This is Michael Ciani and welcome to Jackass.

Normalement, un hold-up c’est une victoire à l’extérieur 1-0 sur un but à la 92ème alors que l’équipe a été dominée tout le match. Dimanche soir, Bordeaux a inventé le hold-up à 0-0. Face à des Haut-savoyards très motivés et appliqués, les Girondins n’ont dû leur salut, encore une fois, qu’à Cédric Carrasso, toujours monstrueux en 2012, qui a arrêté un pénalty de Sagbo. Juste avant un mois de février de tous les dangers (Montpellier, Lyon x2, Toulouse et Lille), Bordeaux avait l’occasion de se rapprocher un peu plus du haut du tableau en se déplaçant chez le promu. Mais Evian-Thonon-Gaillard-Danone c’est quoi ?

L’ETG (oui, on va pas écrire le nom complet du club à chaque fois) est né en 2007 de la fusion de plusieurs clubs, est passé en 5 ans de la CFA à la Ligue 1 et compte bien s’y installer. Après une première partie de saison pas dégueulasse avec quelques bons matches, la direction du club a décidé de dégager Casoni pour mettre Correa à sa place pour le plaisir du spectateur moyen qui préfère le 4-5-1 béton au 4-4-2 ou 4-3-3 beaucoup trop ambitieux. Mais dans ce club qui a autant d’histoire que ta dernière relation amoureuse (qui se résume à quelques galoches avec un boudin à 4h du matin en boîte), il y a qui ?

On retrouve un gardien danois qui n’a rien de Peter Schemeichel mais qui est tout de même international (deuxième gardien de l’équipe nationale), un latéral (dé)formé au PSG, Brice Dja Djédjé, petit frère de Franck et un autre formé à Nantes mais qui n’a joué qu’à Valenciennes et Metz, Guillaume Rippert. Dans l’axe, pas de Mongongu (ex-Monaco) mais Angoula, un joueur arrivé tard dans le monde professionnel (premier contrat pro à 26 ans) qui est associé à Cédric Cambon, formé à Montpellier et passé par la Bulgarie (encore un coup de Hristo Mario je pense).

Au milieu, pas de Poulsen (le mec qui a craché sur Totti à l’Euro 2004) qui est suspendu, pas de Leroy non plus qui est hors du groupe professionnel mais à la place un trio composé de Rabiu (jeune international ghanéen passé par l’Udinese), Tié-Bi (passé par l’équipe réserve de l’OL) et Olivier Sorlin (vieux routard de la L1 passé par Rennes et Montpellier revenu en France après une expérience en Grèce) qui doit soutenir un trio d’attaque composé de Barbosa (aucun lien avec Pirates des Caraïbes) côté gauche, Govou (revenu de Grèce parce que l’Ouzo c’est dégueulasse) côté droit et l’ex-Monégasque Sagbo en pointe alors que l’ex-Bordelais Hervé Bugnet n’est même pas dans le groupe retenu par Correa.

Côté bordelais, Gillot ne peut toujours pas compter sur les sélectionnés qui sont à la CAN (même si Sané revient bientôt), sur Marange et Sala qui retournent avec la CFA et sur Keita. Au final ça donne encore une fois un groupe privé d’attaquant de pointe, chose qui ne devrait pas changer jusqu’au retour du grand Diabaté. Par contre Jussie est de retour même si ça ressemble pas vraiment à une super nouvelle. Pendant la semaine, je lis ça et là que Francis Gillot veut relancer le 3-5-2 entrevu face à Valenciennes ce qui me laisse un peu perplexe. A quoi cela sert d’acheter Obraniak pour animer le couloir droit si c’est pour le laisser au seul Mariano ? Pourquoi ne pas garder le 4-3-3 qui semble le mieux adapté aux joueurs bordelais et à leurs faibles qualités ? Pourquoi s’entêter dans une défense à 3 qui ne sait pas se placer ? Toujours est-il que je guette avec attention la composition du match et je tombe sur la suivante, donnée par le fameux football.fr :

 

Plusieurs précisions :

1)      Ciani ne joue pas à gauche, il est gauche.

2)      Trémoulinas milieu droit ? Déjà qu’il a du mal à faire un bon centre pied gauche…

3)      Obraniak porte le numéro 4, pas le numéro 11.

Sinon, pour la vraie composition, Gillot aligne effectivement son 3-5-2 avec Cédric « Dieu » Carrasso dans les buts et une défense Henrique – Planus – Ciani dont la vitesse de pointe ferait pâlir un 103 SP non trafiqué. Sur les ailes on a Mariano et Trémoulinas qui devront dynamiser le jeu et dynamiter la défense adverse alors que dans l’axe on a un duo Plasil – N’Guémo. Pas de Sertic donc, alors que ce dernier est plutôt en forme, et surtout un choix bizarre de Gillot qui laisse seulement deux milieux de terrain vu qu’Obraniak et Maurice-Belay jouent sur les ailes. En pointe, le seul Gouffran est chargé de se procurer des occasions et éventuellement marquer sur un coup de bol. Au final ça donne ça :

Pour ce match, j’ai droit à un bon stream en français (qui tiendra malheureusement une seule mi-temps) et commenté par Foot+ ce qui n’est pas forcément gage de qualité.

Le match :

Tout juste ai-je le temps de finir d’attraper une bière et mon carnet pour prendre des notes que Bordeaux a déjà perdu le ballon sur son propre coup d’envoi. A peine 11 secondes de jeu et une faute d’Obraniak que je sens déjà venir le match long et chiant. Mes soupçons sont confirmés à la 2ème minute lorsqu’Evian se procure la première pseudo-occasion du match par l’intermédiaire de Sagbo qui n’arrive pas à décrocher Planus qui le contre en taclant (évidemment).

Bordeaux se montre enfin à la 5ème minute lorsque Mariano tente un grand pont sur Rippert qui, vexé, le chausse. Obraniak est gourmand et tente le coup-franc directement depuis le côté droit. Le ballon termine sa course dans le petit filet d’Andersen mais à l’extérieur du but. Ciani se fait remarquer en foirant lamentablement une transversale avant de défendre comme une buse avec ses copains de la défense, ce qui permet à Evian d’obtenir un corner qui ne donne heureusement rien.

A la 12ème, Maurice-Belay déborde côté gauche et obtient un corner (un bon corner dirait CJP). Obraniak le botte et trouve la tête de Ciani qui ne peut la cadrer. Si Bordeaux ne cadre pas, Evian fait encore plus fort puisque sur un centre de Tié-Bi, Govou place une air-tête dont il a le secret (du rhum, beaucoup de rhum). On ne peut pas lui en vouloir, il voit 3 ballons et un éléphant rose. Bordeaux tente par les ailes mais manque de présence dans la surface et surtout Andersen attire tous les centres bordelais. Ou alors les centreurs sont mauvais. J’opte pour la seconde solution qui me permet d’ouvrir une bière sans sentiment de culpabilité.

La bière ne fait pas long feu puisqu’à la 23ème je vois le duo Dja Djédjé – Govou coller la misère à notre côté gauche. Govou décale Dja Djédjé qui lui remet d’un petit centre. Govou claque un sombrero sur Ciani qui en perd un rein avant de frapper hors cadre tel Baggio lors du France – Italie de la Coupe du Monde 98 (les vrais savent de quoi je parle).

Pendant que Madame prépare un Long Island, je vois une tentative d’occasion bordelaise. Long dégagement de Carrasso, tête de Gouffran, bonne passe en profondeur d’Obraniak pour une frappe pied droit écrasée et non cadrée de Maurice-Belay. C’est triste comme un dimanche pluvieux en Picardie mais le Long Island me réchauffe un peu le cœur.

A la 31ème, alors que le match est un concours de parpaings lancés par Planus, il prend une leçon par Cambon qui le lobe sur une longue transversale. Heureusement Carrasso est là et il récupère la balle. Planus n’est décidément pas à son avantage en cette fin de première période puisque sur un coup-franc consécutif à une faute de N’Guémo, il laisse Sagbo partir dans son dos et se fait une nouvelle fois lober par la balle. Saloperie de ballon qui nécessite d’avoir dix centimètres de détente. Heureusement Sagbo, qui était derrière en embuscade, place sa volée taclée à côté. Le Long Island y passe mais heureusement Madame en a préparé plusieurs à l’avance. Quelle femme !

On est mauvais dans le jeu, en défense et on arrive pas à passer le milieu du terrain avec le ballon. Je me dis que le seul moyen d’y remédier pour Francis est de sacrifier un joueur à la mi-temps, pour l’exemple. On est déjà à la 39ème et je pique du nez devant mon écran tellement le match est chiant. Heureusement Rippert place une bonne semelle sur Obraniak, ce qui me sort de ma torpeur. Jaune pour le latéral (« Un gros jaune » pour Foot+) et Long Island pour moi.

Bien réveillé je vois Maurice-Belay qui décale Obraniak lequel redresse le ballon qui passe devant le but sans qu’aucun bordelais ne soit présent pour couper la trajectoire (Gouffran ?). La mi-temps arrive sur ce score triste de 0-0, ça sent la gueulante dans le vestiaire girondin et la seconde période ennuyante pour moi. Pour ne pas être pris de court, je me prépare une série de cocktails plus ou moins forts (selon les évènements) avec Madame. Cela va donc du classique Cuba Libre (pas de Mojito car pas de menthe fraîche) au Tennessee Iced Tea pour les situations désespérées (et désespérantes). Au total, une dizaine de verres sont prêts à être bus, la seconde période peut commencer.

Avant même que les joueurs soient de retour sur le terrain, j’apprends que Marc Planus sort sur blessure, remplacé par Grégory Sertic. J’apprends plus tard qu’il a une « lourdeur » à la cuisse, ce qui lui correspond bien. Bordeaux passe donc à 4 en défense et 5 au milieu avec un triangle N’Guémo – Plasil – Sertic.

Bordeaux se procure la première occasion de la seconde période sur un centre de Trémoulinas, Obraniak place une bonne tête qui est détournée par Andersen en corner. A tort, Obraniak est signalé hors-jeu.

Je m’emmerde tellement devant le match que je fais un concours de shooter avec Madame : 1 faute, 1 shooter. Après 7 en 10 minutes et une faute sur Obraniak dans l’axe, je vois Sertic frapper le coup-franc qui est détourné par le mur et termine en corner lequel ne donne rien. Le coup-franc semblait bien partir, c’est dommage. On est à l’heure de jeu et Evian pousse pour tenter de faire plier la défense bordelaise. Par deux fois, Rabiu et Govou se retrouvent seuls dans la surface mais se heurtent à un bon retour de Michael Ciani (oui, oui). Barbosa se plaint à l’arbitre, le vrai Ciani n’est pas capable de telles interventions selon lui.

Pour prouver à Barbosa qu’il est bel et bien le vrai Ciani, Micka décide de faire sa boulette. Mis sous pression par Govou, il tente une passe improbable vers Henrique (qui est d’ailleurs beaucoup trop loin de son compère de la défense sur le coup). Sagbo intercepte et se présente face à Carrasso. Cédric stoppe le ballon mais Sagbo s’effondre quand même. L’arbitre siffle penalty. Les insultes fusent à l’encontre de Ciani plus qu’à l’encontre de l’arbitre et les verres préparés à la mi-temps sont tous vidés d’un coup. L’arbitre sort un jaune à l’encontre de Carrasso et je vois que c’est Sagbo qui décide de tirer. Etonnant, quand t’es gamin on te répète que celui qui a subi la faute ne doit surtout pas tirer. Visiblement en pro on a oublié cette phrase. Sagbo frappe côté gauche et une nouvelle fois Cédric réalise un miracle : il sauve deux skieurs ensevelis par une avalanche non loin de là. Accessoirement il arrête le penalty.

Mis à part ce penalty, la seconde période est autant animée qu’une maison de retraite. Seul Tié-Bi me fait un peu marrer en prenant un ballon dans la gueule alors que Maurice-Belay est très nerveux et se plaint souvent auprès de l’arbitre.

A la 83ème, un évènement se produit : Francis Gillot OSE sortir Plasil. Chez lui, Jean Tigana fait une attaque, en tribune, Triaud se cripe, à M6, de Tavernost arrête de montrer à sa secrétaire « l’envers du décor » et se tend. Classe, Jaro ne fait pas la gueule, il sait qu’il a été mauvais. Un peu partout, tout le monde se détend.

 Dernière frayeur côté bordelais : une tête de Wass frôle le poteau sur un centre de Rippert. Le match se termine sur une faute de Jussie sur laquelle Correa demande le carton. Gros con, va.

Match nul au final, à tous les niveaux côté bordelais. Ça annonce un mois de février difficile si Gillot ne remet pas un peu de plomb dans la tête de certains joueurs cette semaine à l’entrainement. En attendant le match contre Toulouse, place à l’analyse.

Les gars :

Carrasso (5/5 – Tout homme rêve d’être Carrasso) : Il n’a eu à faire qu’un seul arrêt dans le match. Et il l’a fait. Il a surtout eu le mérite de ne pas craquer et transformer ses coéquipiers en confetti. Tellement classe que Madame porte son maillot en guise de pyjama maintenant. Je suis jaloux.

Henrique (3/5 – Caterpillar l’a supervisé) : Pas à l’aise sur cette pelouse de mauvaise qualité, pas à l’aise dans le système à trois défenseurs, pas à l’aise face à un joueur trop vif pour lui, le Brésilien passe difficilement l’hiver. Mais il a le mérite de ne pas se blesser et de toujours donner le maximum. Mieux en seconde période tout de même.

Planus (2/5 – Lourd de la cuisse) : Avant de sortir à la mi-temps pour une « lourdeur » à la cuisse, il avait été lourd de partout sur le terrain, régulièrement pris à défaut sur les balles en hauteur et sur les balles en profondeur. Auteur tout de même d’une bonne intervention en début de match, ce qui le sauve du 1/5. Remplacé à la mi-temps par Grégory Sertic.

Ciani (1/5 – Votre boulette servie en moins de 90′ ou on vous rembourse !) : Sans sa connerie qui amène le penalty, Micka fait un match plutôt correct, avec quelques bonnes interventions dans la surface même si ses relances étaient plus dégueulasses que le gros dégueulasse de Reiser.

Mariano (3/5) : Un match solide et sérieux à défaut d’être transcendant. On sent qu’il manque encore de rythme et qu’il ne prend pas encore autant son couloir qu’il en est capable mais c’est prometteur. Sané va enfin pouvoir jouer dans l’axe à son retour de la CAN.

Trémoulinas (3/5 – Mon pied droit me sert à faire des centres pourris) : Il a besoin de son Maurice-Belay devant lui pour être efficace dans ses montées. Une grosse activité encore une fois mais il faut qu’il arrête ses centres du pied droit.

N’Guémo (4/5 – Le patron) : Il a tenu le milieu de terrain en première période à lui tout seul. Il a tenu le milieu de terrain en seconde période avec l’aide de Sertic. Le vrai patron de l’entrejeu bordelais.

Plasil (1/5 – Grosse fatigue) : Jaro est cuitas les bananas comme le disait Philippe Risoli, et ça se voit. Aucune influence dans le jeu, il a été tout simplement transparent au point que Gillot ose le sortir, chose qui est rarement arrivée pour ne pas dire jamais. Remplacé à la 83ème par Saivet.

Obraniak (3/5 – Peut mieux faire) : Une très grosse activité pour l’ancien Lillois mais il n’a pas été souvent servi dans de bonnes conditions. Il va gagner en influence au fil des semaines.

Maurice-Belay (2/5) : Il est bien plus à l’aise dans un système où il joue plus bas et part de plus loin. N’a que trop rarement fait la différence face à Dja Djédjé pour des centres qui n’ont pas trouvé preneur.

Gouffran (1/5 – I’m a poor lonesome striker, far away from home): Dans un role qui n’est pas fait pour lui, il n’a pas existé. Ses stats (pour faire plaisir à Alou Diarra, le pro des stats) : 22 ballons touchés, 6 perdus, 0 tir, 0 occasion résument assez bien son errance sur le terrain. Remplacé à la 79ème par Jussie.

Les entrants :

Sertic (3/5) : A récupéré le costume de patron abandonné par Plasil. Il lui va plutôt bien.

Jussie (non noté) : Il est pas vraiment rentré en fait ? Si ? La LFP dit qu’il a touché 9 ballons, les syndicats 4, la police 2.

Saivet (non noté) : Pas le temps de se montrer, y’avait pas de prolongations.

Les remarques à la con :

  • Après « L’amour dure 3 ans » avec Gaspard Proust, découvrez « La CAN dure 10 jours » avec Lamine Sané. Bientôt sur vos écrans.
  • Trémoulinas quand il va au duel à la tête c’est pour faire joli.
  • Planus blessé, ça faisait longtemps
  • Il parait que ce match était le « Breuvagico » d’après Mathoux. C’est surtout parce que ce genre de match donne envie de picoler.
  • Je ne remercie pas Webgirondins qui m’a fait peur avec cette brève. Je ne les remercie pas, ils me doivent un slip propre.

 

Bonus pour le plaisir

Dieu en action. Prends ça l’Eglise Catholique.

 

Message à caractère informatif :

Vous aimez Horsjeu.net et la Scapulaire Académie et nous vous aimons aussi. Si vous voulez que cet amour réciproque continue, abonnez-vous pour nous soutenir, ou faites un don. Et si vous n’avez pas d’argent, vous pouvez cliquer sur les pubs rapidement mais aussi en bas de page sur l’insigne +1, pour un meilleur référencement du site. L’éditeur est beau et rusé.

Ils soutiennent l’activité du Claude : Girondins33Webgirondins , Chez les GirondinsGirondins Analyse,Supporters Virage Sud Centre HautGirondins4ever et La Légende des GirondinsMade in Girondins,Girondins de Bordeaux.net. Pour les suivre, vous avez aussi leur page facebook, tout comme celle du Claude himself sans oublier celle de Horsjeu.net, de la Scapulaire Académie ainsi que les profils de certains de vos académiciens préférés mais surtout de l’Editeur, ce si bel Homme, si beau et si intelligent (et je ne parle pas de son potentiel attractif mesdames). Le Claude est aussi sur Twitter pour des leçons sur l’alcoolisme, la vie, le nord, un peu tout.

Si vous ne deviez être fan que d’une seule page sur facebook (en dehors de celle de la Scapulaire Académie), ce serait celle-ci: Supporters des Girondins partout en France . La bise anale à ceux qui animent cette excellente page.

23 thoughts on “La Scapulaire Académie note ETG-Bordeaux (0-0)

  1. Ce qui est bien avec Claude, c’est plus le match il est nul plus l’académie elle est bien. Et vu qu’on parle de Bordeaux….

    Cet instant de lèche vous est offert gracieusement.

  2. Merci ma casette VHS « Les Bleus Champions du Monde 1998 » pour comprendre la comparaison avec Baggio!
    Même si Planus a fait un match dégueulasse avec les balles en hauteur ou en profondeur, je l’ai trouvé quand même pas trop mal dans les duels avec les attaquants adverses!
    Mais sérieux, mettre Sertic sur le banc en ce moment… autant mettre Carrasso tant qu’on y est !!

  3. « Breuvagico » et le fake retour de Maazou, voici deux raisons d’avoir ouvert une bouteille !

  4. Hugo Pratt (que de souvenirs…) « Le désir d’être inutile ! » Là, tu dépasses mes espérances.
    Je me demandais bien comment tu allais te sortir de ce… ce n’était pas un match, donc c’était… on s’en fout! En tout cas de rien tu as pu en faire quelque chose de digeste et cette petite citation pour Gouffran m’a invité à poursuivre. Je rejoins @Charlie, plus le match est nul, plus tes académies se laissent lire.
    Dilemme… et si Bordeaux se mettait à bien jouer, tu ferais moins le malin là hein !

  5. Madame semble reprendre du poil de la bête on dirait (j’ai souvenir qu’elle a beaucoup dormi devant les derniers matchs): plus le match est nul, plus elle regarde?

  6. tu me dois aussi un slip, je me suis pisser dessus a lire la derniere remarque sur maazout !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  7. PS: respect pour avoir réussi à rédiger autant de (bonnes) lignes sur un match aussi pourri.
    RePS: Je persiste et signe: Carrasso qui transforme l’eau en vin, en arrêtant un péno à Evian, tu te devais de la faire ;-)

  8. Petite rectif (je sais c’est pas votre faute) : sur la copie d’écran des équipes, y’a une erreur : c’est Olivier Sorlin qui a débuté le match, pas Daniel Wass. Et il a joué dans l’axe à la place de Rabiu, qui a joué à la place de Govou, qui a joué à la place de Wass.

  9. Salut Claude, merci de ressortir la substantifique moëlle de ce capharnaüm que sont les matches de Bordeaux. Quand est-ce que vous rachetez Gourcuff?

  10. @Mazout Hostile: On va faire à l’OL une « Porto ». On vous vend un joueur très cher pour vous le racheter 2 ans plus tard une bouchée de pain. Un génie ce Triaud

  11. carasso n’est peut-être pas dieu, mais ce qui est sur c’est que dieu aimerait être carasso. Et même qu’il aurait pas la patience de carasso avec ciani.

  12. Les matchs sont de pire en pire!!
    Pourquoi Gillot ne laisse pas une chance à Saivet en pointe?

    Pourquoi tout le monde attend le retour de Sané pour jouer défenseur axial!!C’est un Ciani bis à ce poste!

    Et pourquoi tout ça n’arrive qu’à moi???Mais qu’ai-je donc fait??

    Sinon belle acad, comme d’hab! Planus à une lourdeur à la cuisse, c’est un pléonasme poétique je trouve!

  13. Si tu pouvez arrêter de noter Planus avant de l’avoir vu jouer. C’est d’ailleurs ce que tu as fait à créteil ! mettre des notes sur un match suivi à la radio, chapeau l’artiste.

    Pour en revenir au match d’Evian, Planus a été surpris une seule fois sur une balle longue, sinon il a été excellent. Mais avec toi Planus n’a pas droit à la moindre erreur !

  14. Je vois que « certains » se appellent avoir bu de l’ouzo , fucking Gilles de la Tourette !

    Et dire que les dirigeants et Gillot ont refusé de vendre Ciani ! Putain de boulet !

    Sinon un match des Girondins un dimanche soir ça vaut un bon Drucker .

    Que c’était compliqué , jouer Evian ,Thonon et Gaillard à Annecy !

  15. Si tu pouvais écrire sans faire de fautes et faire des phrases complètes ce serait sympa.

    A Créteil, je n’ai pas vu le match, seuls ceux qui ont Girondins TV l’ont vu en entier, et encore, seulement les plus courageux. A Créteil il est impliqué sur les deux buts encaissés, surtout sur le deuxième où il se fait déposer par Essombé tel Odile Deray dans la Cité de la Peur.

    Sur le match d’Evian, il fait UNE bonne intervention face à Sagbo en début de match. Derrière il a été comme ses coéquipiers: en difficulté. Il doit être le patron de la défense, encore plus quand il évolue dans une défense à 3 et pourtant Sagbo s’est baladé. Lui et ses coéquipiers étaient toujours mal placés, permettant à Evian d’obtenir des situations dangereuses. De même il n’a pas su gérer les montées de Rabiu qui ont fait très mal. Il aurait dû donner de la voix pour que N’Guémo l’aide ou que Henrique décroche.

    Sur chaque long ballon il est en difficulté et ce même sur coup de pied arrêté (celui où Sagbo loupe sa volée). Son jeu au pied est quant à lui dégueulasse, il abuse des ballons longs qui finissent en touche ou sur un adversaire. Ce mec devrait être le leader de la défense mais vu sa condition physique, il l’handicape plus qu’autre chose. C’est flagrant en deuxième période car mis à part la boulette de Ciani, la défense Henrique – Ciani a été plus rassurante que celle à 3 de la première période.

    Il faut qu’il se remette sérieusement en question, l’équipe ne peut pas se permettre de bâtir sa défense sur un leader aussi fragile. Soit il est définitivement cramé pour le football et dans ce cas-là il arrête, soit il se soigne correctement, travaille physiquement et redevient celui qu’il était.

  16. Moi aussi j’ai laissé 2 slips dans l’affaire Maazou : le 1er à l’annonce de son retour (je l’ai achevé en finissant de me soulager quand j’ai appris que cétait pour le Mans !) et le 2ème en lisant ta réplique dans cette académie. Sinon, Carasso mérite vraiment son appellation divine en ce moment, sans lui on serait éliminé de la coupe de France et pas très loin d’être rélégables. Si les autres pingouins qui jouent devant lui pouvaient s’élever à son niveau, le Péessegé pourrait toujours s’accrocher (dreams are my reality…).

Répondre à Loulou Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.