La Lionceaux Académie note Sochaux – Nice (2-0)

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Bernard Lionsot l’a fait sans Jean-Claude Persil, c’est bien aussi.

Jean-Claude Persil s’excuse pour son absence, il a un mot de sa maman disant qu’il est occupé à résoudre ses troubles intestinaux sur la voiture de Kévin Anin…

 

– Résumé du match (Wondermen/5) : Une semaine après avoir gagné contre l’ETG, le FCSM recevait l’OGC Nice en cette fin d’après-midi, où le thermomètre affichait 11°C avec un petit vent frais. Éric Hély reconduisit le même Onze victorieux la semaine passée, avec un changement en défense centrale. Loïc Poujol remplaçait numériquement Mathieu Peybernes, qui est écarté des terrains pendant 4 semaines. A ce sujet, le fait de voir un joueur pointer à l’infirmerie ne peut nous rendre heureux, concernant ce personnage, nous pouvons nous réjouir car il nous a coûté pas mal de points depuis le début de la saison. Pour en revenir à la composition sochalienne, nous avons eu droit au 4-5-1 qui commence à devenir une habitude.

En face, Nice arrivait confiant, car cette équipe enchaînait depuis 4 matches. Surtout, nous avions hâte de retrouver le Bulldog du Havre, l’homme à la coiffure douteuse, ce sombre personnage qui partage le même agent que Maïga, qui choisissait ces matches à Sochaux. Bref Kevin Anin faisait son grand retour à Bonal. De fait nous pouvions nous demander J-C et moi-même, comment nos supporters, dignes de figurer chez les Gros Membres, allaient-ils recevoir ce traître, ce parjure, ce feignant ? La réponse est toute simple : une huée digne des grands péplums de la première à la dernière minute. Que ce fut magnifique. Si les sifflets fusèrent dans tout le stade, les insultes n’étaient pas sans restes, certes plus discrètes, mais tout aussi jouissives à entendre.

Quant au match, difficile d’en faire un résumé, tant les sifflets envers Kévin Anin ont perturbé mon travail d’académicien. De fait, je serais sans doute moins précis quant au déroulement de la rencontre, où je ne retiendrais que les buts de nos J&B. Si le premier ¼ d’heure fut niçois, ces derniers ne trouvèrent pas la faille. En même temps lorsque tu alignes Dja Djédjé en pointe, tu ne peux attendre un éclair de génie de sa part puisque ce joueur fut constamment en position de hors-jeu. D’ailleurs, Sochaux et Nice ont deux styles qui les opposent. D’un côté nous avons des petits gabarits, qui à l’inverse d’un président bien connu, mettent en avant leur petite taille en se faufilant dans les espaces, tel un félin chassant. En face, nous avons des bûcherons, ce qui est étrange pour ces fainéants de sudistes, bouchers pendant leurs heures perdues, à l’image d’un Kévin Anin faisant faute sur Sébastien Corchia en le balançant sur la pelouse du Stade Bonal. Nous rajoutons Civelli et Digard, et nous avons là un magnifique trio magique, dans le sens inverse du terme. Passé ce premier ¼ d’heure, Sochaux se mettait en place, développant ce jeu léché, beau au regard comme la Vénus de Botticelli et qui avait fait sa réussite la saison dernière. Et c’est à la 44ème minute, sur un centre de Vincent Nogueira, Edouard Butin coupait la trajectoire du ballon en le plaçant au fond du filet, Ospina ne pouvant rien faire, sauf admirer la frappe de Butin et pleurer la placement hasardeux de sa défense. Sochaux rentrait donc aux vestiaires sous les acclamations du public qui était venu nombreux, 15930 spectateurs, grâce au coup de comm’ d’Alexandre Latombe (les abonnés ayant droit à deux places par abonnement).

La deuxième période était à l’image de la première, Nice essayant tant bien que mal de revenir au score, mais était soit trop brouillon dans le dernier geste, ou bien nos défenseurs faisaient admirablement leur travail avec quelque frayeur il faut le souligner. Pourtant, nos Sochaliens sortaient peu à peu les griffes et se montraient dangereux. A la 68ème minute, sur une passe de Ryad Boudebouz, M&M’s marquait d’un beau plat du pied, Ospina étant trop court. Il ne restait plus qu’à nos J&B à rester concentrés, de maintenir le score, voire de l’aggraver sur un éventuel contre. A deux minutes du coup de sifflet final et sur un bon travail de Boudebouz, M&M’s aurait pu marquer un doublé, mais hélas pour nos yeux, le ballon termina sa course sur les panneaux publicitaires. Sochaux remportait donc ce match sans encaisser de but, ce qui n’était plus arrivé depuis bien longtemps. Les J&B faisaient la bonne opération de cette 28ème journée en laissant le fauteuil de dernier au marchand de poulet. Deuxième succès d’affilé pour nos Sochaliens, qui se déplaceront avec une confiance retrouvée face au Faux Lion.

 

Les différents J&B, à consommer sans modération :

– Teddy Richert 4/5 : 37 printemps et toutes ses dents ! Peu en vue durant la première période, ce qui nous semble normal car il n’y avait personne en face, il fut présent dans les 10 dernières minutes du match, effectuant les bonnes sorties et régnant dans les airs. Bref, du Saint Teddy dans toute sa splendeur.

– Sébastien Corchia Zanetti/5 : intraitable en défense, n’ayant perdu aucun duel dans son couloir droit et se permettant même de monter lorsque le besoin se faisait sentir, mi amor justifie l’attirance des clubs italiens à son égard. Bref il mérite son Zanetti et une place de titulaire dans le Onze Mondial.

– Yaya Banana 4/5 : Lorsqu’un joueur joue à son poste, il est performant. Après nous avoir montré de belles choses contre Evian, notre tirailleur a fait part de sa puissance physique. 1,92m pour 88 kg, retenez ses mensurations car ce joueur a de l’avenir. Il frise le 5/5, mais reste cantonné comme un Chinois à 4, par manque d’automatisme.

– Loïc Poujol 4/5 : Milieu défensif de formation, il est descendu d’un cran, Peybernes étant absent. Mais quelle différence ! Ses longues relances ont largement compensé sa lenteur de placement, et il nous a gratifié de quelques bons tacles.

– David Sauget 3/5 : Citoyen d’honneur d’une république éponyme, il joua proprement, sans plus ni moins, tentant quelques gestes techniques qui réussirent tous. Bref il a fait son taf comme cela lui est demandé.

– Joseph Lopy 5/5 : Retenez son nom. A tout juste 20 ans, il est arrivé au centre de formation de Sochaux il y a un an jour pour jour. A l’époque, il était décrit comme jeune joueur prometteur. C’est à se demander si nos recruteurs avaient joué à FM avant de l’engager. Un après, le résultat semble confirmer l’attente en lui. Une belle présence en milieu de terrain, une grinta et un sens du jeu prometteur. Il ne fait aucun doute que s’il continue sur sa lancée, il va devenir un excellent joueur. La preuve, deux journaux concurrents l’ont inscrit dans l’équipe type de la 28ème journée. Il doit faire son entrée dans le Onze Mondial.

– Vincent Nogueira 4/5 : excellent contre Evian, notre lutin bisontin a récidivé dimanche. Non seulement il est passeur pour l’ouverture du score, mais en plus il s’est rendu disponible pour ses coéquipiers jouant haut lors des phases offensives, et plus bas lors des maigres attaques sudistes. Hély semble avoir trouvé le secret pour le faire jouer, ce qui faisait défaut avec notre regretté bosniaque.

– Abdul Camara 4/5 : L’autre chèvre de Monsieur Seguin semble enfin justifier sa venue à Bonal. A l’image de NMB, Camara a mystifié ses adversaires par sa belle vitesse, son coup de rein, et contrairement face à Evian, ses centres étaient mieux cadrés. A failli ouvrir le score en fin de première période. Sans doute fatigué, il est remplacé par Roudet.

– Marvin Martin 4/5 : Mieux en vue par rapport à son match contre les reblochons, notre M&M’s tout jaune et bleu semble revenir à un niveau, pas si lointain, qui justifiait sa venue en EDF et sa valeur marchande de 20 millions. Son but à la 68ème permet au FCSM de faire le break. Il manque le 5/5 pour son raté en toute fin de match.

– Ryad Boudebouz 3/5 : Passeur décisif sur le but de Martin, il ne reçoit qu’un petit 3/5, par son jeu brouillon comme on n’aime pas à Bonal, ses 100000000 dribbles qui ne donnent rien. Passeur malheureux pour Martin qui se loupa alors que le but était à portée de tir, il aurait pu mériter un 4/5.

– Edouard Butin 5/5 : 2 buts et 1 passe décisive contre les Savoyards, il ouvra le score contre Nice, ce qui lui permit d’être le meilleur buteur actuel du club, avec 6 pions inscrit. Remuant, il pressa la défense adverse par son placement et sa rapidité. Sortit sous l’ovation du public, il est remplacé par Maïga. Néanmoins, nous allons continuer de brûler des cierges, car à l’image de RVP il est quelque peu fragile. Il mérite sa place dans le Onze Mondial.

 

Les substituts in love :

– Sébastien Roudet NN : Une bonne entrée avec quelques percées dont une qui provoque le 2ème but sochalien.

– Modibo Maïga 0/5 : Ce joueur ne court pas, même pour 20 minutes. Aurait pu aggraver le score à deux reprises, il se troua à chaque fois. En plus d’avoir une coupe douteuse, il ne fait rien. Une place sur le banc de touche semble être un meilleur choix, tant pour l’équipe que pour son genou. A l’inverse de Butin, il doit figurer dans le Onze Anal.

 

La salade niçoise avariée :

– Kévin Anin : l’homme du match du côté. Hué à 52 reprises car il a touché le ballon 52 fois, notre ancien joueur était attendu du côté de Bonal. Des sifflets mérités de la première à la dernière minute du match, en récompense à son attitude non professionnelle durant la première partie de saison. Sur le terrain, il tenta de marquer son but pour nous la mettre bien profond, mais malheureusement pour lui son doigt resta accroché à son rectum. Par contre, il excella dans les coups bas, sur Corchia en début de partie, en le balançant sur le terrain. Il reçut le soutient de Marsiglia, son coach qui veut bannir les sifflets. Fais-le au stade du Ray garçon, avant de prêcher la bonne parole chez nous. Nous attendons avec impatience l’été à Nice, où il se pourrait que le carnaval se prolonge.

Arbitrage (grand farceur/5) : Globalement les juges de touche firent leur boulot, sifflant les hors-jeux niçois qui auraient pu nous être fatals (non je plaisante, c’était Dja Djédjé puis Guié-Guié qui étaient en face). A l’inverse, la prestation de monsieur Viléo fut médiocre. En effet, les Civelli, Digard et Anin, qui représentent à eux seuls l’amicale des Amis de Cyril Rool ne reçurent aucun carton. En plus de souiller le football par leur présence sur le terrain, ces trois énergumènes sont des fous dangereux piqués à la naphtaline. Bref, du grand art…

 

Jean-Claude vous laisse juste un mot pour vous dire d’aller voir le mot marxiste-léniniste du Che Frédac…

Si vous aimez la Lionceaux Académie ou n’importe quelle Académie proposée par ce site, n’hésitez pas à aider Horsjeu.net, sinon les portes de l’Enfer s’ouvriront et des licornes vertes sodomites viendront en portant sur leur dos un être infernal, mi-Pierre Mènes, mi-Christian Jeanpierre et mi-Kévin Anin…

 

Bernard Lionsot.

10 thoughts on “La Lionceaux Académie note Sochaux – Nice (2-0)

  1. 3 a boudebouz c est une blague ,c est lui l homme du match ,présent sur les 2 but et sur le 3ème qui aurait du être un but.

  2. @Beber : tu devrais lire attentivement la raison qui nous a poussé à mettre 3 à Ryad. Certes il est passeur pour le 2-0 et sur la tentative loupée de Martin. Mais, il a joué brouillon durant tout le match. On ne peut mettre plus pour un joueur qui n’est pas régulier sur l’ensemble du match.

  3. Pour moi l’homme du match est Joseph Lopy car certes il se fait moins remarquer que Boudebouz et ses dribbles plus énervant autre chose, mais je préfère un gros travail de fond efficace et au service de l’équipe. Boudebouz comme l’a fait remarquer Bernard, a avec son jeu trop personnel pénalisé beaucoup de phases offensives de Sochaux.
    Enfin où est-il impliqué sur le premier but ? C’est Nogueira qui est l’auteur de la passe décisive pour Butin, Boudebouz a eu le ballon avant mais il n’a pas été décisif sur cette action en tout cas.

  4. Je suis tout à fait d’accord avec vous pour ce résumer. Et pour moi Boudebouz mérite tout juste 3/5 vu le nombre incalculable de ballon perdu bêtement. Viva Corchia.

  5. J’étais à Bonal et j’ai kiffé. merci à la lionceau Aca c’est toujours un grand plaisir de vous lire, dans la victoire comme dans la défaite. Sochaux forever.

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