Marco Matrix est de retour. Comme l’a précisé mon ami Lorenzo De Aureliis dans sa Napoli Académie, j’étais porté disparu et je n’ai pas communiqué mes notes de la rencontre Naples-Inter. La première raison, c’est bien entendu le match en lui-même et son arbitre dont je ne prononcerai plus jamais le nom qui m’ont tellement énervé que seul un flot d’insultes sortaient de ma bouche.

Mais tout ceci n’est que pacotille mes amis. Car peu après, un de mes meilleurs amis, napolitain de surcroît, perdait sa mère trop tôt. On pense tous très fort à toi.

Mais je ne veux pas, chers lecteurs, vous entraîner dans la morosité, et j’suis plutôt en forme aujourd’hui, peut-être que mon retour à l’Inter qui se précise me donne la patate !

A moins que ce ne soit une autre nouvelle récente :

En tout cas, « l’arbitre » du match de championnat face à Naples m’a convaincu de noter les prestations arbitrales. Je les noterai donc sur 5, bien qu’ils soient en fait notés sur 10, puisqu’aucun ne mérite la moyenne.

Squadra Nerazzura :
Castellazzi – Maicon, Lucio, Samuel, Nagatomo – Zanetti,Stankovic, Cambiasso, Muntari – Pazzini, Milito

Squadra Rossazzurri :
Andujar – Bellusci, Legrottaglie, Spolli – Izco, Almiron, Lodi, Ricchiuti, Capuano – Bergessio, Gomez

Le Match :

Pour ce match en Sicile, Ranieri devait composer avec les absences de Poli, Chivu, Sneijder, Julio Cesar, Ranocchia, Coutinho, Viviano et de Forlan, absent pour 2 mois. On retrouve en revanche Thiago Motta, qui n’a pas encore 90 minutes dans les jambes, et qui retrouve dans un premier temps le banc de touche, comme Orlandoni et Castaignos.

Le 4-4-2 classique articulé autour de Stankovic en meneur reculé correspond à ces absences, ainsi qu’à la volonté de jouer sur les ailes pour fournir Milito et Pazzo en bons centres. Le 3-5-2 sicilien a cette faiblesse numérique latérale, mais à l’inverse, il apporte un surnombre axial qui peut être profitable… Car même si Gasperini s’entêtait dans ce schéma, il faut reconnaître qu’il a certaines qualités QUAND ON A L’EFFECTIF QUI Y CORRESPOND !!

A noter, les conditions climatiques : il pleut comme femme fontaine ! Les rebonds sont tous amortis, les ballons fusent, et les passes au sol deviennent très délicates à doser.

Le match commence, et Muntari perd la balle au bout de 8 secondes de jeu, puis au bout de 30, c’est Stanko qui met la main et concède un coup franc à 25m de son but…

5ème : But de Cambiasso

Mais très rapidement, l’Inter de reprend, et sur un débordement et centre côté droit de Maicon, Esteban Cambiasso, esseulé au deuxième poteau, croise sa volée et marque sur la gauche du gardien international argentin.

Cette ouverture du score rapide met un coup sur la tête des joueurs de « l’aeroplanino » Vincenzo Montella. L’Inter s’offre alors de longues séquences de possession dans le camp adverse, appuyées par des récupérations du ballon hautes et rapides.

A la fin du premier quart d’heure, les catanesi entament enfin leur match, en prenant possession du ballon et du terrain, mais en restant à bonne distance du but de Castellazzi, leur imprécisions techniques annihilant toute velléïté belliqueuse.
Pour l’Inter, seules les montées de Maicon apportent de la verticalité, mais sa dernière passe est systématiquement contrée. La liaison milieu-attaque est inexistante, et on n’assiste donc, de aprt et d’autres, à strictement aucune occasion réelle de but jusqu’à la mi-temps. Mais avec un milieu de terrain à dominante défensive, il ne fallait pas s’attendre à autre chose que de la gestion vu le score et la météo.

En deuxième mi-temps, la pluie a cessé, et le terrain devient bien plus pratiquable.

46ème : But d’Almiron

Nagatomo monté à l’abordage, perd le ballon. Catane remonte rapidement le ballon, et Bergessio perce dans l’axe pour un 3 contre 3. Lucio ne peut le reprendre, et l’ancien stéphanois transmet sur sa gauche à Almiron qui reprend en une touche de l’intérieur du pied droit pour tromper Castellazzi.

50ème : But de Lodi

Long ballon en profondeur pour Bergessio, qui devance Samuel, se présente devant Castellazzi et crochete sur sa gauche. Le gardien semble à peine toucher le bout du pied de l’attaquant, qui est déjà en train de s’effondrer. Penalty contestable, transformé en force au centre par Lodi.

En 5 minutes, la situation s’est totalement inversée. Et : oui, ça fait vraiment chier. L’Inter semble bien fragile psychologiquement en ce moment.

A ce point on voit mal comment les nerrazzuri peuvent revenir sans changements, tant l’absence de créateur se fait sentir. On attend donc les entrées poste pour poste de Ricky Alvarez pour Muntari, et de Zarate pour Milito, une nouvelle fois complètement transparent dans les 30 derniers mètres. Mais Ranieri préfère sortir un Stanko un peu cramé à la place du ghanéen (entrées de Zarate et Alvarez, 60ème).
Mais dans la foulée, Walter Samuel se blesse, et doit être remplacé par Cordoba (61ème), laissant le coach sans munitions de rechange en cas de blessure.

Les Interistes ont alors clairement la possession du ballon, majoritairement dans le camp adverse, mais s’ils se créent des occasions, ils en concèdent encore plus, mettant Castellazzi à l’oeuvre sur des frappes ou des centres tendus. Zarate percute sur chacun de ses ballons, mais il devrait épurer son jeu. Pazzini est introuvable, Alvarez trop loin du but, Maicon pas dans le rythme, Muntari pitoyable, Cordoba égal à lui-même. Ne restent que Javier, Lucio et Castellazzi à tenir le baraque, ou ce qu’il en reste.

La fin de match est un enchaînement d’approches inoffensives de l’Inter, et de contres pour emmener le ballon le plus loin possible sans tenter de marquer côté Catane. Bref, on s’emmerde énormément, et Zarate est de plus en plus exaspérant. Résultat final, 2-1 pour les locaux.

Il note :

Arbitre : Daniele Orsato (2/10)

Très mauvais, comme tous les arbitres italiens, il invente des mains de Nagatomo, et ne semble pas très au fait de la règle de l’avantage. Mais surtout, il siffle penalty + carton jaune pour Castellazzi, alors que s’il fait faute, c’est un rouge qu’il faut lui mettre… « Y’a pas vraiment faute donc je ne t’expulse pas » semble t’il avouer au portier.

Interisti :

Castellazzi : 3/5 N’a rien eu à faire en première mi-temps, ce qui est toujours bon signe à l’extérieur. Battu sans rien pouvoir y faire d’entrée de deuxième période, il commet une légère faute sur le penalty, mais rien de flagrant. Par la suite, il fut excellent sur les contres siciliens. Au final il aurait difficilement pu mieux faire, mais il prend 2 pions quand même.

Maicon : 2/5  Son match avait pourtant parfaitement débuté, avec ce centre parfait pour l’ouverture du score. La suite fut plus brouillone, et il a semblé manqué de rythme dans le timing offensif. Défensivement, c’est pas la Sécu non plus, et sur l’égalisationil met un bon quart d’heure à se retourner sur Almiron, qui était déjà en train de fêter son but à quand Douglas a fini sa volte.

Lucio : 3/5 Impérial dans le duels, sérieux dans ses intentions balle au pied. Mais malheureusement, il est pris dans le jeu à 3 qui amène l’égalisation, et n’est nulle part sur l’action du penalty. Rageant car tout le reste était parfait.

Samuel : 1/5  Comme Lucio, mais avec plus de mauvaise agressivité, qui a coûté des coup-francs. De plus, sa vitesse (sa lenteur ?) a été criarde en moult occasions. Remplacé sur blessure à la 61ème par Ivan Cordoba, histoire d’entériner la défaite. Car, vous ne l’avez pas oublié : dès qu’il joue, on perd !

Nagatomo : 2/5  Parfois mis dans le vent sur son côté gauche, il s’est à chaque fois rattrapé grâce à sa vitesse. Sa première montée intervient à la 40ème minute. Sa perte de balle à 99m de son but ne peut lui faire incomber seul l’égalisation adverse. Mais il n’a pas apporté grand chose dans ce match.

Zanetti: 5/5 Il a semblé bien en jambe dans son couloir droit en début de match, avant de le laisser à Maicon. Il a donc tenu la baraque, et n’est pas fautif sur les 2 actions fatales des siciliens.

Stankovic : 1/5 Aucun frappe, des passes longues foireuses, une activité kilométrique douteuse… Comme si l’élimination serbe de l’Euro lui pesait sur les mollets. Remplacé à la 60ème par Ricky Alvarez, qui n’a pas su peser sur le jeu, ni déclencher la moindre offensive concrête. Sa technique est précieuse, mais il ne s’est pas encore européanisé.

Cambiasso : 3/5 Une première mi-temps de rêve, avec une ouverture du score rapide, et ensuite : la digue. Mais en deuxième période, on ne l’a plus vu, il n’a pas comblé l’axe sur les 2 buts catanesi, et ne s’est pas projeté vers l’avant une seule fois.

Muntari : 1/5  Aaah ! Mon petit Sulley. Combatif mais maladroit, se jetant sur chaque ballon quitte à prendre des crochets et des petits ponts, il a surtout gardé ses craquantes techniques.

Pazzini : 2/5 Interessant mais pas transcendantal quand il tournait autour de Milito, il a complètement disparu quand il est passé en pointe.

Milito : 0/5

Un match très inquiétant au niveau offensif, et où 5 minutes d’égarement coûtent 3 points très importants pour le mental et le classement.

Mais quitte à me répéter, en ce moment, je m’en fous un peu…

Elégant dans la défaite, Marco vous offre tout de même les images du match.

8 thoughts on “L’Internazionale Académie note Catane-Inter (2-1)

  1. Faute ou pas, si l’arbitre ne met pas carton rouge c’est parce que l’attaquant s’écarte du but !

    C’est une consigne qu’on donne à tout les arbitres même ceux qui arbitrent des – de 15 en district !

    On considère que sa course rend compliquée voire impossible l’occasion de but !
    Du coup s’il n’y pas d’annihilation d’occasion de but, il n’y a pas exclusion !

    Lis le manuel des lois du jeu avant de vouloir noter les arbitres !

  2. T’as raison Portugais Chti, c’est difficile de marquer dans un but vide. Et ce n’est pas annihiler une occasion de but que de faucher l’attaquant qui part seul quand on est le gardien.

    Mais j’ai lu tes interventions ailleurs sur Hors Jeu, et je sais que tu aimes la polémique, donc je prends tes propos en considération, et je vais rappeler les articles de lois à chaque fois que je dis quelque chose.

    ps : serais-tu arbitre toi même ? Estimes tu tes confrères italiens ? Regardes-tu régulièrement la Série A ? Si oui, qui va gagner entre Hollande et Aubry ?

  3. La seule loi qui existe dans le football c’est Cordoba=defaite. E Muntari con il numero 77, che presa per il culo, RIP Milito.
    Vai Marco stammi bene sei grande!

  4. Marco Matrix, tu m’as démasqué je suis un peu troller ! C’était une attaque pour le plaisir, comme un symbole de Nigel De Jong !

    Mais je comprends ton désamour pour les arbitres italiens: j’ai vu le match contre Naples !

  5. Sinon, chaque fois que j’entends parler de Bergessio avec Catane dans les académies italiennes, il a l’air de faire un bon match. Comme un symbole de coup de poignard dans le dos.

  6. bordel de merde ! si ça continue je vais supporter le psg ! communsimbol de j’en peux plus qu’on soit aussi nazes/fragiles psychologiquement/stériles offensivement/sodomisés avec des graviers par l’arbitrage/ajoute ce que tu veux…

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