« Ca pue le 0-0 comme Jeanne Moreau pue le cointreau
– Merdasse »

 

Voilà ce que Marcelin et Loulou se disaient par texty text, aux environs de la soixante-quinzième minute de cette rencontre. Et puis, l’éclair Giroud a surgi, tel provenant de la main même de Zeus Arachéos, le vainqueur, le grand parmi les grands. Vos deux serviteurs se bouffaient les ongles comme des hamsters se bouffant la pelote de poil autour de leur anus, prêts à bondir en cas de délivrance, chose assez loin de l’extraordinaire direz-vous. Eh bien oui, n’ayons pas peur d’en être fier : la Paillade est une tueuse tardive, elle attend son heure pour frapper, tel le crotale de Papouasie.

Quand bien même le bloc défensif des Verts était solidement en place, quand bien même Ruffier sortait les doigts de l’anus du hamster pour sortir le cuir, repoussant à chaque fois un peu plus la sentence terrible, quand bien même le retour de Belhanda tant attendu accouchait d’une souris avec ma foi une fort bien laide gueule, quand bien même les queues se rentraient petit à petit vers le milieu des jambes et la tête se tournait déjà vers Paris, priant que l’alliance scapulaire fasse son effet. Quand bien même.

Les petits se sont bien accrochés, solidement, coûte que coûte, pour que leur dépense d’énergie prenne tout de même un sens. Malgré la technique qui pécha autant que Christophe Saint-Josse dans le Gardon, l’équipe sut finalement gérer. Il est vrai qu’il est facile de dire, a posteriori, que ce match avait une part de gestion appliquée. Car véritablement, qu’est ce qu’ils en ont chié. L’ASSE, en bonne équipe de milieu de tableau qui te fait suer comme un nègre dans une galère de César, a posé les jalons d’une partie aussi cahoteuse que la gueule de Cassano. Et a réussi à les maintenir sur la quasi-totalité de la rencontre. Oui oui, quasi. Prononcez « couasi », comme un bon professeur cul coincé cul serré sur la carmagnole à dada sur mon bidet, salut j’ai fait du latin avec Jean-Pierre d’Asnières, un vrai régal.

Oh et puis merdre, buvons un coup. Venez mes collègues on va s’en enfourner une flopée dans la pigne, pour voir ce que ça fait de voir tous le zoo de Vincennes aux couleurs de la gay-pride. On va danser une samba avec Ben Ali, et puis on ira voler un BMX pour aller shooter des bouddhistes à Blagnac, on se fera repérer par les services secrets et on passera au vingt heures de I-télé. Et puis on ira se torcher au mas de Loulou, pour se dire que finalement, le Gazélec c’est aussi le nom d’un cocktail du bar de chez l’ami Molette, allez y attention, encore un peu, esclaffez-vous.

Bon, vous vous dites que ça suffit avec l’alcool et vous avez envie de vous taper une bonne tartine de tapenade avec un grand verre de rosé, ah merdre c’est encore un alcool. Bon un muscadet alors.

 

Les muscadets :

Jourdren (3/5) : Une soirée tranquille pour lui. Tel un body-guard avisé, il resta à l’affût.

Yangambiwa (5/5) : Son goût corsé, sa puissance noire, son arôme intense. Mapou, what else ?

Hilton (4/5) : La tasse pour se servir du Mapou. Parfaitement en osmose avec lui, réalisant un match plein.

Bedimo (4/5) : Toujours dans le bon ton, réalisant une symphonie sur son couloir en fa majeur. Bravissimo Bedimo.

Bocaly (3/5) : A développé couché pas mal d’activité, malgré quelques trouées dans les primevères.

Stambouli (3/5) : Son travail de chantier aurait mérité un peu plus d »application dans les touches techniques. A néanmoins gardé le casque jusqu’au bout. Chapeau.

Saihi (3/5) : Un peu en dessous hier soir, surtout techniquement, espérons que cela n’était qu’un petit accident de parcours, une simple saihi. (remplacé par Estrada)

Belhanda (2/5) : Un retour qui a joué trop de mauvais tours. A côté de ses pompes, de la plaque, de presque tout. Mettons ça sur le compte du manque de forme hein. (remplacé par Cabella)

Utaka (2/5) : A oscillé entre le 2 et le 3 pendant longtemps. Mais, Utaka, oblige, le 2 l’emporta.

Camara (2/5) : Il a déhanché son gros tafanari de zoubazoum, en faisant l’hélicoptère avec son tout petit bikini. Voici la plus belle gogo danseuse de tout le Touit-Touit. Atchoum.

Giroud (5/5) : Le Saint-Bernard du clapas, le pompier de service qui s’y colle toujours pour mieux nous ravir chaque jour. Amis de la punchline, bonjour. Zbleeeeea zbleeeea.

 

 Les saucissons:

Estrada: Chili con carne, mais sans carne.

Cabella: Coucou, tu veux voir ma bite ?

 

 

Pas de Bonus ni de Malus, à plus.

 

Les images, prends les dans le cul et crie Aline pour qu’elle revienne.

 

Le bisou vigneron,

Marcelin.

12 thoughts on “La Paillade académie note Montpellier – Saint Etienne (1-0)

  1. @hrithik22: on te chie sur la gueule. Je voudrais bien discuter, mais vu qu’on parle pas la même langue, ça me paraît compliqué.

  2. Enormissime le Marcelin, surtout sur Mapou & Vitorino, plus que 9 matchs et on pourra aller chercher le package championnat/champions à la butte. Pas comme ces pédés de nîmois.

  3. Très très bon le 1er commentaire. En tout cas Marcelin, il t’a fait une proposition que certains gros membres et académiciens (qui a dit n°2 et Fernando Nandrolonas ?) n’auraient pas refusé.

  4. La paillade Acad’ reste au top : vulgaire, entière, guerrière…

    Et tant pis pour ceux que ça emmerde !!!

  5. « Oui oui, quasi. Prononcez « couasi », comme un bon professeur cul coincé cul serré sur la carmagnole à dada sur mon bidet, salut j’ai fait du latin avec Jean-Pierre d’Asnières, un vrai régal. »

    hihihihihi merci

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