Le Onze Mondial Historique de l’Olympique de Marseille

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Un Onze Mondial qui donne la nostalgie au Mad.

Le Mad Professor et son fidèle assistant se sont rendus dans ce bar olympien qui a connu beaux jours et déceptions, pour parler de l’OM au sein du clan. Entre anciens et jeunes pousses, on observe aisément que  les voix éructent de joie ou de désaccord pour trouver 23 héros et on note également que les souvenirs des années 91/93 sont encore animés. Les 110 ans de l’OM ont déjà mis en lumière les cadors du passé mais en ont aussi oublié d’autres.

Après les cris et verres de pastis jetés aux visages, le Mad a retenu un groupe qui sent bon comme un caleçon mouillé du 26 mai 1993 vers 23h, mais pas que…


Gardiens :

Fabien Barthez (1992/1995 puis 2003/2006) : Le divin pas chauve des débuts se permet à l’âge de 20 ans d’écœurer l’OM avec le TFC et de taper dans l’œil de Tapie qui l’embauche la saison suivante. Profitant de la blessure d’Olmeta (nous avons connu une rediffusion avec Carasso et Mandanda) il s’imposera durablement dans les bois envoyant l’homme à la casquette signer des autographes dans les tribunes de Gerland.Révolutionnant le poste de gardien au plus haut niveau, Barthez est champion d’Europe des Clubs en 1993 à l’âge de 22 ans et poursuit sa carrière avec le club olympien jusque 1995 avant de partir pour Monaco, fumer quelques clopes à Clairefontaine avec Laurent Blanc tout en devenant Fabulous Fab puis Butter-Hand à Manchester.

Revenu au club en 2003 il évince Runje le fantastique et score sur pénalty pour son retour au Vélodrome. La fin de saison de Barthez est parfaite jusqu’à la finale de l’UEFA ou sa sortie dans les pieds de Mista provoque une double-peine et donc la chute de l’édifice Marseillais à Goteborg.
A noter sa très belle dédicace à son ami Bernard Lama lors d’un amical WAC Casablanca – OM de toute beauté lui offrant 4 mois de vacances mais c’est surtout sa capacité à révolutionner son poste, son jeu au pied, ses prises de balles aériennes, sa réussite en face-à-face, bref sa capacité à être le numéro un mondial qui fait qu’il est indiscutable dans les bois de ce Onze Mondial.

Remplaçant (s):

Laurent Di Lorto (1932/1936) : Barthez avant l’heure, il était le prototype même du gardien tel qu’on le connait aujourd’hui, n’hésitant pas à sortir loin de ses bois. A réussi à être infranchissable à une époque où les scores fleuves étaient la norme. Repose en paix depuis 1989.

Mandanda (2007- ) : Il fenomeno comme l’appelle le Vélodrome, chaton comme l’appellent les jeunes camarades de l’assistant. Remarquez, si Bernard « rude boy » Lama était un chat, Stève serait alors le roi des félins. Ou pas.
Malgré une arrivée en catimini à la commanderie, il a su s’imposer comme un des moteurs de l’OM et ce depuis 3 saisons et demi maintenant. Bien qu’ayant profité de la blessure de Carasso, le joueur a su faire son trou doucement mais sûrement. Une première saison simplement monstrueuse (entre arrêts d’anthologie en France et performance énorme à Anfield, rien que ça) lui permet de confirmer son statut de grand espoir au poste qu’il avait mis sur le porte-bagage en venant du Havre. Depuis, et ce malgré des hauts et des bas, l’animal a tout simplement mis deux lignes à son palmarès et a connu une place de titulaire chez les Bleus, un banc et une grève dans un bus pendant une coupe du Monde. Classe.

Furent également cités :

Olmeta le « libéro », sa casquette, sa nuque longue et sa chanson
Jean Paul Escale (1960/1971 titulaire de 63 à 71), George Carnus (1971/1974), Huard, Vasconcellos
Andreas Köpke (1998/1999) : (choix de l’assistant qui pense encore que personne n’a vu la petite bosse sous son pantalon quand il en parlait) « le gardien Allemand, alors tout frais champion d’Europe des nations, rejoint l’OM lors de la remontée en D1 de 1996. Et ouais, le transfert en lui-même en impose déjà pas mal. Une fois dans les bois, il fait revivre le fantasme du gardien allemand : sobre, propre, très bon sur sa ligne, et un look de casque à pointe (visage carré, coupe en brosse). Sauf qu’il est parti, parce que Roland « dites moi si je me trompe » Courbis avait regardé la coupe du Monde 98 et  lui a préféré Porato. Ouais Roland, sur ce coup là, tu t’es trompé. »

Défenseurs :

Arrière droit – Manuel Amoros (1989/1993 puis 1995/1996): Après de nombreuses turpitudes entre le Mad et son assistant, Manu est tout de même présent dans ce Onze Mondial, parce qu’il ne faut quand même pas rigoler. Si jeune et avoir son niveau c’est de la belle ouvrage. Seule tâche au tableau mais de taille conséquente : son pénalty minable à Bari en finale de LDC contre l’Etoile Rouge qui a fait pleurer l’assistant du Mad, le Mad, la famille, la ville, un peuple…Néanmoins, il reste incomparable à son poste, grande gueule et incroyablement régulier. En plus il fit partie de l’Equipe de France qui sombra sous l’ère Platini. Que demande le peuple ? Un match contre des indiens avec Sébastien Perez ? Manu le fait aussi.

Défenseur central – Basile Boli (1990/1994): Tout supporter (même de gauche) se souviendra de ses larmes, de son coup de tête puis re des larmes de Basile, puis d’un autre coup de boule mémorable entre 1991 et 1993. Incroyable physique, des lèvres à faire pâlir Taiwo et une bonne humeur communicative dans le vestiaire en ont fait un taulier dans le Onze Marseillais qui aura tout raflé. C’est encore sur un coup de tête qu’il terminera sa carrière, il en garde toujours les séquelles aujourd’hui puisqu’il s’engagea en politique et est à présent poursuivi pour escroquerie. Comme un symbole.

Défenseur central -Mozer (1989/1992) :
Arrivé à l’OM pour 22 millions de francs dans le but de remplacer Karl-Heinz Föster,  le Brésilien saura s’imposer dans les cœurs olympiens grâce à son jeu brutal et sans concession.  Associé à Boli et à Casoni, il quittera l’OM avec 3 titres de champions de France et les larmes de Bari, le point noir de son aventure olympienne. Aujourd’hui, il est de bon ton dans les milieux journalistiques ou Hidalgoiens, de comparer la paire défensive qu’il formait avec Basile, avec le récent duo Diawara/Mbia. C’est un point de vue que le Mad n’a pas. Outre leur efficacité (qui est encore à démontrer sur le long terme pour les plus récents), le style défensif apparait quelque peu différent. Mais le Mad développe peut être le syndrome Cabrélien du « c’était mieux avant.. » et ne s’aventurera donc pas dans ce débat là…
Quand on  pose des questions à Mozer sur la belle époque marseillaise, il nous offre, tel un Johnny H parlant du sang frais de Zizou, une déclaration à faire bondir les plus septiques sur les techniques de l’ère Tapie.  « On était une sacrée bande de briscards… Nanard arrangeait toujours le coup, et même à 4 grammes, on finissait toujours par gagner. On était écœurants, tant pour les adversaires que pour nos familles. »
A présent entraineur, on vient de lui confier les commandes de Naval, club portugais.

Arrière gauche –Eric Di Meco (1981/1986 puis 1988/1994): Pour les plus jeunes, Di Meco est cet ancien footballeur grande gueule, aux cheveux courts ( !) qui chambre Moscato « le gros » sur RMC ou qui veille le dimanche soir pour essayer de comprendre les phrases inarticulées du gentil (« gentil » et non « brave ») Vincent Coueffé dans 100% foot. Ce n’est pas faux. Mais c’est aussi, pour les autres, l’un des « minots » qui participa à la remontée du club en D1 en 1984 et surtout un joueur qui gagnera six titres de champions de France, une coupe de France et une autre, peu connue au-delà de Marseille, à grandes oreilles…
Tout d’abord à un poste offensif où il n’arrivera pas à s’imposer (et 2 prêts), il deviendra arrière gauche grâce à Gérard Banide qui ne badinait pas avec le repérage de talent en optant pour ce choix. L’homme au catogan était un monstre d’arrière gauche qui aurait tué pour gagner son match en usant de tous les moyens : physiques bien sûr, Di Meco étant (re) connu pour ses tacles que même Cyril Rool et Francis admirent, c’est vous dire, mais aussi en faisant preuve d’ un gros mental et d’une hargne qui provoquaient une érection chez tous les supporters hétéros. Un des exemples mémorables est ce chambrage presque haineux envers son ami JPP et son « gros nez » aux couleurs de Milan, lors de la finale de ligue des champions, ce dernier ne comprenant pas trop ce qui lui arrivait… Depuis on a Taiwo qui a insulté un poteau de corner un jour, tombé à cause du Mistral, mais c’est tout.
Un joueur pour qui l’expression « Mouiller le maillot » ou le choc OM/PSG avaient du sens. Un autre temps donc.

Les remplaçant (s) :

Angloma (1991/1994) : La classe de ce type était exceptionnelle. Capable de remonter le terrain sur son côté droit sans soutien aucun, sa longévité sur les terrains a été digne de sa capacité à animer son flanc. Intenable même à Valence, même jusque 37 ans, Jocelyn était aussi parmi les internationaux marseillais joueurs de belote n’invitant pas les ‘étrangers’ du PSG ou de l’ASM à la table, n’en déplaise à Manu Petit.

Bernard Casoni (1990/1996) : Parfois injustement oublié ou tout du moins mis dans l’ombre du fameux duo ( « On a beaucoup parlé du trio magique à l’avant, mais y’avait un trio magique à l’arrière, Carlos, Baz… et moi. ») il a participé à de nombreux grands moments olympiens mais en a aussi connu d’autres depuis la touche (finale 93). Entraine aujourd’hui un club que l’OM a croisé en coupe de France récemment et dont le nom m’échappe…

KH Forster (1986/1990): Le cauchemar français (Séville 82, Mexique 86…). Lorsqu’à son arrivée, Tapie demande à Michel Hidalgo quel est le meilleur défenseur du monde, celui ci, pas rancunier, lui répond K.H Forster. En effet, que ce soit avec Yvon Le Roux ou Carlos Mozer, il va prouver qu’il était spécialement classe dans ses interventions, dans sa relance et dans la promesse de faire gagner le championnat. Il fait partie de l’équipe du dernier doublé Coupe de France Championnat (comme quoi Heinze n’est pas le seul allemand à avoir fait un doublé… Quoi ? Il n’est pas allemand… Il est tellement Forster pourtant…)

Laurent Blanc (1997/1999) : Commençons par le moche, voire le très moche. Sa reconversion comme entraineur d’abord, chez l’ennemi extraordinaire Girondin, a bien sûr effacé quelques souvenirs… A moins que ce soit sa tête en retrait pour Crespo lors de la finale de coupe de l’UEFA 1999. C’est d’ailleurs sur cette action que le jeune assistant du mad a hurlé à la mort, cassé le lit de ses parents et fini le match en larmes sous sa couette. Sale gosse. Mais il faut le comprendre le minot, à ce moment là, Lolo Blanc c’est un monument : Champion du monde bien sûr en 1998, mais aussi un des principaux artisans du titre auxerrois de 1996, et, parce que c’est ce qui nous intéresse, le capitaine évident de cet OM qui recommence à martyriser le championnat de France.

Petite anecdote. Un soir d’août 1998, le petit disciple du mad s’était égaré au stadium de Toulouse pour un succulent TFC-Monaco. Les scores sur les autres stades s’affichent sur l’écran géant. Marseille 0 – Montpellier 4. Incrédule, les larmes aux yeux, il combat les sanglots comme il peut, en se disant qu’il doit se passer quelque chose. L’histoire est connue, l’OM remonte. Et alors que le match se finit à Toulouse, l’écran affiche Marseille 4 – Montpellier 4. Mais alors que les spectateurs quittent le stade, le speaker leur annonce : « penalty à Marseille, pénalty pour Laurent Blanc! ». Le stade lui répond par une ovation. Les mêmes abrutis qui ne vivent pourtant que pour une petite victoire une fois tous les dix ans contre l’OM. Mais ce soir-là, c’était Marseille, mais c’était aussi Laurent Blanc, que la France avait fait président. Pour rester dans le sentimental, le pénalty retiré à Bologne (et vu en crypté par tant de passionnés sans le sou) a compté aussi.

Laurent Blanc, un putain de remplaçant quand même. Le dernier grand libéro. Qualité de relance superlative, sens inouï du placement, jeu de tête excellent, et même des buts. Et puis les cheveux au vent, et les chaussettes basses (avec des pare-tibias de benjamin). Magnifique, c’est tout. Encore plus quand on le voyait embrasser le maillot face à un virage sud en fusion ; Laurent Blanc ou le forfait millénium.


Furent également cités et sujets à débats (ou pas) :

Yvon Le Roux (1987/1989), grand stoppeur venant de Nantes, qui savait faire peur et même placer sa tête de breton quand il fallait.
Marcel Desailly, comme un roc, ensemble comme un roc «Amazing», J.Djorkaeff, Salem, Conchy, M.Trésor

Milieux Défensifs & Offensifs :

Deschamps (1991/1994):
Évidemment que la Desch est présent et titulaire indiscutable dans ce Onze Mondial Historique. Capitaine emblématique du triomphe de Munich, second en chef de Goethals, champion du monde, Champion d’Europe, Champion de France avec l’OM en tant que joueur et entraineur, il fut capable de ratisser, de couper les genoux et de frapper des 30 mètres de temps à autres quand Sauzée n’était pas là. Exemplaire de bout en bout, s’il avait eu une autre coupe de cheveu, il n’aurait sans doute pas été le même.

Bonnel (1967/1973) : International français, discret hors du terrain mais pas sur, Joseph Bonnel dit « Zizou » ou « Monsieur Jo » était de ces joueurs laissant planer le doute sur la présence d’un troisième poumon. Infatigable tel un marathonien d’ « extrême limite » qui arrive à courir 100 kilomètres et à sauter ensuite Astrid Veillon dans la même journée, il s’imposera à l’OM et remportera la Coupe de France en 1969, le Championnat en 1971 et enfin un doublé Coupe/Championnat en 1972. Une classe et une présence/absence qui s’observaient nettement sur le jeu marseillais. Un peu comme avec M’Bami mais pour des raisons différentes.


Abédi Pelé (1987/1988 puis 1990/1993) :
Si quelqu’un doit sa carrière à la force de persuasion de Bernard Tapie, c’est bien lui. Avant d’être connu comme étant le père d’André et Jordan, il a été le petit génie qui a déposé le ballon sur la tête de Boli à Munich. Mais aussi un magicien membre de la triplette magique (Papin, Waddle et lui même). Remarqué par Tapie alors qu’il jouait en Deuxième Division (à l’époque, c’était deuxième division) à Mulhouse, il est barré par K.H Forster et Klaus Allofs puisque l’arrêt Bosman n’existait pas et que les clubs de Première Division (à l’époque c’était Première Division) n’avait droit qu’à deux étrangers (quelle que soit leur origine). Il sera donc prêté à Lille et non vendu car Tapie avait confiance en ce joueur. A son retour, alors que l’on attendait les Vercruysse et autres Stojkovic, il s’empare du numéro 10, devient par trois fois le meilleur joueur africain et est surnommé par les supporters «le deuxième fils de Tapie». L’OM doit beaucoup à Abédi Ayew « Pelé » et pas que pour ses deux fils (Selon certaines sources, il doit ce nom au Président Ghanéen qui voulait absolument le faire jouer à la CAN 82 et qui l’a vieilli de deux ans afin qu’il puisse y participer. Il a donc choisi ce nom car il trouvait qu’il jouait comme Pelé).

Roger Magnusson : (1968-1974)
Le Suédois arrive un peu par hasard à l’OM en 68 année des printemps du peuple en provenance de la Juventus de Turin. Les règles italiennes de l’époque ressemblaient étrangement aux normes de la société souhaité par pas mal de monde dans la botte actuellement. Ceci étant dit, ce dribbleur exceptionnel surnommé à juste titre le Magicien a enchanté pendant 6 ans le public marseillais mais aussi français et permet dès 1969 à l’OM de remporter son premier trophée depuis 48, une Coupe de France contre Bordeaux. Tout le monde s’accorde à dire que Magnusson s’imposa définitivement à l’arrivée de Josip Skoblar, l’Aigle Dalmate (aucun lien, fils unique), lorsque en 1972 l’OM réalisa le doublé coupe-championnat. Forcément quand tu as du résultat, tout le monde est d’accord. Malheureusement poussé sur la touche par l’arrivée de Salif Keita et les idées de Bosman sont encore lointaines. Pas de bol ça ne marche pas et l’OM fait une saison mouiseuse. Dès lors, plus trop de choix pour Magnusson qui se tire au Red Star et son beau stade du Dr. Bauer.

Remplaçant (s):

Chris ‘Magic’ Waddle (1989-1992) : Un Anglais sur la Canebière pendant 3 ans et c’est toute une génération qui s’est retrouvée avec une coupe de merde certes, mais décomplexée. Longtemps ouvrier dans une usine de saucisse, (ces débuts marqueront sans doute ses gouts de chiottes dans les enregistrements musicaux avec Glenn Hoddle et Basile Boli) Waddle parvient à devenir titulaire finger in the nose à Newcastle puis Tottenham malgré des débuts difficile dans le nord de l’Angleterre. Dans chacun des deux clubs anglais, c’est 170 matches et 40 buts environ, un type relativement décisif donc.
Toutefois son palmarès reste vierge et Tapie réussit à le faire venir Outre-Manche pour 45MF, soit une jolie plus value pour les Spurs qui l’avaient acheté 590 000£. Bel.
3 mois après son arrivée le gaucher fait merveille, est adopté par le public (même les andouilles du Parc l’acclament). Au-delà de ses merveilles de coup francs, de ses dribbles à l’arrêt (humiliant au possible pour ses adversaires), de sa décontraction et de ses oreilles de lapin, c’est son sens de la simulation qui amusait pas mal l’assistant du Mad. Il se souvient :  » Lors d’une confrontation lointaine dans les souvenirs brumeux de l’assistant (sans doute contre Monaco), Waddle se fit rudement taclé et sorti sur civière armé par la suite d’un énorme bandage histoire de faire avertir l’adversaire et de se reposer, puis gambadait en chambrant ses coéquipiers restés sur le gazon le reste de la partie. »
Ce couillon de Brit’ restera à jamais dans les mémoires olympiennes par sa capacité à la déconne et son sens du jeu aigü en plus de nous avoir offert trois titres de champion, une finale LDC et de bonnes barres de rire.

Enzo Francescoli (1989-1990) : La face de Guano devait remplacer Klaus Allofs parti chez les Gigis. Ce fut mieux. L’idole de Zidane, c’est lui. Venu de Paris (Matra Racing) afin de dynamiser l’aile gauche de l’OM, l’Uruguayen et son palmarès long comme le bras et sa classe internationale font grincer les dents saines de Gérard Gili pour des raisons obscures et sans doutes connes.
Evidemment, dans le rugueux championnat de France, un type comme Enzo se fait régulièrement découper et les blessures permettent l’émergence de Waddle au fur et à mesure de la saison. N’en déplaise aux bouchers du championnat et d’Europe, Enzo aide l’OM à se forger un destin européen en signant plusieurs matchs de très haute facture et en claquant tout de même 11 buts lors de son unique saison à Marseille.
L’année suivante, Enzo nous quitte pour s’envoler vers Cagliari, Tapie préférant miser sur un certain Abédi Pelé. En fait Gili, il servait à rien.

Stojkovic (1990/1991 puis 1993/1994) : Dans la famille « pas de bol » Dragan aurait pu être le fils. Blessé dès le deuxième match du championnat sous le maillot marseillais, il reviendra sur les pelouses pour jouer contre son ancien club, l’Etoile Rouge de Belgrade en 1991 et perdre une finale de ligue des champions. Rien que ça. On est d’accord, jusqu’à maintenant, ça sent plus l’anal que le mondial pour le monsieur. Néanmoins, après un passage à Verone, le milieu reviendra à l’OM en 1993 pour éclabousser le jeu de sa technique. Certains disent qu’il est probablement le plus grand technicien qui ait porté le maillot olympien. Dommage que son genou ne lui ait pas laissé la chance de montrer plus. Mais vous savez, un genou fracassé, ça change un joueur, regardez Francis…Stojko quittera l’OM en 1994 pour partir jouer au Japon dans le club Nagoya Grampus Eight jusqu’en 2001 qu’il entraine désormais depuis 2008.

 

Larbi Ben Barek (1938/1939) : sans doute l’un des premiers grands joueurs de l’OM mais aussi du championnat de France. Surnommé la « perle noire » (comme la plupart des bons joueurs à l’époque finalement, ah les années 30…), le Marocain arrive à Marseille en 1938. Sa carrière souffrira beaucoup de la seconde guerre mondiale, qui lui enlèvera ses meilleures années, alors qu’il devait conquérir l’Europe (d’autres ayant eu la même idée). Il rongera son frein au pays avant de revenir en France, mais au Stade Français (se faisant ainsi précurseur de la trahison OM/PSG). Il retournera quand même à l’OM en fin de carrière, après une escapade espagnole. Même si les supporters Marseillais n’ont finalement pas eu la chance de le voir jouer assez souvent, il mérite sa place en vertu de son statut de légende du football Français et nord-africain. Et parce que Pelé dit un jour de lui : « Si je suis le roi du Football, alors Ben Barek en est le Dieu ». Repose en paix depuis 1992. Ben Barek, pas Pelé.

Furent également cités et sujets à débat (ou pas) :

–  Franck Sauzée,  «patator»
–  Durand, Linderoth, Cheyrou (on vous laisse deviner lequel), Bastien, Pirès, Tigana
–  Philippe Vercruysse pour son triplé contre Poznan et ses histoires de cul qui animaient le vestiaire….
–  Jean Marc Ferreri qui était un bon joueur avant de devenir le VRP du blog de Thierry Roland
–  Jaïrzinho (parti de Marseille, accusé à tort d’avoir frappé un arbitre), Salif Keïta, Ribéry, Alcazar, Scotti, César, Giresse

Attaquants :

G.Andersson (1950/1958) : Parce que parfois le monde du journalisme sort de vrais journalistes, Le Mad et ses amis ont fait le choix de s’appuyer sur un élément de référence, le regretté Max Urbini. En effet, se borner à évoquer le talent pur du suédois, son jeu d’avant centre moderne (pied doit, pied gauche, jeu de tête, tout ça dans la boîte) ou son exceptionnel bilan comptable de 170 buts en championnats et 16 en coupes, qui fait de lui encore aujourd’hui le plus gros scoreur de l’histoire olympienne, c’est passer à côté de ce qui l’a rendu si spécial. Comme le disait son coéquipier Roger Scotti, « ton arrière grand père a dû fauter avec une petite de la Belle de Mai, et il en est resté quelques chose dans la famille (…) Gunnar c’était pas un vrai Suédois quand il est arrivé ici ». Tombé dans le pastis en arrivant à Marseille, notre Suédois allait vite acquérir un niveau très correct aux boules et à la belote, tout en parlant le Français avé l’accent.
Urbini nous conte aussi une savoureuse anecdote qui plaira aux lecteurs alcooliques : Avant un match contre Roubaix, il paria à ses collègues de bistrot qu’il pouvait boire dix pastis avant le match et planter 3 buts contre les nordistes. Il s’enfila ses dix jaunés (ne manquant pas d’entrainement), et, si son état causa bien quelques problèmes (un engagement envoyé dans la mauvaise direction notamment), il fit un match exceptionnel. Encore plus imprévisible, virtuose et insaisissable. Comme le dit Max, « impossible, et pour cause, de prévoir ses initiatives ». Malgré quelques ratés évidemment, il colla trois buts en 13 minutes, et ne se rappelait de rien le lendemain matin. Une sorte de René Malleville avec des crampons. Et pourtant, avant de quitter la Suède, « il n’avait jamais bu que du lait ». (Contrairement à René). Malheureusement, Gunnar finira par être oublié par le milieu du football et travaillera même comme Docker dans le port qui l’avait adopté. Il disparaitra tragiquement, succombant à 41 ans d’une crise cardiaque. L’histoire dit qu’il avait un billet pour aller voir jouer l’OM sur lui. Comme un symbole. Repose en paix depuis 1969.

Josip Skoblar (1966/1967 puis 1969/1975) : 210 matches, 151 buts. Le décor est planté. Joueur yougoslave, Josip Skoblar arrive à Marseille sous la forme d’un prêt pendant une saison pour marquer 17 buts et s’octroyer un nombre de fans conséquent. Il reviendra en 1969 comme un messie attendu à l’aéroport (par 10 000 personnes selon les supporters et 1000 personnes selon la préfecture de police) pour littéralement mettre le feu à l’OM.  Trois fois meilleur buteur du championnat (71, 72,73), « l’Aigle Dalmate » qui ne buvait pas lui, sera champion de France en 71 et 72, vainqueur de la coupe de France en 72 et du Soulier d’Or européen en 1971 pour ses 44 buts inscrits. Légende vivante à la technique impressionnante dans les deux pieds, avec un bon jeu de tête et un vrai caractère de compétiteur, il forçait l’admiration de tout le monde et même de Just Fontaine : « Quand je le voyais face au but, je pensais, frappe de l’intérieur du gauche… de l’extérieur du droit… de la tête, maintenant ! … et il l’avait déjà fait… but à chaque fois, exactement de la seule façon possible, en une fraction de seconde. Dans les 30 dernières années, c’est le seul buteur que j’ai vu ainsi en France ». C’est juste Just. Do it.

Les remplaçant (s) :

Boksic (1990/1993) : Durant son prêt à Cannes, Pascal Praud avait déclaré que Boksic «n’était qu’une imposture, un joueur pas fait pour le championnat de France». Demandez aux supporters nantais la définition « d’imposture » et vous verrez qu’elle se rapproche plus de Praud que d’Alen…A part ça, l’imposture, c’est juste 33 buts en 58 matches sous les couleurs de l’OM sans parler des titres. Merci pour tout et bon vent, Alen.

Papin (1986/1992) : Mériterait sans problème une place de titulaire mais se barrer de l’OM pour aller au Milan AC et perdre la C1 contre…l’OM, ça flirte presque avec l’anal quand même (enfin surtout pour lui). Au delà de cette ironie, JPP a offert des moments magiques au Vélodrome et à l’extérieur, malgré des débuts en dents de scie.
Si aujourd’hui certains joueurs nous font penser que la règle du football a changé, et qu’il faut dorénavant amener la balle sur la ligne de but avant de marquer, Papin avait une toute autre philosophie de jeu. «Envoie le ballon et on verra ce que je peux en faire» pourrait décrire ses «Papinades». Des frappes dans toutes les positions, dos au but ou pas. JPP était tout simplement un Jean Claude Duss de l’attaque : Tente là, sur un malentendu ça peut rentrer. Surtout quand on a le talent. Un paquets de buts, un doublé coupe/championnat en 88/89, 5 titres consécutifs de meilleur buteur, 4 titres de champion de France, un ballon d’or en 1991 (3 ème français après Kopa et Platini) et une marionnette culte chez les Guignols pour ne citer que ça… Un gros Cv quoi. Quittera l’OM avec un discours dans le stade Vélodrome qui a donné la chair de poule à plus d’un. Jean Pierre avait aussi des «petits trucs» anti douleurs. Pour amortir les coups, il avait pour habitude de se mettre un bout de viande sur la cheville. Julien Rodriguez ne doit pas connaitre JPP. Tu as internet André Pierre Gignac ?

Völler (1992/1994): En 1992, «le renard des surfaces» arrive tout droit de l’AS Rome où sa réputation n’est déjà plus à faire. Engagé par Tapie pour remplacer JPP, il fera le boulot « à la bien » comme dirait l’autre et inscrira 18 buts lors de sa première saison marseillaise, avec, en bonus, une coupe de C1 dans le baluchon…Associé à Sonny Anderson pour la saison 1993/1994, il marquera moins mais son influence sur le jeu du jeune brésilien sera énorme. A la fin de cet exercice, lui et sa moustache agrémentée d’une mulette, partiront vers le Bayer Leverkusen.

 

Furent également cités et sujets à débats ou pas :

Drogba pour avoir réussi à devenir une légende en une seule saison (32 buts quand même) et un plan marketing olympien pour chaque mercato. La parole est à l’assistant :
« Alors bon même si l’autre DD utilise très bien l’OM pour entretenir sa notoriété et sa popularité en France (avec les contrats publicitaires qui vont avec), il mérite sa place sur le banc de cette équipe pour avoir été l’incontestable meilleur Olympien de la décennie 2000 en seulement une saison. Une saison émaillée de 32 buts,et pas que des moches. Monstrueux physiquement, super complet, très en confiance (et se nourrissant selon lui de l’énergie des virages), il fait vibrer le vélodrome et la ville comme peu avant et après lui. Le parcours en coupe de l’UEFA, où il amène une équipe coachée par Anigo et composée de cadors comme Abdoulaye Meité, Demetrius Ferreira ou Fabio Celestini (ou Sylvain N’Diaye, selon les matchs) en finale. Avec un match et un geste d’anthologie en demi-finales contre Newcastle, qui mettra le stade en fusion et provoquera les premières érections de beaucoup des supporters les plus jeunes. Confirme bien sûr cette saison de feu, mais loin du coeur… »
Niang pour sa voiture, ses 100 buts à l’OM et son envie de kebab
Allofs, Loubet, Aznar, Pironti, Dard, Boubacar

Organigramme Mondial du club :

 

Le Mad ne va pas vous mentir. C’est à ce moment là que les verres de pastis ont volé en abondance. Entre les insultes et les menaces physiques qui allaient engendrer  trop de plaisir pour le Mad et de peur pour son assistant, votre serviteur a fait le choix de vous laisser nominer l’organigramme Mondial. Car l’OM c’est aussi vous. Putain c’est beau. On dirait du Maurane.

 

Parmis les noms les plus entendus et débattus (pour vous aider à vous battre, ou pas), pêle mêle :

Tapie, Dreyfus, Goethals, Zatelli, Leclerc, Diouf….

N’hésitez donc pas à proposer votre tiercé Proprio/Président/Entraineur ici ou sur le forum, le Mad fera même l’effort de venir en discuter avec vous. Promis.

Ce onze mondial restant bien sûr subjectif (sauf pour les indétrônables), libre à vous de le modifier à votre guise, d’ajouter des oublis, l’assistant du Mad vous répondra avec plaisir.

Sur ce, le Mad Professor se retire et vous propose de lire le Onze Anal historique de l’OM ici.

 

NB : Le Mad et ses amis n’étant pas des Philippe Doucet, ils se sont aidés de wikipédia et autres sites de stats. Houellebecq a bien reçu un prix Goncourt comme ça, alors pourquoi se gêner ?
Mention spéciale pour
piedskarrés.free.fr et om4ever.com un site historique très complet qui ravira tous les supporters de l’OM de plus de 30 ans (et les autres).

35 thoughts on “Le Onze Mondial Historique de l’Olympique de Marseille

  1. Papin remplaçant??? c’est vrai qu’il a été couillon de se barrer au Milan AC, puis au Bayern, mais il reste le plus grand attaquant, et surtout le plus efficace, à avoir porté le maillot ciel et blanc…
    Ribéry n’est pas cité mais sa tentative d’évasion avortée vers Lyon a fait chuté sa cote de popularité, et Nasri également ferait aussi un bon remplaçant, mais il n’a jamais dépassé son statut de grand espoir au Vél’…
    Tout ce qui s’est passé avant les années 80 appartient à la préhistoire et n’a pas grand intérêt à être cité ici…(je suis né en 81!)
    Pour finir, je mets Tapie en boss, Pape Diouf en président et Goethals en entraineur assisté de Gerets…

  2. Malgré ce que l’on sait, Nanard car la coupe aux grandes oreilles c’est pas le pot de chambre de l’intertoto, t’as pigé coco. Pour l’entraineur, par pur chauvinisme justifié, Raymond Goethals une fois! Il m’a fait vibrer, oh oui putain, il m’a fait vibrer. Repose en paix « La science ».

  3. @spado : Ribéry est en milieu off, regarde mieux. Et si tu lis bien, tu es d’accord avec le Mad pour Papin

    Ali Baba, c’est René Malleville ou quoi ?

    Moké adorait Boksic et Völler putain. Depuis on a quoi ? Faut même pas y penser en fait.

  4. La finale entre l’OM et Valence à eu lieu à Goteborg à l’Ullevi stadium et non pas à Loujniki ou le gardien était porato et l’adversaire parme associazione de dopé

  5. Dans les histoires de péno du président, il y a aussi la patate plein axe (de ce pauvre Revault) suite à la Ravanelli…

  6. Monsieur Professor, il aurait peut être fallu prévoir un Onze Mondial réservé au moins de 18 ans, et mettre Drogba, Ribéry, Nasri, Ben Arfa et autres Kaboré dedans. Et rendre celui-ci interdit aux mineurs.

    Quoique, si ça fait monter les coms.

  7. Cher Saint Dirk Kuyt, je ne remets pas en cause vos connaissances footballistiques cependant je ne vois pas l’intérêt de remonter jusqu’aux saisons d’avant guerre pour former ce onze historique…ne vous en déplaise, la grande histoire de l’OM s’est écrite à la fin des années 80 et il semblerait que de nouvelles lignes se sont inscrites en fin de saison dernière…si le nom de Larbi Ben Barek vous rappelle vos jeunes années, je suis heureux aujourd’hui de pouvoir mettre un nom sur la tombe du soldat inconnu…cordialement!
    ps: il est évident qu’avec un pseudo pareil, vous êtes un amoureux d’un football d’un autre temps…Kuyt s’est trompé de siècle sans quoi il serait devenu un footballeur de légende!

  8. « Papin remplaçant??? c’est vrai qu’il a été couillon de se barrer au Milan AC, puis au Bayern, mais il reste le plus grand attaquant, et surtout le plus efficace, à avoir porté le maillot ciel et blanc… »

    Ah ouais quand même.

  9. C’est beau, très beau même, un peu comme Moké. Sinon je voudrais en profiter pour placer une spéciale cass-dédi à RLD, putain de leucemie…

  10. Si le Mad Professor mettait sa fierté un peu de côté, il en voudrait un peu moins à Papin. Avec l’amour du maillot, Papin serait même pas allé à Marseille.

    En tout cas le public du Vélodrome à l’époque l’avait ovationné quand il a annoncé son départ au micro. Six ans c’est beaucoup dans la carrière d’un joueur, personne a le droit de critiquer ses choix avec tout ce qu’il a donné.

  11. Sa fierté de supporter je voulais dire, j’ai raté un mot et ça change quand même un peu le sens de la phrase.

  12. C’est vrai que mettre un vieil attaquant saoul en titulaire du 11 mondial historique ca sent des pieds…
    J’aurai fouttu Florian Maurice moi tiens

  13. En tout cas, le gardien et les 4 de derrière personne ne vient critiquer, bande de froussards !

    Moi j’adresse au Mad et à son assistant mes félicitations pour ce beau boulot, bien documenté et agréable à lire. Et ensuite, je signale que je suis déçu par les faibles réactions par rapport au débat anal sur Henry. Si les marseillais ne font plus dans la démesure, ou va-t-on ?

  14. Et Bernard Fa ? Non, je rigole.

    Plus sérieusement, je suis d’accord avec le Mad à propos du divin chauve : » .Révolutionnant le poste de gardien au plus haut niveau « . En plus fumeur de joints…. Tout pour plaire à Jah.
    Croyez-moi, ce fut dur à Lyon de soutenir Barthez contre Coupet en 2006.
    Par contre, son retour à marseille m’a semblé plus politique que sportif.
    C’est le sélectionneur qui à poussé marseille à prendre Barthez pour lui offrir du temps de jeu avant la coupe du monde.
    Runje ne s’en remettra jamais alors qu’il était très bon et avait rendu d’immenses services à l’om.

    D’accord aussi pour Papin qui part à Milan pour perdre en finale contre l’OM. L’amour du maillot.

    Par contre, je pensait voir Drogba titulaire vu comment les marseillais nous prennent la tête avec lui chaque année.
    Pourtant, il n’a rien gagné contre Lyon.

    Sinon, beaucoup de sympathie pour Waddel et Jo Bell (ramasseur de peau de bananes).

  15. « Aujourd’hui, il est de bon ton dans les milieux journalistiques ou Hidalgoiens, de comparer la paire défensive qu’il formait avec Basile, avec le récent duo Diawara/Mbia. C’est un point de vue que le Mad n’a pas. »
    Completement d’accord, M’bia et Diawara c’est des bisounours a coté, sans parler des caprices du premier….

    Par contre citer Ribery… On parle de passion là les gars, pas de une au 20h de tf1 !

  16. Ce onze a de la gueule!
    Félicitations pour ce joli boulot. J’aurais pas mis Amoros pour son péno en 91, et Waddle sur le terrain: c’était un rêve éveillé chaque fois que je le voyais jouer.
    Pour l’organigramme, Tapie forcément: même si c’est une raclure, c’est une raclure qui gagne…
    Et évidemment, le mythique Goethals entraîneur.

  17. Moi j’aurais cité Habib Beye , juste cité , mais bon je ne peut remettre en cause ce super boulot . Bien joué Mad’

  18. El Corhnolio, tu t’égares.
    Le Mad Professor n’a pas parlé d’amour de maillot au sujet de Papin, un joueur qu’il admire énormement d’ailleurs. (Pourquoi mettre une vidéo de ses exploits sinon?).
    Papin a eu un destin « post marseillais » un peu ironique, le caractère sadique du Mad l’a souligné, voilà tout, mais il tient sa place de titulaire haut là main. Allez on fait une mi temps chacun, ça te va ?
    L’idée était aussi de rendre hommage à des joueurs moins souvent cités mais avec un passif olympien de grande classe. Alcooliques ou non.

  19. Spado, ce que tu dis n’est pas faux… c’est très faux ! La grande histoire de l’OM comme tu dis (l’époque Tapie je suppose ?) n’est elle née UNIQUEMENT parce que c’était CE club, CETTE ville ? Pourquoi Tapie a racheté l’OM et pas un autre club, lui qui est notamment né à Paris ?
    Si des anciens t’avaient dit qu’Andersson a marqué plus de 70 fois le même but (crochet extérieur du droit à 20m dans l’axe, frappe croisée à ras de terre du droit), peut-être t’y serais-tu intéressé un jour ?
    Je n’ai pas vécu non plus les époques précédentes, mais je les respecte, et les honore !

    Et Forza Inter !!

  20. Cher Spado, pour compléter Marco Matrix
    « historique : adjectif (latin historicus, du grec historikos)
    […]
    * Qui est resté célèbre dans l’histoire ou qui mérite de le rester : Parole historique. »

    (Larousse)

    Et puis, je ne vois pas le problème de ce Onze, la période faste est bien représentée, c’est pas pour quelques légendes inconnues qu’il faut crier. Bon, si Henry n’avait été titulaire, je ne dis pas, mais c’est un autre débat.

    Merci pour Kuyt, ça lui fera plaisir, et pour mes connaissances footballistiques en passant.

    Par ailleurs, j’ai été touché par l’expression de ta cordialité, chose bien peu courante sur ce site de barbares.

    Forza le football d’un autre temps.

  21. Les compétences footbalistiques du Mad me semblent quelque peu limitées, pourquoi oublier les vrais héros, les travailleurs de l’ombre de l’OM tels que :

    Le finisseur Cyril Pouget, le technique Pascal Johansen, le talentueux Cyril Chapuis, le tueur Bakayko, le magicien Belmadi ou encore l’inépuisable Hemdani ?

  22. Hemdani a fait de bonnes saisons avec l’OM au point de faire capitaine lors d’une saison sans que ce soit perçu comme un scandale par les supporters (et un Algérien capitaine à l’OM c’est comme un symbole dans une ville où le FN est à 20%)

  23. Il faut aussi voir les types qui l’entouraient pendant cette période… Cela dit, à défaut d’être talentueux, il se bougeait sur le terrain ! Après, même dans l’équipe de cette année il aurait à peine sa place sur le banc… « Au royaume des aveugles les borgnes sont rois »…

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