La Roja Académie fait l’hélicoptère avec sa bite et note Espagne – Italie (4 – 0)

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Il est bô le champion !

« Bah oui, j’suis en retard. » Ricardo Carressemoi, Académicien portugais. On a pas le même maillot mais on a clairement les mêmes problèmes de ponctualité.

Salut connard (j’avais rien de plus aimable sous la main). Alors, heureux ? Tu voulais de la Roja qui attaque ? Bah tu l’as eue. C’est quand même un peu con pour toi vu qu’en 3 semaines t’étais devenu fan absolu de la Squadra Azzura. Ça va t’obliger à retourner chez Go Sport (chut chut, pas de marque) pour troquer ta vareuse bleue récemment acquise contre une rouge bien plus seyante. Par contre t’auras du mal à te réinventer des origines espagnoles après avoir prétendu que tes grands parents avaient été chassés de Rome par Mussolini.

Non je déconne, si tu lis ce torchon, c’est que t’es un mec (ou une nana, éventuellement) qui a de la classe et qui n’a pas attendu la finale pour apprécier les performances de l’Espagne dans cette compétition. Ou alors que t’as trop de temps libre. Dans tous les cas laisse-moi te dire que c’est avec une pointe d’émotion que je gratte ce papier Open Office, rapport que c’est le dernier de la saison. J’avais déjà eu le privilège de clore l’exercice européen des clubs sur une belle victoire du Barça en Copa del Rey, et voilà que j’ai la possibilité de remettre ça au niveau international. C’est pas hyper classe ? Le tout pour ma première de contrat avec Horsjeu.net. Si ça c’est pas du putain d’arrivisme façon Fabregas, je veux bien que mes poneys finissent sur l’étalage d’une boucherie chevaline.

Mais je m’égare légèrement. C’est sans doute parce que je suis un poil sur les rotules au sortir de ce beau tournoi. Mine de rien, être tous les jours à pub pour suivre les matchs ça demande une certaine condition physique. T’as pas ce problème, toi qui te contentais de subir les rencontres sur TF1 avec un panaché à la main et ta grosse qui te les broutait parce que tu foutais les pieds sur la table basse de ton salon miteux. Note que j’ai rien contre les salons miteux et les grosses vu que j’ai les mêmes à la maison. Mais j’estime que pour vivre pleinement un Euro, il faut s’en donner les moyens et claquer son RSA en pintes et cocktails divers.

Tout ça pour dire que les vacances qui s’annoncent vont me faire le plus grand bien, d’une part parce qu’elles vont me permettre de soulager un peu mes ulcères et mes hémorroïdes, d’autre part parce que ce sera l’occasion de renouveler mon stock de blagues en matant l’intégrale de Michel Leeb et de Tex. Je t’annonce donc du gros niveau pour la rentrée (si l’Éditeur, ce Bel Homme, a réussi à vendre assez de son corps pour éviter que le site ne périclite – mot compte triple – et que la Blaugrana Académie ne sombre dans l’oubli).

Sur ce, j’arrête d’enculer les mouches et passe à ce qui t’intéresse vraiment : la finale de cet Euro 2012. C’était quand même putain de chouette. Du moins la première mi-temps, parce qu’après c’est devenu limite gênant pour nos mis pilotes de Vespa. D’ailleurs Casillas l’a bien compris et dans sa grande mansuétude a demandé expressément à l’arbitre d’abréger leur souffrances. Il avait sans doute peur que Torres, ce putain d’opportuniste, n’en plante un second et réussisse à se faire passer pour un génie aux yeux du monde entier.

Que retenir de ce match et du tournoi ?

  • Que l’Espagne qu’on annonçait prenable, fatiguée, et stérile était largement au-dessus de ses adversaires.
  • Que du coup la Roja est passée du statut d’équipe cramée et en fin de cycle à celui d’équipe dopée aux yeux de ceux qui ne savent pas prendre un peu de recul sur la compétition.
  • Que maitriser un tournoi de la sorte et gérer chaque effort et chaque match pourrait faire passer cette équipe pour froide et calculatrice.
  • Que cette impression s’envole immédiatement quand elle lâche les chevaux.
  • Que pour répondre à ceux qui la disaient stérile, la Roja termine meilleure attaque de l’Euro et deuxième au nombre de tentatives vers les buts adverses.
  • Qu’au-delà de ces constats pragmatiques, j’ai eu facile une bonne vingtaine d’érection à chaque match, rapport que techniquement c’est un putain de régal même quand ça joue à 50%.
  • Que Leur Footballologue a vu le match en tapant dans le stock de Pablo Escobar.
  • Que la Roja enquille un triplé qui la place de fait parmi les équipes ayant marqué l’histoire du football, et que ce n’est peut-être pas fini.
  • Que le service vide et haut est sympa et t’offre les buts.
  •  Que si tu veux voir du Rital pleurer, c’est par ici que ça se passe.

Allez, place aux héros.

Les notes

Les mecs qui triplettent

Casillas /5 : Vu que son équipe avait décidé d’attaquer à 9, il a eu un peu de boulot et l’a encore une fois accompli parfaitement. Des arrêts ultra-propres sur les tentatives italiennes, des sorties décisives sur les centres, et une belle présence sur corners qui lui a permis de bien frustrer les adversaires en leur sortant le ballon juste devant la gueule. Avec ça, il est poli, sexy, et il a la classe. Typiquement le genre de gendre idéal que ta maman cougar voudrait s’enfiler. Laurent Delahousse peut aller se rhabiller.

 Arbeloa /3 : Escroc numéro un. Tu te demandes ce que ce type a foutu là tout au long de la compétition ? Bah moi aussi. D’ailleurs, conscient de ses lacunes, il s’est éclipsé lors de la célébration du titre. Quand je vois ça je me dis que Mathieu Chalmé pourrait être double champion d’Europe et champion du Monde. Et ça c’est moche. Cela dit, vu que la victoire finale est au bout et que je suis un mec sévère, juste, mais sentimental, je lui mets la moyenne.

 Piqué /3 : Il a fait son match, ni plus ni moins, et choppe au passage le 18ème titre de sa carrière (à un poil de cul près). Reste que quand Puyol n’est pas à côté pour le materner, il est bien moins impressionnant.

 Ramos /4 : Encore un très gros match pour celui qui s’est affirmé comme le nouveau patron de la défense. Rugueux sans être méchant, toujours bien placé, facile au duel, il a affiché son meilleur visage tout au long de cet Euro. Mais maintenant que le tournoi est terminé, je vais pouvoir à nouveau le détester sans arrière-pensée. Il ne tient qu’à lui de me satisfaire en retournant à ses premiers amours : stupidité sans borne et agressivité non-maitrisée.

 Alba /5 : Tu l’avais vu venir son appel de 60 mètres pour aller claquer son but ? Non ? Bah les italiens non plus. Courir 25 bornes par match ça ne l’effraie pas. D’ailleurs cet Euro l’a mis en jambe, du coup il part jouer le tournoi olympique. Et malgré ça il sera frais comme un gardon en septembre pour labourer le côté gauche du Camp Nou.

 Xabi Alonso /4 : Pas très en vue, mais on a gagné, alors merde ! Et puis un mec qui se la colle autant mérite une bonne note.

 Busquets /5 : Énorme sur ce match. Technique au top, parfait dans les transmissions, et toujours présent avec Piqué pour couvrir les montées et les retours asthmatiques de cette banane d’Arbeloa.

 Xavi /5 +++ : Andrea Pirlo ? Connait pas… Il aurait pu jouer tout seul dans l’entre-jeu qu’il aurait quand même dominé le match. J’ai pleuré en admirant ses passes qui transperçaient deux lignes et foutaient 7 adversaires hors de position. Vu qu’il avait généralement éliminé 3 italiens sur le contrôle précédent, ça ne fait plus que le gardien à battre pour celui qui reçoit l’offrande. Habile.

 Silva /4 : Pas le meilleur joueur sur le terrain, mais son but sur une belle tête décroisée lance définitivement le match de la Roja. Il est tout de même regrettable qu’il n’ait pas eu un vrai bon latéral à ses côtés.

Fabregas /5 : Il a profité de ce match pour définitivement clore le débat sur l’utilisation d’un faux 9 en équipe d’Espagne. Une passe décisive, une technique phénoménale et une variété dans son jeu qui te ferait passer un couteau suisse pour un Opinel (oui, elle vient de loin celle là).

 Iniesta /5 : Et un titre de MVP du tournoi pour le mec tout blanc qui brise les reins, un. Si Andrés était un poney, ce serait mon préféré. Pâle, mal foutu, des goûts douteux, mais beaucoup de charme et une technique irréprochable. Tout ce que j’aime chez mes équidés.

 Les mecs qui arrivistent

Torres /Non Noté : Non mais tu le vis ça ? Le mec se fait encenser parce qu’il met un but et une passe décisive en finale. Bon, dit comme ça ça peut paraître normal, mais franchement, face à des mecs réduits à 10 qui ont renoncé à jouer il n’y a pas de quoi fanfaronner, comme un symbole de son but face au Barça. Qu’est-ce que tu dis ? Qu’il est Soulier d’Or avec ça ? Putain… Escroc numéro deux.

 Pedro /Non Noté : A essayé de planter à tout prix. Il en a oublié que le football est un sport collectif et est allé systématiquement s’empaler sur la défense comme la vulgaire catin Cristiana.

 Mata /Non noté : Première apparition, premier but. Et pendant ce temps là, Llorente…

Voilà les homos, ce bel Euro s’achève de la meilleure des manières. Je vais enfin pouvoir profiter et glander un peu, voire chercher un boulot si j’ai un coup de motivation.

Je te remercie d’avoir suivi la Roja Académie pendant cette compétition et toléré mes écrits douteux. On se revoit au plus tard pour le Clasico de Supercopa si le Che Fredac décide de renouveler mon contrat. Sur ce, je file chez les Gros Membres récupérer mes bêtes.

Bonne trêve, et bonne bourre anale.

Nando

Tant que j’y suis, je te signale que je ne suis toujours pas pédé ni taureau, et que tu ne me retrouveras donc pas sur Twitter. Par contre je serai comme toujours actif surFacebook.
Tu peux également aller voir du côté de chez Hristo, il aura sans doute son mot à dire sur cet Euro ou sur le conseil de classe final de l’EBM.

Enfin, la Roja Académie n’ayant pas de page dédiée, c’est du côté de la Blaugrana Académie qu’il faudra traîner si tu veux voir du beau jeu sur le réseau social qui a des problèmes de bourse.

7 thoughts on “La Roja Académie fait l’hélicoptère avec sa bite et note Espagne – Italie (4 – 0)

  1. Ahhhh putain de merde !!! ils m’ont cassé les couilles les bouffeurs de chorizo, mais Dieu que leur jeu est bon…

    On pourrait leur filer un maillot blaugrana sans problème, enfin pas à tous quand même.

    Allez, la grosse bise anale Nando et si t’as besoin d’un envoyé spécial pour l’entrainement face au PQSG, je me dévoue ;) (mon poney ayant acheté des places, elle sait comment me faire plaisir quand elle n’a pas ses rivières pourpres)

  2. Les italiens ont analysé la roja en regardant leurs matchs précédents…ils ne sont pas réveillés à temps!

  3. question de béotien.
    pourquoi dès qu’il s’agit du jeune Alba, il est de coutume dans les médias audiovisuels d’abandonner l’usage de la jota (l’espèce de gros son guttural que les gens utilise très volontiers dans « Roja » ou « Jesus Navas ») pour son blase Jordi le faisant passer pour le coup pour un chanteur a la goutte au nez?

    Est-ce dû à quelconques origines autres qu’espagnole?

    Merci pour vos éclaircissements.

  4. En plus Nando, auréolé que tu seras des lauriers du vainqueur, tu Vas peut-être pouvoir ramasser du double-poney, voire un truc qui ressemble presque a une femme. En te souhaitant de prendre la profondeur comme Jordi Alba cet été.

    Andres et Xavier sont grands.

    La bise estivanale.

  5. Belle académie, belle victoire, belles vidéos de mec bourré ou qui sait (lui) descendre du bus (la page tournée toussa…). Du grand art.

    Et voir l’Espagne en planter 4 en finale alors qu’elle s’est fait pourrir tout l’Euro parce qu’elle jouait plus au hand qu’au foot, y’a un beau « côme hun sein bol » à faire.

  6. @Gégé : Il est calatan. En catalan, il n’y pas de « j » comme dans Jesus navas. Du coup, ça se prononce Jordi, comme en français.

    De rien.

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