Le Onze Mondial de la semaine

4

L’image de Zanetti s’estompe, comme un symbole.

Parce que nous aussi on veut faire dans le commercial et mettre nos plumes en avant, nous créons pour vous, un face à face unique en son genre, le onze contre onze.

C’est très simple, afin de tirer vers le haut nos académiciens et les footballeurs notés (ils se ruent sur les notes d’horsjeu.net afin de connaitre leur réel niveau ; les connivences avec L’Equipe font que leurs notes ne valent plus rien, et ils le savent), les gros membres choisissent chaque semaine les meilleurs et les pires performances avec les meilleurs et les pires commentaires de nos académiciens.

Le Coach mondial de la semaine a les meilleurs joueurs, aussi choisit-il de prendre la crème de la semaine en attaque et tente des coups en défense, car le coach mondial sait bien que c’est en essayant que l’on se plante. Sauf qu’à la différence du coach anal, le coach mondial est capable d’en tirer les enseignements. Aujourd’hui, notre coach choisit un 4-2-3-1 avec Messi à la baguette histoire d’être certain de marquer et de finir à onze. Non, le service mondial plaisante. Mais tout de suite la sélection mondiale :



Merville, Arles-Avignon (5/5): 3 pour sa prestation d’ensemble faite de prises de balle sûres et d’un arrêt décisif dès l’entame du match. +1 car la chance se travaille et convaincre Brison et Féret de se louper avec autant de maestria. +1 pour la décapitation de Hadji non sanctionné par l’arbitre Stéphane Bré dont la sagacité ne manquera point à la L1 la saison prochaine.

Cole, Chelsea /4 : Ashley, lui, il aime tout ce glisse, alors vous pensez bien qu’il a eu la belle vie cet après-midi. Il plonge au secours de sa défense à la 25e en suivant Cole côté droit, il donne son corps sur sa ligne (30e, 51e), et poursuit le beau mouvement initié par Luiz grâce à un beau une-deux avec Drogba pour délivrer une passe décisive à Lampard (43e).

Yanga-Mbiwa, Montpellier (5-5+5/5) : Alors je sais, on n’y pige pas grand-chose à mon algorithme de fada. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que s’il n’avait pas été directement responsable du second but lyonnais, il aurait été l’auteur d’un match parfait. Combien de fois Loulou a applaudi Mapou et l’a encouragé, passant outre le fait qu’il était cerné de Lyonnais un peu fa’ sur les bords ? Mille, dix-mille, plus encore. Aussi a-t-il coulé une larme quand son protégé à commis cette bourde. Si seulement ça pouvait repousser les avances des grosses écuries à dents de requin !

Mascherano, Barcelone /4 : nul doute que la saison prochaine, lorsque la défense centrale barcelonaise sera à nouveau sur pied, le Masch obtiendra sa place de titulaire en pivot défensif. Déjà impressionnant à ce poste, il l’est encore plus lorsqu’il dépanne dans l’axe de la défense, on croirait qu’il a fait ça toute sa vie. Même si ses relances sont parfois approximatives, Javier est un roc et ne partira pas cet été.

Fanni, Marseille (4/5) : a enfin réalisé que la blessure d’Azpi n’était pas éternelle. Un couloir bien gardé et surtout deux passes décisives.

Dernis, Montpellier (5/5) : Enorme. Avec Marcelin, on regrette qu’il ne joue pas davantage, et sa prestation nous a donné raison. Ce mec se faufile de partout dans les intervalles, joue juste à en faire pleurer les grands sensibles, et sa précision sur coup de pied arrêté est tout simplement chirurgicale ! Malheureusement, sa copine ne doit pas se faire défoncer en son absence, puisqu’il trouve deux fois la barre dans le même match. C’est Lloris qu’est cocu ! (remplacé par Koita).

Hermach, Lens : 5. Match très solide du capitaine lensois. S’il a comme souvent été très bon défensivement, en colmatant les rares brèches laissées au milieu, il a surtout été le catalyseur de toutes les actions lensoises en nous dévoilant un jeu long qu’on a rarement vu cette saison. Un nombre incalculables de transversales, d’orientations, de changements de rythmes, de variations de jeu et d’ouvertures auraient du nous mener à la victoire. C’était sans compter la maladresse de nos attaquants. Las, il a même tenté le coup tout seul, envoyant un obus de 35 m qui a glacé l’ABD. On connaît le résultat…

Messi, Barcelone /5 : « Un Français, un Valencian, un Andalou et un Brésilien portent un maillot blanc. Qui les humilie un par un ? » Lionel Messi bien entendu… Après avoir enfilé une première quenelle aux Madrilènes à la manière d’un Pippo Inzaghi, l’Argentin décide ensuite d’aller fistfucker la Casa Blanca sur son second but, seul, touché par la grâce qu’on lui connait dans ces instants-là. La Pulga s’envole vers son troisième ballon d’or. Mourinho regrette de ne pas avoir pris de poppers. Oui, « anthologie » et « génie » riment avec Messi.

A.Ayew, Marseille (5/5) : doit régulièrement lire certaines banderoles pleine de fautes de ses supporters et a douté de leurs capacités à réaliser qu’il venait de marquer trois buts dans le même match mais sa manita de lépreux a su conforter l’information. Dans cette rencontre, André fût la solution finale tant espérée,  la puissance du Niagara, un amour à la plage, Ayew chachacha.

Gonzalo Higuain, Real Madrid (5/5): Comment ne pas lui mettre 5 alors qu’il claque un triplé et offre un but à Kaka’ et un à Benzema ? Malgré la caravane au cul qu’il a, digne d’un Kaba Diawara ou d’un Gignac, son sens du but et sa roublardise ont fait la différence. Il n’a pas été avare en pressing défensif et c’est bien. Remplacé à 25 minutes de la fin par Ronaldo, parce qu’el pipita commençait à faire le couillon devant les cages.

Hazard, Lille (4/5) : Du tonus, de l’envie, une technique en mouvement irréprochable. A la balle du 1-2 au bout du pied mais trouve le poteau d’Audard. En plus c’est un vrai guerrier, qui n’a pas peur à la vue du sang, quand Michel Saint-Doux a fait une syncope en voyant le cuir chevelu de son chouchou s’ouvrir en grand et déverser une quantité de sang qui a dû se faire pâmer d’envie tous les patients en attente de transfusion.

Un peu d’anal ? Oui, c’est possible. Ici.

4 thoughts on “Le Onze Mondial de la semaine

  1. En fait je n’ai pas pu faire les notes du match Inter-Lazio de samedi dernier, donc il semble logique que Zanetti n’y soit pas (même si au fond de moi, j’espérais que les gros membre l’y mettrait…)
    Mais c’est vrai que Hermach, Fanni ou COle à la place de Javier, ça fait mal anal !

  2. Pour sa première apparition dans le Onze sous ses nouvelles couleurs, Fanni paie à boire?

Répondre à Marco Matrix Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.