Parce que nous aussi on veut faire dans le commercial et mettre nos plumes en avant, nous créons pour vous, un face à face unique en son genre, le onze contre onze.

C’est très simple, afin de tirer vers le haut nos académiciens et les footballeurs notés (ils se ruent sur les notes d’horsjeu.net afin de connaitre leur réel niveau ; les connivences avec L’Equipe font que leurs notes ne valent plus rien, et ils le savent), le service rédaction choisit chaque semaine les meilleurs et les pires performances avec les meilleurs et les pires commentaires de nos académiciens.

Le Coach Mondial refuse toujours d’utiliser Zanetti même en cette nouvelle semaine d’amical pour cause de trêve internationale.

Peut être souhaite-t-il avoir un peu de difficultés face à ces imbéciles du Onze Anal. Tout de suite le Onze Mondial, classique.


Le coach Mondial

 

Antonio Conte, Juventus (5/5) La joie sincère de Conte sur le premier but. Il bondit comme un gamin, exulte de soulagement et de fierté. L’équipe a déjà son empreinte. Bien organisée, un état d’esprit irréprochable de tous les joueurs, une combativité, un milieu de terrain qui allie technique, agressivité, puissance et intelligence. Il brandit le poing après l’ouverture du score vers la tribune. Classe. Alors, on peut déplorer des ailiers faiblards, mais qu’importe, avec lui, la Juve est plus que jamais proche du retour vers les sommets.

 

Les jouors

 

Reina, Liverpool 4/5 Parfait du début à la fin. Solide et adroit dans ses relances. Il a aussi brillé dans les sorties aériennes. Il est même tellement bon que c’est le seul qui se permet d’engueuler Carra.

Chiellini, Juventus (5/5) A la ramasse contre Bergessio, il a calmé Ibra avec une serenité que l’on pensait disparu. Latéral gauche, stoppeur, milieu gauche et même en positon d’attaquant où sur un ballon trop profond de Vucinic il aurait pu disputer un duel avec le gardien Milanais. Explosif dans ses interventions, il a pris l’avantage dans tous ses duels. En première mi-temps, il est venu couper dans l’axe une action chaude, personne ne s’est aventurer à le défier dans son couloir et son activité a été immense. Ah oui, il faisait même les touches.

Luiz, Chelsea, 4/5 : Tahiti Bob correspond plutôt à Télémaque. Il a le courage de papa JT, mais il est un peu foufou, et fait aussi peur aux supporters des Blues qu’aux supporters adverses lors de ses fameuses percées balle au pied. L’un d’entre elles amène le quatrième but (26e). Sa vitesse est toujours un très bon atout défensif.

Jones, Manchester United (4/5) : Quand c’est un défenseur central qui crée le gros de l’animation offensive, c’est qu’il y a un problème (et que le joueur susnommé est fou). Pourtant, pendant presque 70 minutes, ce ne sont que les rares cavalcades de Phil qui nous ont tenu en haleine. Défensivement, il y a un gros mieux, il sauve même les Diables Rouges d’un but quasi certain sur un tacle bien senti coupant court à une passe en retrait de Morison alors qu’un joueur de Norwich attendait tout seul aux 6 mètres.

Marchisio, Juventus (5/5) Quel bonheur de voir Claudio à ce niveau là. Marchisio is back. La Roma possède son Cap’tain Futuro avec De Rossi, la Juve a Marchisio. Ses courses balle au pied ont épuisées l’arrière-garde adverse. Ses deux buts opportunistes récompensent son activité incroyable pendant 90 minutes. Mobile et rapide. Il a été omniprésent.

Maggio, Napoli (5/5) : Une tuerie. Christian Magie c’est le Monsieur Plus du Napoli. Toujours replié quand ça chauffe, on le revoit 20 secondes plus tard aux abords de la surface adverse. Un bouffeur de craie hors pair qui brille lors des grands matchs. Un peu comme votre serviteur.

Martin, Sochaux 5/5 : M&M’s retrouve peu à peu son meilleur niveau. Partout sur le front, Marvin a fait un grand match, 2 passes décisives à la clef, ce qui conclue en beauté sa convocation en EDF par Raymond Blanc.

Pastore, PSG : (5/5) Javier nique tout ! Il a failli être touché par le syndrome de l’individualisme en première période (dont un oubli monumental de Jérémy), et puis tout est rentré dans l’ordre, avec des slaloms dont il a le secret (il aurait du obtenir un pénalty), des caviars à la louche pour ses partenaires, et bien sûr un but qui débloque tout et qui ne doit rien à personne. Il mystifie Koné, et fait le petit à Lloris qui avait anticipé un centre. Il a joué très haut, voire même devant Kévin, et aurait pu tenter un revival de sa reprise de volée de la Mosson. Allez, Bonus Pastore en images, ici.

Silva, Manchester City (5/5): Encore et toujours, El Chino fut sublime. Dans ses choix, et leurs réalisations, il fut magnifique. Quand, de plus, à côté de lui, Samir se décide de faire un bon match, les phases offensives des Citizens sont un vrai régal.

Lewandowski, Dortmund (5/5) : Robert ? Ça, c’est vraiment toi ? Sa ligne de stats est parfaite : 3 buts, une passe décisive. Il débloque la situation avec un joli geste. Il adresse une balle piquée lumineuse pour Götze. Il gagne un sursis dans le cœur chamboulé de Jean après ce match.

Sturridge, Chelsea 5/5 : Contre le club qui lui a permis de se révéler, Dannyboy n’a pas eu de pitié. Deux buts (2e, 25e), une passe décisive (14e) et puis s’en va. Sa vitesse et sa technique ont fait merveille, et si ses coéquipiers avaient été plus adroits (16e, 20e), ses stats auraient été encore plus impressionnantes.

Les remplaçants :

Riou, Nantes (5/5 puis 0/5 puis 5/5)  : Des parades essentielles dans la première demi-heure puis un vrai match de chatard par la suite. Un penalty (scandaleux soit dit en passant) qui s’écrase sur sa barre et surtout une sortie n’importenawak à la 90e sur laquelle il savate brutalement un attaquant havrais en dehors de sa surface et où, tellement persuadé qu’il va prendre rouge, il ne se replace même pas. Heureusement, l’arbitre, fils spirituel de Tony Chapron et donc déficient mental profond, ne signale rien ! Grâce à lui, Rudy a composté son billet pour le onze mondial au lieu de l’anal.

Danzé, Rennes– 45e – 4/5 : Parti pris total de la Breizhou sur ce coup qui lui aurait collé 5 sans problème s’il avait amené ne serait-ce que le but de la réduction du score. Il doit y avoir une espèce de malédiction en tous cas, parce que ça fait plus d’un an que Rennes est sûr de ne pas gagner si la Danz’ n’est pas titulaire. Le problème étant que Rennes est loin d’être sûr de gagner s’il est titulaire. Quoi qu’il en soit, eden ou coïncidence, son entrée en jeu correspond à l’entrée des Rennais dans le match.

Pirlo, Juventus (5/5) Mon héroïne, ma dose de crack hebdomadaire. Avec lui, la Juve est invincible. Bon, par où commencer? Michel attendait de voir si Allegri allait le bloquer par un marquage individuel. Soit, il ne l’a pas fait, soit Pirlo a tellement fait courir ses adversaires qu’aucun joueur n’a voulu s’en charger. Il fait ce qu’il veut avec le ballon, son activité est encore surprenante, et sa vivacité dans la gestuelle tout au autant. Il est insaisissable, son pied gauche ne le gene absolument pas ni pour centrer ni pour humilier son vis à vis d’un crochet. Son apport est inestimable. Serenité, classe, justesse technique, maitrise, conservation du ballon, orientation du jeu. Pirlo est bien le joueur le plus classe de la planète.

N’Guémo, Bordeaux (4/5 + Bonus Arielle) : Il sait tout faire et même les passes décisives maintenant. Si seulement il pouvait dégager lui aussi le gras et la tâche (pas besoin de les nommer).

Lampard, Chelsea 5/5 : Certains le pensaient perdu, mais lui sait où il va. Super Frank a fait un retour digne de Frank Black et ses Pixies : c’est plus gros et plus lent, mais Dieu que ça claque ! Cinq frappes, cinq cadrées, trois buts (14e, 26e, 58e).

De Rossi ( 5/5 ) : Mon petit De Rossi connaît pas la crise. Danelino, même la mafia lui demande des conseils en placements financiers.. Il arrive même à faire marquer Bojan. C’est dire le début de saison fuoriclasse du romano. Quand il prolongera son contrat, je promets de devenir humble. Vous vous appelez comment ?

Balmont, LOSC (5/5) : Il continue de suivre la voie du guerrier, s’appropriant l’un de ses principes ancestraux : « En temps de guerre, le témoignage de sa loyauté consistera à se porter s’il le faut au-devant des flèches ennemies sans faire cas de sa vie ». Et lorsqu’ il joint à ses valeurs son bagage technique, on s’incline à genou et on lui baise la main en signe de soumission.

Nasri, Manchester City (5/5) (25’ pour El Kün) : Superbe match de Samir, impliqué dans 3 des 4 buts Citizens, il nous sort un match complet. Surement parce qu’il sait qu’il va pouvoir se reposer… A priori, il ne devrait pas courir dans les deux prochaines semaines (L. Blanc likes this).

Bourillon , Lorient (5/5) : Allez, sans déconner, mettez dans le onze mondial ! Au moins une fois, juste pour l’encourager ! Il a fait un super match, obligé ! Comment ça il n’a touché que 21 ballons ?

Campbell, Lorient (5/5) : Le recrutementde Paris ? De la gnognotte par rapport au notre ! Le Tristan va se renseigner sur l’alcool local du Costa Rica, le Guaro, pour voir s’il peut en mettre plein son cidre ! Première titularisation, premier but !

Aliadière, Lorient (5/5) : Qui l’eut crût ? Aliadière est toujours un joueur de foot. Et on le sait grâce à… Merci qui ? Merci qui ?

Ronaldo, Real (5/5): Il m’a plu sur ce match. Il a profité des espaces, et faute de chances, le gardien qui met la balle sur le poteau, il se mue en passeur décisif. Deux passes décisives à son compteur même. Il me fait plaisir en ce moment, après le jeu en une touche de balle, les passes décisives maintenant. Wahou !
Pour retrouver le onze adverse foireux qui fouette de l’anal, cliquez ici. Pour du bonheur, cliquez là.

5 thoughts on “Le Onze Mondial de la semaine

  1. Et pas de Zanetti cette fois encore. Une page du Onze Mondial est en train de se tourner, comme un symbole de la saison de l’Inter.

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