ça fait plaisir.

Zapata (4/5) : Après son piteux match aller, lui valant le surnom du cirque Zavata, le Colombien a livré une partie solide. Avec une participation au jeu et une densité physique constante, sa puissance a fait du bien. Il amène le premier but, mais un grave oubli dans son dos aurait pu coûter cher si Andreasen n’avait pas chié dans la colle (54’). Pour un non-latéral, j’ai bien aimé.

Musacchio (3/5) : Ce jeune argentin est encore un peu gentil, mais il n’ a pas eu à forcer son talent pour prendre le dessus sur les blondinets-renois danois.

Bruno (3/5) : Milieu de formation, son sens du jeu lui a permis d’anticiper toutes les offensives adverses, peu nombreuses il est vrai.

Oriol (4/5) : Quand un Joan peut en cacher un autre. Généreux lors des 45ère minutes, il s’est montré audacieux pour les 45 restantes. Dispo et tranchant, il s’est même permis un p’tit canon de loin (46’), histoire de montrer que Català peut se faire prêter à Granada aux côté de Pamarot.

Senna (2/5) : Loin d’être souverain dans l’entrejeu, il a multiplié les fautes et les pertes de balle. Il y a quand même cet abattage et cette qualité de renversement qui font du bien, oui. Il a aussi allumé la première mèche, sur coup-franc (5’).

Borja Valero (3/5) : La tête levée et le crâne luisant, Borja est un relayeur-meneur de grande classe. Des relais sûrs en veux tu en voilà, il a trainé sa qualité technique un peu partout. Et en tant que super numéro 10 « alancienne », il a mis son coup de boule plein ventre. On aurait dit Krilin, mais moi j’aime Vegeta… C’est donc -1.

Cani (4/5) : Dispo mais au jeu parfois illisible tant il a dézoné, Cani devra supporter davantage de responsabilités cette saison. Son super centre pour Rossi masque donc une certaine nervosité balle au pied. Mais comme il s’est embrouillé avec Mendy,  il aura un +1.

Camunas (3/5) : Excellent à Osasuna depuis 3 ans, il aura la lourde tâche de faire oublier Santi. Si les  posters du Madrigal feront vivre encore longtemps l’image de la pile partie à Malaga, la générosité de Camunas et sa capacité à se fondre dans le collectif jaune via un jeu simple ont séduit. Tout comme ses coups de gueule ou encore son enchainement contrôle orienté-frappe du gauche sur la barre (49’).

Nilmar (2/5) : Une passe décisive qui sauve un match brouillon, entâché d’initiatives d’enfant unique. Un texto de Luis Enrique l’a peut être perturbé. Je le comprends.

Rossi (5/5) : bah c’est le gros match. Du mouvement, des actions souvent ponctuées de franches tentatives, des prises de risque fructueuses…L’Italien a inscrit un vrai doublé d’avant-centre, s’arrachant du marquage pour jaillir et scorer.

 

Les mecs sortis du banc :

Marchena (74’) : Hristo s’était moqué de lui, alors l’international a marqué. Un vrai but de merde en plus. Ce n’est pas très Coubertin.

Gonzalo : A retrouvé les terrains. Juste ce qu’il faut pour se manger une sanction administrative, comme aime le dire Joel mes couilles.

Marco Ruben : Pourra parler du match en zone mixte. Merci Garrido.

 

Un mot quand même  sur cette gentille équipe d’Odense : Nulle. Non ce n’est pas vrai. Elle aura eu le mérite d’entretenir l’espoir 50 minutes durant. Surtout grâce aux reflexes de son gardien,  mais aussi aux longs compas de K.Traore, ce milieu aux allures de Sankharé. Oui y a mieux comme stars, mais quand une équipe voit en Djemba deux fois et Mendynho de solides renforts…

 

Besos analitos.

Santi Lazorla.

 

Santi Lazorla est un chic type, il vous file les images, que vous puissiez vous rendre compte de la chose.

4 thoughts on “La Foghetecaz Académie note Villarreal-Odense (3-0)

  1. Ah le 2ème but de Rossi! Superbe!
    Sinon, je m’aperçois qu’un ancien Valenciano vous a assuré la qualif’ jajaja
    La qualif’ fait du bien à vos caisses qui se rapprochent de plus en plus des nôtres.
    Sinon, un maillot sans pub, c’est quand même bien plus beau!

  2. On a été bon. C’est une excellente mise en jambe pour la Liga !

    Par contre mon beau Borja a déconné, se sera très dur sans lui…Donc oui, on verra de nouveau Marchena au milieu. Il fait tjs ses matchs l’air de rien…

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