Le Onze Mondial Historique des Girondins de Bordeaux

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Claude Pèze lourd avec une équipe pareille.

Dans notre série académique des Onze historiques, c’est aujourd’hui Claude Pèze qui nous propose une sélection on ne peut plus nette de l’esprit Scapulaire à travers les âges.

Il n’est jamais facile de déterminer les meilleurs joueurs d’un club, d’autant plus quand l’histoire de celui-ci est riche en événements. Le choix diffère suivant les générations, entre les anciens nostalgiques de joueurs que les plus jeunes n’ont jamais vu jouer et dont ils n’ont parfois jamais entendu parler, et les jeunes qui comme l’Equipe, s’enflamment pour un joueur qui a joué trois matchs ou alors déclarent que le meilleur joueur de l’histoire de Bordeaux est Cantona alors que celui-ci y a juste évolué une demi-saison en prêt (vu sur un forum que je ne citerai pas).

Pour éviter ce genre de chose j’ai demandé dans mon entourage des avis et essayé d’en faire une synthèse. Au final on se retrouve avec une équipe extrêmement solide avec un quatuor défensif physiquement impressionnant ainsi qu’une paire de récupérateur qui ferait mettre deux paires de protège-tibias à plus d’un meneur de jeu. Offensivement cette équipe ferait peur à toutes les défenses du Monde avec deux renards des surfaces pour se jeter sur le moindre ballon trainant dans la surface ou donné par les deux créateurs. Chaque poste est triplé à en faire pâlir d’envie Jean-Michel Aulas et le président d’un tel club, pour gérer tous ces égos et trouver des fonds pour les payer tous, il ne peut y en avoir qu’un : LE Claude.


Gardiens :

N°1 : Dominique Dropsy : 596 matchs de Ligue 1 (devancé seulement par Ettori) ça vous pose le joueur. Il a été d’une régularité exemplaire tout au long de ses 19 années de carrière qui l’ont vu jouer à Valenciennes, Strasbourg et Bordeaux où il est arrivé en 1984 après le titre de champion remporté par le club au Scapulaire. Il en remportera deux de plus en plus de deux Coupe de France et contribuera largement au parcours du club en Coupe des Champions et en Coupe des Coupe (deux demi-finales). Il compte 17 sélections en équipe de France où il était barré par Joël Bats (si si, le gros qui gueule à côté de Puel à chaque match a été footballeur). Son attachement au club est si fort qu’il est devenu entraîneur des gardiens au terme de sa carrière, poste qu’il occupe toujours à l’heure actuelle.

1ère Dauphine : Ulrich Ramé : 520 matchs sous les couleurs bordelaises pour Yul au club depuis 1997 où il était arrivé pour être la doublure de Stanley Menzo (qu’on retrouvera dans le Onze Anal du club) dont il prendra la place rapidement pour devenir le dernier rempart d’une formation avec laquelle il gagnera deux titres de champion et trois Coupes de la Ligue. Il perd sa place après le titre au profit de Carrasso et coule depuis des jours heureux entre l’infirmerie et l’équipe réserve en attendant une retraite sportive bien méritée et éventuellement en attendant de prendre la place de Dropsy comme entraîneur des gardiens.

2ème Dauphine : Gaëtan Huard : Guéguette comme il est surnommé aurait très bien pu finir dans le Onze Anal pour quelques boulettes mémorables (face à Saint-Etienne notamment où il dégage un ballon dans la jambe du stéphanois qui contre et marque), mais il existe une statistique à propos de lui qui ne sera probablement jamais battue : 1176 minutes sans encaisser de but en Ligue 1, lors de la saison 92-93. Et puis il pète le bras à Weah lors du fameux Bordeaux-Milan de 96, match où il avait été magique. Au total il a joué 204 matchs sous les couleurs bordelaises et est aujourd’hui consultant pour Canal+.

Egalement cités : Philippe Bergeroo, Dragan Pantelic, Cédric Carrasso.

Défenseur droit :

N°1 : Jean-Christophe Thouvenel : Le choix a été difficile avec sa première dauphine mais c’est lui, le champion olympique 84 qui gagne au final. Triple champion de France avec Bordeaux il représente bien le style de la défense bordelaise époque Claude Bez : rugueux, dur sur l’homme, un vrai poète. Il faut dire qu’il n’avait pas besoin de déborder et centrer tant le milieu et l’attaque girondins étaient puissants. Il se contentait de son rôle de découpeur avec sa moustache et sa nuque longue (Tony Vairelles n’a rien inventé, il vit juste toujours dans les années 80).  Aujourd’hui Thouvenel est agent de joueur, associé avec Joseph-Antoine Bell.

1ère Dauphine : David Jemmali : Même si sa carrière se termine en eau de boudin, David c’est tout de même 241 matchs sous les couleurs bordelaises. Défenseur solide et apportant offensivement il a gardé le flanc droit de la défense pendant onze années après son arrivée en provenance de l’AS Cannes en 1997. Aujourd’hui il est sans club après deux saisons à Grenoble.

2ème Dauphine : Thierry Tusseau : Il pouvait aussi bien jouer arrière droit qu’arrière gauche et remporte deux titres à Bordeaux après les 3 gagnés avec le FC Nantes. Il faisait partie de l’équipe de poètes du ballon rond et du tacle à mi-hauteur mis en place par Bez. Aujourd’hui il est négociant en vin.

Egalement cité : François Grenet

Défenseur gauche :

N°1 : Bixente Lizarazu : Sans conteste le meilleur latéral gauche de l’histoire du club, sa carrière n’a pas tenu à grand chose. Il jouait encore ailier gauche et était à deux doigts d’être viré du club lorsqu’il fut lancé en Première Division au poste de latéral gauche suite à une cascade de blessures à ce poste. Il s’y imposa et joua 272 matchs pour le club, participant notamment à l’épopée de 96 qui se terminera mal pour lui puisqu’il sort sur une civière après un tacle de Kostadinov sur le genou. Il a eu la carrière qu’on connaît ensuite et aujourd’hui il débite des conneries sur une grande chaîne qui a l’habitude d’avoir des commentateurs de cette sorte.

1ère Dauphine : Gernot Rohr : Il jouait régulièrement 6 à Bordeaux mais jouait aussi à gauche. S’il fallait définir le terme de « défenseur rugueux », il en serait l’exemple parfait. Aujourd’hui il passerait plus de temps en tribune que sur le terrain. Sur son côté gauche rien ne passait, que ce soit le ballon ou le joueur. Il a joué 352 matchs pour le club et a remporté trois titres mais a perdu au concours de moustache avec Domenech. Il est aujourd’hui sélectionneur du Gabon.

2ème Dauphine : Zoran Vujovic : Même s’il loupe le pénalty décisif face au Lokomotiv Leipzig en demi-finale retour de Coupe des Coupes (ne jamais faire tirer un arrière gauche), le frère de Zlatko a été un des piliers du club lors du doublé de 87 et mon père évoque toujours ses tacles assassins et son envie inébranlable qui faisait de lui un joueur adoré par les supporters et craint par les adversaires.

Egalement cités : Benoît Trémoulinas, Jean-François Domergue

Défenseurs axiaux :

N°1 : Il pourrait y avoir aisément plusieurs numéro 1 à ce classement tant il y a eu de défenseurs centraux de grande classe à Bordeaux. Une charnière pourtant s’impose d’elle-même tant elle a marqué l’histoire du club :

Marius Trésor : Arrivé à 30 ans à Bordeaux alors que tout le monde le déclare cramé, il y joue quatre ans jusqu’au titre de 1984 et confirme qu’il est un des meilleurs défenseurs centraux du football français. Ses qualités physiques et techniques bonifient ses partenaires plus rugueux. Même si sa fin de carrière est minée par des problèmes physiques réguliers, il permet au club de franchir un palier qui l’amènera dans la cour des grands d’Europe. Il est toujours au club aujourd’hui où il s’occupe de la réserve avec celui qui est son compère de défense dans ce onze.

Patrick Battiston : Pour beaucoup, la seule image de Battiston est celle d’un joueur à terre, massacré par Harald Schumacher, mais c’était avant tout un libéro de grande qualité, précieux dans le placement et précis dans la relance. Il a pris la place de Tigana dans l’axe quand celui-ci a mis un terme à sa carrière et il était le patron de la défense bordelaise qui a fait trembler la Juve de Platini en 85. Au total il aura joué plus de 200 matchs sous les couleurs bordelaises et preuve de son attachement au club, il est aujourd’hui responsable du centre de formation et de l’équipe réserve avec Marius Trésor.

1ère Dauphine : Alain Roche : Comme une évidence, comme un symbole si on veut. Roche était un joueur qui avait la classe, un peu comme Georges Abitbol. Il s’impose naturellement dans ce onze en tant que remplaçant de la meilleure charnière possible. Ses 187 matchs sous le maillot au Scapulaire prouvent son attachement pour un club qui ne l’a pas toujours bien considéré, notamment en le vendant à l’OM en 89 après une saison moyenne. Mais il a la classe le Alain et il revient à l’orée de sa carrière pour donner un coup de main à une équipe jeune qui profitera de son expérience. Aujourd’hui Roche est responsable du recrutement à Paris et preuve qu’il aime toujours Bordeaux, il pourrit le recrutement du PSG avec des joueurs comme Everton et Souza. La classe quoi.

2ème Dauphine : Marc Planus : Il est dans la lignée des défenseurs « classes » sortis par les Girondins. Sobre, appliqué mais se permettant régulièrement des tacles glissés pour le bonheur des supporters, Marc c’est le joueur annoncé chaque année comme promis au banc avec l’arrivée d’une énième recrue. Et chaque année il est le pilier du club dans la douleur (maintien à la dernière journée en 2004/2005) ou dans le bonheur (le titre de 2009). Son absence pour cause de blessure depuis le début de la saison cause beaucoup de tort aux Girondins et son retour est attendu par les supporters pour stabiliser une défense en manque de sérénité.

Egalement cités : Jean-Luc Dogon, André Gallice, Marcio Santos, Jean-Marc Furlan, Guy Calléja, Léonard Specht.

Milieux Défensifs :

N°1 : Tout comme pour la défense centrale il pourrait y avoir plusieurs numéro 1, mais là encore une paire de récupérateurs se dégage du lot : il y a le ratisseur-relanceur et le casseur.

Jean Tigana : Avant d’être l’entraîneur ultra-critiqué qu’il est à l’heure actuelle, Tigana a été le précurseur au poste de récupérateur-relanceur et membre du fameux « carré magique » de l’équipe de France dans les années 80. Le natif de Bamako a joué 326 matchs sous les couleurs bordelaises et a contribué aux épopées de 85 et 87 ainsi que remporté trois titres et deux Coupes de France. A l’heure actuelle il est entraîneur de l’équipe première mais très contesté par ses supporters qui critiquent ses choix tactiques pour le moins étranges.

René Girard : Avant d’être le mec qui gueule sur les arbitres il était le mec qui gueulait sur ses coéquipiers pour les replacer et qui arrachait les adversaires à mi-tibia pour les impressionner (dire que maintenant il hurle à l’attentat au moindre tacle…). Pour expliquer cette tendance à la boucherie il faut dire qu’il faisait des études de chirurgie avant d’être pro. Il aura lui aussi fait partie de la génération exceptionnelle de Bordeaux entre 80 et 88, jouant 241 matchs, remportant trois titres et deux Coupes de France. Aujourd’hui il entraîne Montpellier où il vocifère sur son banc, sûrement parce qu’il ne peut plus placer un de ses tacles dont il a le secret.

1ère Dauphine : Michel Pavon : Michel Pavon c’est un peu le clone de René Girard, en un peu moins violent peut-être. Il était le capitaine exemplaire de la formation qui a remporté le titre en 99. Depuis il a eu une expérience d’entraîneur (pas terrible), de recruteur (pas extraordinaire) et désormais d’adjoint (pas visible).

2ème Dauphine : Alou Diarra : Beaucoup de monde avait peur lors de sa signature à Bordeaux. On voyait en lui un mauvais sosie de Vieira et surtout un joueur qui sortait d’une saison quasi-blanche à Lyon et dont on imaginait mal être le leader d’une équipe. Quasiment 150 matchs plus tard il est un des joueurs les plus réguliers de l’effectif en plus d’en être le capitaine. Son abattement défensif et son envie en font un des joueurs les plus appréciés du club.

Egalement cités : Rio Mavuba, Bernard Pardo, Didier Deschamps, Alexei Smertine.

Milieux Offensifs :

N°1 : Le choix est simple, deux postes de meneurs de jeu, d’un côté, l’un des plus grand joueur de tous les temps, de l’autre, le plus grand joueur de l’histoire des Girondins.

Alain Giresse : C’est LE plus grand joueur de l’histoire de ce club. 519 matchs joués, un record, 158 buts marqués, un autre record. Et lui ne portait pas des caleçons ridicules et un kilo de gel sur la tête pour se faire remarquer. What else ?

Zinedine Zidane : Je ne retiendrais que trois matchs de sa carrière bordelaise :

  • Saison 93-94 : match face à Karlsruhe avec dans les buts un certain Oliver Kahn. Zidane nettoie la lucarne sur coup-franc.
  • Saison 95-96 : match face au Bétis, sur un dégagement de Huard, déviation de la tête de Bancarel, Zidane tente une demi-volée du gauche de 40 mètres qui finit sous la barre.
  • Saison 95-96 : demi-finale face au Slavia Prague, ce jour-là tout le monde découvre la « roulette » de Zidane.

1ère Dauphine : Rolland Guillas : Je n’ai pas connu le joueur qu’il a été. Surnommé le Petit Kopa mais j’ai eu l’occasion de le voir jouer avec les anciens des Girondins face à une équipe senior dans le cadre d’un match d’exhibition. Il avait 70 ans à l’époque (il en a 74 aujourd’hui), ne courait pas mais distillait des merveilles de ballons pour ses coéquipiers et a offert quatre passes décisives ce jour-là. Son seul tort est d’avoir fait sa carrière à une époque où le football français était au plus bas.

2ème Dauphine : Johan Micoud : le « Zidane de la Weser » comme l’appelaient les supporters du Werder a joué 250 matchs sous le maillot bordelais et faisait partie de l’équipe championne de France en 99. Malgré sa technique irréprochable et son excellente vision du jeu il n’a jamais pu s’imposer en Equipe de France barré par Zidane.

Egalement cités : Richard Witschge, Jesper Olsen.

Attaquants :

N°1 : Avec un milieu de cette qualité, il faut un duo de buteur des plus efficaces, et ces deux-là provoqueraient fuites anales et perte de reins à la plupart des défenses adverses.

Bernard Lacombe : Un vrai buteur, 122 buts en 265 matchs de Première Division sous les couleurs bordelaises, 255 buts au total. Pas forcément esthétique mais on lui demandait pas ça. Il était d’une efficacité redoutable face au but et il a naturellement sa place dans ce Onze alimenté par les machines de précision qu’il y a au milieu de terrain.

Pauleta : Sûrement un des joueurs préférés des supporters bordelais. Il a été exemplaire sur et en dehors du terrain tout au long de son passage au club qu’il a tiré vers le haut. C’est lui aussi un renard des surfaces même si sa mobilité est beaucoup plus importante, ce qui lui a permis de marquer des buts somptueux. Tellement classe que les supporters ne lui en ont presque pas voulu de partir au PSG.

1ère Dauphine : Dieter Müller : Pied droit, pied gauche, de la tête, du genou, avec la bite s’il le fallait, debout, assis, en taclant, couché, Dieter Müller tout comme Gerd marquait dans toutes les positions, et il marquait beaucoup, 43 buts en 93 matchs sous les couleurs bordelaises et deux titres de champions pour ce buteur.

2ème Dauphine : Zlatko Vujovic : A son arrivée il a tout simplement mis Bernard Lacombe sur le banc et a mené le club au titre en 1987.

Egalement cités : Klaus Allofs, Eric Cantona, Hector De Bourgoing, Carlos Ruiter, Marouane Chamakh, Sylvain Wiltord, Lilian Laslandes, Santiago Urtizberea, Edouard Kargu.

Entraîneur :

N°1 : Aimé Jacquet : Il ne peut y en avoir qu’un seul, trois titres de champion, deux Coupes de France, deux demi-finales de coupe européennes… et puis l’apothéose bien plus tard avec l’Equipe de France.

1ère Dauphine : André Gérard : Son nom n’évoquera probablement rien à la plupart des supporters mais il est l’entraineur qui a amené le premier titre de champion aux Girondins. Il a entrainé le club pendant 10 ans.

2ème Dauphine : Salvador Artiguas : Il est resté 7 ans à la tête du club dans les années 60 avant de rejoindre le FC Barcelone. Il a permis au club de s’installer en Ligue 1 et de se pérenniser.

Attention lecteurs, Claude Pèze ne s’est pas arrêté là, son Onze Anal vaut son pesant de merde. Ici.

23 thoughts on “Le Onze Mondial Historique des Girondins de Bordeaux

  1. La ligne offensive de folie… une défense en béton armé. j’en pleure de bonheur tellement c’est beau.

  2. Surtout si on peut mettre un Portugais en attaque de l’équipe de France…

    Gros et beau boulot. Pro ^^

  3. Superbe équipe effectivement ! Ca laisse rêveur. J’aurais également cité ce gardien belge, stoppeur de pénalty et qui sortait son petit papier avant la séance de tirs au but. Quel charisme !

  4. J’aurais cité Gourcuff et Blanc tout de même, certes ce fut bref et ça a fini en eau de boudin, mais ils ont écrit une belle page (1/2 page OK, ça a pas duré longtemps).

  5. Bodart, un géant. Il a servi de mule pour une affaire de match truqués je crois, trafic de fausse monnaie et impliqué dans un braquage de la grotte d’Han où il bossait. Un héros on vous dit.

  6. Il me semble que Zidane avait dit qu ils avaient plus ou moins préparé ce but contre le Betis, genre video ou quoi… Par contre jme rappelle d’ un entrainement ou Zidane, derrière la ligne de but, frappe une chandelle de l extérieur, le ballon rebondit devant la ligne et rentre avec l effet… Et dans le même genre, fin d’ entrainement, Senac tire un coup franc pour s amuser, le ballon passe au dessus et il dégomme une petite qui était assise sur la main courante derrière le but. Comme quoi même avec le ballon il pouvait faire mal…

  7. Superbe, encore une fois quel boulot, d’une fort belle qualité.

    Je re-chipote pour apporter mon écho à phil the thrill, Duga aurait probablement sa place dans les « également cités ».

  8. @Phil the thrill et Robert Namias: je reconnais que j’aurais pu mettre Duga dans les également cités, mais j’ai jamais vraiment su à quel poste le placer, c’était ni un milieu offensif, ni un réel attaquant, c’était Duga quoi.

    @CianiBroyeur: Putain je pensais l’avoir mis De Harder! Surement une erreur de ma part et pas de l’éditeur, cet homme si généreux

  9. ne pas citer Dugarry mais citer Deschamps…

    très belle équipe de titulaires qui ne compte aucun joueur de 99 ou de 2009

  10. Et en remplaçant Kiki Mussampa, Ibou Ba, JPP, Pascal Feindouno (juste pour le but du pointu contre Paris. Néanmoins beau onze mondial

  11. A l’aube de cette année 2012, cet onze n’aurait pas bcp bougé. Alou Diarra serait-il tjrs cité ??
    J’aurais mis 3 attaquants rien que pour parler de Wilou et ses coupes de chx magiques qui formait avec Laslandes un duo de buteurs redoutables.
    Enfin, Savio n’est resté qu’une saison mais qu’est-ce qu’il était class’

  12. Faudrait l’actualisé, du moins pour le statut actuel des bonhommes parce qu’à priori ya personne à rajouter.

    Et enlève le vilain « e » final qui souille le nom de SMERTIN !!!

  13. Le stagiaire autiste a encore frappé, deux liens différents pour le même contenu. Du coup mon onze anal Bordelais, je me gratte.

  14. L’équipe de fous furieux … superbe ! Et qui donnerait des sueurs froides a n’importe quelle équipe.

    Witschge quel bel homme et quel joueur aussi. Jpp et son but du nez (pour un mec tellement vieillissant quand il a signé que tout le monde était mort de rire et se foutait de not’ gueule … et paf) et surtout la paulette joueur totalement inconnu qui a donné des titres dans certains journaux qui se sont bien foutus de la tronche des recruteurs bordelais jusqu’à ce match contre Nantes … depuis les mecs on les a plus jamais entendu.

    Y a pas à dire Bordeaux c’est du grand cru entre les mains du Claude.

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