Parce que nous aussi on veut faire dans le commercial et mettre nos plumes en avant, nous créons pour vous, un face à face unique en son genre, le onze contre onze.

C’est très simple, afin de tirer vers le haut nos académiciens et les footballeurs notés (ils se ruent sur les notes d’horsjeu.net afin de connaitre leur réel niveau ; les connivences avec L’Equipe font que leurs notes ne valent plus rien, et ils le savent), le service rédaction choisit chaque semaine les meilleurs et les pires performances avec les meilleurs et les pires commentaires de nos académiciens.

Le Coach Mondial veut défoncer l’anal et choisit un 3-4-3 du plus bel effet avec des valeurs sûres, des revenants et de petits nouveaux qui n’en veulent et qui méritent. A noter le bonus handicap Valbuena.


Les Titulors

Carrasso, Bordeaux (5/5 – Superman) : Cédric avait enfilé sa tenue de Superman pour ce match. Il a dégoûté les attaquants stéphanois avec des parades somptueuses. Il a laissé marquer Guilavogui uniquement pour briller à nouveau pendant la séance des tirs au but.

Corchia, Sochaux 5/5 : Vivo per Corchia perché mi fa vibrare forte l’anima. Vivo per Corchia e non è un peso. S’il était dans le film « Titanic », Corchia serait l’orchestre qui joue sa partition le plus juste possible et ce jusqu’à la fin. Exilé sur le côté gauche pour cause de Sauget suspendu, il a fallu quelques minutes à Corchia pour s’acclimater, c’est toujours compliqué de passer d’un côté à l’autre (ceci n’est pas une allusion politique). Mais après, ce fut un plaisir de voir un joueur dans cette équipe se donner à fond, s’engager physiquement, être présent, ti amo…

Henrique, Bordeaux (4/5 – The Legend) : Dans 40 ans je raconterai:  »Oui, j’ai vu jouer Carlos Henrique, je l’ai vu faire la mitraillette au Stade de France, je l’ai vu faire une roulette face à Nancy, je l’ai vu coller des mandales à la moitié des attaquants de L1 et je l’ai vu marquer le penalty de la victoire face à Sainté avant de chambrer le public puis d’aller chercher Sinama pour tenter de lui en coller une  ».

Johnson, Liverpool 5/5 Est-ce que c’est notre Glen ? Repositionné à gauche, l’Anglais a été fabuleux défensivement. Partout, tout le temps, sauf devant et tant mieux. Il a ensuite été repositionné dans l’axe de la défense, puis encore latéral droit. Il fut parfait dans ses interventions, comme sur ce tacle glissé en pleine surface sur Aguero.
L’appréciation de Phil : Je ne comprends pas tout ce que vous dites JustWide, mais  je vous crois. Pour lui, c’est I cannot believe it’s true.

Zanetti, Inter Milan : 5/5 Excellent partout sur le terrain (en toute objectivité), il nous a même gratifiés d’un moment nutella. Quel talent !

Pajot, Rennes 5/5 : Soyons clair, rien que son ouverture pour Kembo suffit à lui donner une telle note tellement elle était juste, décisive et prometteuse pour l’avenir. Lui et Doumbia devraient se livrer à une belle concurrence durant les 6 mois à venir. Tettey pourra compter les points et leur faire des gros câlins. En tous cas pour « Bébé-Vinç », commencer l’année par une passe décisive, c’est signe qu’il va encore pouvoir nous épater.

Féret, Rennes 5/5 : Son but est tellement beau qu’il justifie à lui seul sa note. Puis la séance gros câlin avec M’Vila était tellement choupinette, que Roazh Takouer et son cœur d’artichaut du Léon a failli écrire quelques vers d’amour à une femme de sexe féminin, avant finalement de préférer se verser quelques verres de boisson virile et celtique. Commencer l’année par un beau but, c’est comme se dire qu’on buvera plus de Talisker que de JB cette année.

Valbuena, OM (5/5) : dans la course à la vie, certains partent avec des tongs. Le Petit Vélo a pris sa revanche en devenant un VTT de grand luxe. Un doublé pour lui.

Ozil, Real Madrid (5/5): Un match de dix parfait, si ce n’est l’absence de but. Deux passes décisives miraculeuses qui montrent toute la palette technique de l’Allemand : une longue transversale marmoréenne et une aile de pigeon aérienne en pivot éthérée. Petit à petit il retrouve les très haut sommets.

Milito, Inter Milan : 5/5  Crie mon nom, crie mon nom : MI-LI-TO ! Il signe le changement d’année en montrant qu’il veut redevenir le joueur qu’il était. 2 buts, une passe décisive après un exploit personnel, et un but provoqué par sa frappe détournée. Comme un symbole, le seul but qui ne le concerne pas est marqué à la 79ème par… son remplaçant, Faraoni, entré 3 minutes auparavant.

Rooney, Man United (5/5) : Heureusement qu’il était là. Outre son doublé, il s’est quand même bien bougé et ce tout le match, étant d’ailleurs le seul Red Devil dangereux en seconde période, ce qui n’était pas facile vu le niveau de jeu de l’équipe sur les 45 dernières minutes. Alors toi le journaliste avide de scandale et de rumeurs, ton clash Fergie-Rooney, t’es gentil mais tu te casses avec et très loin. Plus loin. Voilà.

 

Remplaçants

Reina, Liverpool 5/5 Attentif en première mi-temps, Pepe fut juste excellent en seconde période : sur sa ligne, sur les frappes lointaines ou sur les face-à-faces. Enfin un grand match de Pepe !
L’appréciation de Phil : Mais c’est une bête ? Quelle énergie à sauter partout comme ça ! La chanson Dance on a Volcano lui va comme un gant ! Pour un gardien, c’est drôle non ? Non ?

Allegro, Red Star (4/5) : Contemplez son œuvre, ô Puissants, et désespérez !

Kalidou Koulibaly, F.C. Metz 4/5 : Match titanesque pour le monstre messin. Ultime rempart défensif puisque son collègue et comparse Fallou a été honteusement vendu à Fribourg (qui doit nous prendre pour des sacrés pigeons !), Kalidou a régné en maitre sur le terrain. Rigobert ne lui met que 4, parce qu’il a entendu que les boches s’intéressent à lui, et donc faut pas tenter les recruteurs. C’est une ruse de coyote.

Ramos, Real Madrid (4/5) : Quelques interventions cruciales, une tête rageuse et des coups bien placés. Sergio a montré qu’avec ou sans lui, c’est pas la même tambouille (oui, tambouille monsieur). Pour les amateurs du débat : « qui que c’est qui le meilleur central du monde ? », n’oubliez pas que la blonde à sa place entre Piqué, Vidic et M’Bia.

Miquel, Arsenal : 4/5 : Doit probablement se dire que, si ça continue, il va finir la saison à gauche. Plutôt adroit avec ses pieds, ce qui est rare pour un tel gabarit, et efficace en défense. Dommage qu’il ait manqué un but tout fait en fin de match.

Milner, Man City (4/5) : James bouche toujours aussi bien les trous (aucune allusion sexuelle n’est, ici, à noter) : que ce soit pour couvrir l’aile droite en première période, ou l’axe dans lequel Nigel semblait souvent perdu, James a de nouveau abattu un travail énorme.

Kembo-Ekoko, Rennes 5/5 : Sacré vanneur de l’année par le replay, Jiji fonce également tout droit vers le titre presque honorifique de meilleur buteur rennais de la saison. Pas passé loin du doublé hier soir, on aura également particulièrement apprécié son tour de magie « je te dribble sans le ballon pour que mon co-équipier marque ». Plus en tous cas que Puygrenier qui a dû griller quelques neuronnes pour comprendre ce qui s’était passé. Commencer l’année par un but et par une feinte qui marche, c’est sans doute une promesse de marquer encore plus de buts et de signer plus de feintes qui marchent.

Sex, Barcelone /4 : Il s’est démené tout le long de la rencontre, le plus souvent sur le front de l’attaque mais aussi en venant aider les copains au milieu du terrain. Il plante son 9ème but en championnat, encore une fois de la tête, comme un symbole de son passage en Angleterre. Le Sex est devenu indispensable et s’intègre parfaitement dans ce système sans véritable attaquant. (remplacé par Keita à la 86ème minute)

Monzon, Nice : 4/5 On ne l’a presque pas vu pendant une heure. L’ouverture du score Dijonnaise vient de son côté, mais quand il a commencé à l’heure de jeu à monter plus souvent, il a toujours été efficace et à trouvé des brèches. Et que dire de son coup franc importantissime. Se permet au passage de remettre une mine dans la lucarne lors de la séance de tirs aux buts. Un bourrin comme on les aime par ici.

Arteta, Arsenal : 4/5 : Un des rares que j’ai trouvé excellent ce soir. L’Espagnol était vraiment partout, à la récup’ mais aussi autour de la surface adverse lors des offensives. Il aurait pu ouvrir le score par deux fois s’il n’avait pas une affection particulière pour les tirs de vieille. NB : le prendre comme un compliment.

Amalfitano, OM (4/5) : a l’air sympa comme une porte de prison mais libère avec classe la plupart de ses ballons. L’offrande pour Rémy est de toute beauté.

Rémy, OM (4/5) : un but accordé, un but refusé, un poteau… Loïc est un silo de missiles, un boulimique de buts. Certainement sa dernière saison à l’OM.

Ronaldo, Real Madrid (4/5) : Il a été largement critiqué ces derniers temps. Le plus objectivement du monde c’est très injuste. D’abord il joue à peu prés tous les matchs de son équipe sans souffler. Ensuite il n’est jamais réellement mauvais mais seulement moins décisif parfois. De plus il a désormais le sens du collectif, je maintiens. Enfin ses stats restent plus belle que ta sœur (21 buts, Messi est deuxième avec 17). Il y a de quoi être vénère de se faire siffler.

Lisandro, Lyon : 4/5. Ce qui lui manque pour avoir 5 ? Un adversaire plus consistant. Il a fait le boulot, sans détail et sans chichis, pas de soucis. Mais ce n’était que la Duchère et sa multitude de joueurs qui n’ont pu s’imposer à l’OL (Jaccard, Socié pour les gardiens, Benhamida, Pédemonte en défense, Cavaretta, Chapdaniel, Di Tommaso en attaque) voire même pas au club de La Duchère.

 

Pour retrouver le onze adverse foireux qui fouette de l’anal, cliquez ici.

4 thoughts on “Le Onze Mondial de la semaine

  1. Pas de Momo Sissoko? Seriously?
    Faut s’appeler Zanetti pour être titulaire ici chaque fois?

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