Metz – Auxerre (0-1) : La Metz que un club Académie par temps de crise

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Une affiche téléfoot des années 90.

 

Bon, je ne vais pas vous mentir, je ne vais pas souvent au Stade. La faute à qui ? Je ne sais pas, la mienne très certainement. Le fait que je sois rarement sur mes terres natales pour commencer, et donc beaucoup plus disposé à suivre les matchs du Meilleur Club du Monde et de Lorraine devant un streaming dégueulasse, non commenté et seulement armé de mon courage et de plusieurs bières de haute fermentation. La faute à mon compte bancaire limité, à la flemme aussi. Les ambiances profanes d’un match de football, où se réunit la plèbe en mal de spectacle pour invectiver la mère de l’arbitre, c’est une ou deux fois par an tout au plus pour moi. Oui, je suis ce genre de supporter et je m’en excuse.

Mais pas cette fois. Cette fois j’ai eu la ferme intention de me rendre à St-Symph’ pour y voir le peuple élu. Pas pour la promesse de voir se déhancher sur le pré le n°10 du FC Twittos Pierre Bouby (qui ne sera finalement même pas dans le groupe Auxerrois), ni pour me rappeler ce qu’est le souvenir d’un relent de frites tiède soufflé au visage par mon voisin de gauche, mais bien pour côtoyer la vie et rendre hommage.

A me geler le con et à sourire de la diarrhée verbale balancée à nos latéraux grenats par le pécore moyen venu supporter son club, ce fut un peu ma manière personnelle de célébrer la vie et de montrer que non, ces gros enculés de terroristes ne prendront jamais le dessus sur nous, peuple français et beauf. Mais non seulement choqué, meurtri et accablé par ces actes inqualifiables, je me suis retrouvé d’autant plus touché par la disparition de quelqu’un que je ne connaissais pourtant que sur Twitter et pour ses coups de matraque : Moké.

Aussi vrai que je n’en suis qu’à mes premiers balbutiements dans l’univers cintré de l’anal, Le Mad Professor faisait lui parti des précurseurs, des grands, des illustres. Car, et comme l’a indiqué l’Editeur, ce bel homme, Moké fut l’un des moteurs essentiels à l’accomplissement de la communauté et de l’esprit Horsjeu. Je salue donc ici la mémoire de celui qui a permis de donner un sens et un quelconque intérêt à cette académie, ainsi qu’à toutes les autres. Des académies qui me laissent rêveusement penser que tant que l’on continuera à déblatérer de l’analyse footbanalistique alcoolisée, subjective et plus ou moins correcte, c’est son esprit qui perdurera.

 

Vive le football et les verres d’alcool qui s’entrechoquent, vive Moké.

 
L’actualité du Metz Qué Un Club à laquelle vous avez échappé, et dont à peu près tout le monde se branle :

 

Chamois Niortais FC 1-1 FC Metz

Bien avant tous ces événements dont on se serait bien passé, le Meilleur Club du Monde et de Lorraine s’est osé dans l’aventure du dressage de Chamois, en vain. Nouveau fief de l’ancien soldat grenat Jérémy Choplin, les FC Chamois n’a pourtant pas proposé une opposition plus farouche d’une gamine de 4 ans avec des couettes, et de surcroit asthmatique. S’il a fallu une fois encore s’en remettre à la patte magique de Yéni le magnifique – qui nous a trouvé la lucarne opposé sur un modèle de coup franc -, le FC Animal Inutile de Montagne vint égaliser par un csc débile venant saluer une nouvelle sinistre performance de notre latéranal gauche, le grand con de ses morts Portupédé Tiago Gomez.

Oui, je virule. Car il va en falloir nettement plus pour me convaincre que nous avons la légitimité d’asseoir notre gros fion pustuleux et dégueulant de chance plus que de talent sur le trône de la Ligue d’Eux. Ce match aura au moins servi à montrer que Coach Riga semble plus ou moins tenir son XI type.

 

Montceau-les-Mines 1-3 FC Metz
Pas de quoi pavoiser ici, la qualification pour le tour suivant de Coupe de France étant ici une formalité. Surtout qu’ayant eu du mal à se dessiner, cette victoire contre des Bourguignons qui évoluent rappelons le en CFA ne doit encore fois son salut que par un doublé de Yéni, après un but de notre attaquant Mayuka, chose rare à signaler.

Prochain tour contre les consanguins de Wasquehal, bled où vous pouvez emmener votre gonzesse en vacances pour lui montrer à quel point vous la détestez.

A signaler surtout, l’intention annoncée, claire et ferme de notre génie N’Gbakoto de quitter le club à l’issue de la saison, montée en Liguain ou non. Ca additionné à la fin de contrat de Palomino qui n’a visiblement pas envie de prolonger, les larmes vont couler en fin de saison.
FC Metz – AJ Auxerre :

Voilà une affiche qui fleure bon la nostalgie. Avec deux équipes qui comptent en cumulé 90 saisons de D1 Française. Une rencontre qui réveillera chez les plus vieux des souvenirs de Coupe d’Europe, de succès en Coupes et autres joyeusetés promises aux clubs qui savent proposer une certaine qualité de football. Mais c’est aussi un choc de célébrités, un combat des chefs.

A ma droite, formé à Metz et vainqueur neuf fois par chaos, surnommé le « routard du crime », Francis Heaulme. A ma gauche, formé à Pontivy et très attaché aux jeunes femmes qui ne courent pas vite, Emile Louis.

(cc : Symphorien57)

 

L’équipe :

Il se dégage désormais une certaine continuité dans le XI du Metz Qué Un Club. Le retour de notre Reis à nous aux côtés de Palominal en défense central est bien acté, mais l’on se cherche toujours un latéranal droit. C’est Rivierez qui s’y colle cette fois-ci, le petit corps frêle de Balliu se retrouvant sur le banc, et les longues pattes noires et athlétiques mais incapables de centrer de Métanire ayant disparues de l’hémicycle. On observe avec une conviction incertaine que c’est Mayuka qui officie en attaque, et qu’il serait bien inspiré de claquer un doublé pour le jour de son anniversaire.

 

Le match :

 

Après une Marseillaise prenante et une glaciale minute de silence, le constat des trente premières minutes est sans appel : On se pèle le fion comme dans une tranchée allemande en 40, il tombe un simili dégueulasse de neige fondue et les spectacle proposé sur le pré n’a rien pour réchauffer nos petits cœurs congelés.

Des latéraux parfumés à l’urine, deux récupérateurs mi-putes, mi-soumises, un ailier droit Portuhomo qui se couche aussi vite qu’une catin sénégalaise au rabais, un capitaine aussi concerné par le match que par mes problèmes de prostate, c’est là tout le spectacle proposé. Une chance que les Ultras soient là pour nous rappeler qu’ils sont toujours volontaires pour visiter le fondement de Daesch, et pour nous indiquer l’orientation sexuelle de l’ancien Nançois Puygrenier.

Et puis le drame à la 31ème minute. Tout part de la surface Auxerroise, où la moitié de l’équipe Messine s’arrête de jouer pour une main non sifflée par ce mange-merde de Bartolomeu Varela et laisse partir en contre les Bourguignons. Oberhauser chie monumentalement sa sortie, les défenseurs sont en pleine crise d’asthme, ce qui laisse tout le loisir à un certain noir nommé Diarra d’inscrire un but bien litigieux comme on les aime.

 

La sortie « Kevin Trapp » d’Oberhauser :

 

On atteint la mi-temps sur une multiplication de corners et de centres aussi mal exploités les uns que les autres, et un premier tir cadré Messin intervenant seulement à la 39ème minute.

La méthode cogi-training reste encore perfectible :

La seconde période est du même acabit que la première, on ne produit rien, sinon de la déjection footballistique. Le XI grenat joue comme s’il gagnait 2-0, alors qu’il perd 1-0. Les quelques malheureuses frappes qui parviennent jusqu’au cadre Bourguignon manquent soit de conviction, soit de précision. Aucun des joueurs ne semblent suffisamment avoir d’organe pour se porter vers l’avant avec le ballon, les incursions sont des copier-coller de débordement foiré ou de centre trouvant systématiquement la tête des deux tours de contrôle Auxerroises, dont la moyenne de hauteur doit frôler 1m96. Preuve une nouvelle fois de l’intelligence de jeu proposée.

A la 60ème minute, Coach Riga empoigne son appareil reproductif et change de système, en faisant entrer successivement Dieudonné « Feuille de salade » Gbaklé et Juan Manuel « Caravane » Falcon. Si cela a le mérite de redynamiser un peu le collectif messin, le score n’évoluera pas. Feuille de salade fera quand même se lever tout le stade mais, visiblement très mal nourri, ira se goinfrer de la feuille de match dans le temps additionnel en manquant son duel avec le gardien.

 

Les notes :

David Oberhauser, 2/5 : T’as clairement planté ta sortie mon pote, et ton poteau t’a sauvé à la 75ème. C’est con pour toi, Dieudillon est sur le retour.

Jonathan Rivierez, 3/5 : J’ai du mal à lui en vouloir, tant il a voulu bien faire sur ce match. Volontaire, mais d’un manque criant de solutions collectives et techniques.

José Luis Palomino, 4/5 : J’appellerai mon gamin José Luis, tant pis pour sa gueule. Heureusement qu’on l’a, même si ce n’est plus pour longtemps.

Nuno Reis, 3/5 : Un des seuls à ouvrir sa gueule sur l’arbitrage. Et le seul Portugay correct de l’effectif, avec une superbe frappe aux 40m sortie en lucarne par Boucher.

Tiago Gomez, 2/5 : Je demande à toute la communauté Portugaise de se désolidariser de ce type.

Ferjani Sassi, 2/5 : Le Pirlo du bled a montré qu’il savait porter le ballon mais qu’il ne sait pas le lâcher. Ressemble de plus en plus à ce cadeau souvenir que ta gonzesse te ramène du Maroc et que t’oses pas jeter pour ne pas la fâcher.

André Santos, 2/5 : Passes manquées, erreurs de placement, manque de percussion. C’est plutôt lourd comme bilan pour un milieu défensif, non ?

Kévin Fucking Lejeune, 2/5 : Il a beau être capitaine, il doit sortir à la 50ème pour moi. Visiblement pas concerné par le match, se replace en marchant et intervient seulement quand le ballon est dans sa zone, un capitaine doit montrer l’exemple. Un bien vilain Kévin.

Génie N’Gbakoto, 3/5 : Moins en vue que durant les deux derniers matchs. En même temps, c’est difficile d’exister dans tout ce marasme offensif.

Daniel Candeias, 1/5 : Je viens de le mettre en vente sur Ebay. Avis aux amateurs.

Emmanuel Mayuka, 2/5 : La preuve que les Africains ne sont pas tous des Zambiens (mais si, vous l’avez).

Les remplachiants :

Dieudonné Gbaklé (entré à la place de Sassi, 60ème), 3/5 : Kirikou n’est pas grand, mais il est vaillant. Kirikou est petit, mais son mon ami. Enfin presque, s’il avait égalisé à la 90ème minute.

Juan Manuel Falcon (entré à la place de Santos, 67ème), 2/5 : N’a pas apporté grand chose, mais a eu le mérite d’exister dans un système à 2 pointes.

Juan Kaprof (entré à la place de Candeias, 84ème), non noté : C’est 40 minutes plus tôt qu’il doit être sur le terrain. Voire au début du match en fait.
Le coach :

José Riga, 2/5 : L’entrée en jeu de Gbaklé a eu le mérite de redynamiser un peu le tout. Mais bordel José, ton système de jeu à la Barcelonaise, carre le toi dans le fondement. Nous sommes à la 15ème journée, et nous ne trouvons toujours pas d’identité de jeu. C’est triste à dire, mais je n’arrive à m’identifier à aucun des joueurs. Les deux ou trois seuls concernés sont soit annoncés partants, soit écartés du groupe. Alors je sais, nous sommes 3ème avec seulement deux défaites, mais à quoi cela tient il si ce n’est de la chance ? Sans doute pas au talent en tout cas. Alors fais moi plaisir José, étouffe toi avec ton cogi-training et sors nous un vrai entrainement à l’allemande, comme en 40.

 

L’allégorie du match :

 

Le conseil santé du jour :

Pour votre santé mentale, ne suivez pas le FC Metz.

Dr Jerhille

2 thoughts on “Metz – Auxerre (0-1) : La Metz que un club Académie par temps de crise

  1. NB : C’est Mayuka et non pas Gbaklé qui bouffe la feuille de match. Vous m’excuserez, ils ont tous les deux noirs.

  2. C’est pas parce qu’ils sont noirs qu’il ne faut pas surveiller leur alimentation, bande de racistes.

    À Nancy, on a un arabe à chaque ligne, vous devriez voir la sveltesse des mecs.

    Auxerre fait le grand chelem en Lorraine, sinon. Honte sur nous, mais surtout sur la Moselle.

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