Salut les p’tits beurres,

La Canaris Académie s’était assoupie aussi sûrement que la tribune Océane un soir de Nantes-Toulouse, un match que je m’étais promis d’académiser. Oh, j’étais bien sûr de moi, nous allions battre les avaleurs de saucisses et sodomiser violemment Etienne Didot sur le parking de la Beaujoire, en lui rappelant à chaque coup de rein le palmarès famélique du Stade Rennais.

Las, je m’endormis au beau milieu du match, ne me réveillant que pour l’égalisation tardive de Sala, grand échalas argentin sans gloire ni génie.

Et depuis, plus rien. Les matchs de FC Nantes se suivent et se ressemblent, formant une longue litanie de matchs tous plus nuls les uns que les autres. Ce qui ne donne pas franchement envie de s’étendre dessus quelques jours après, convenons-en.

Comme un signe du destin, d’autres avaleurs de saucisses (lyonnaises), St Etienne, venaient ce dimanche en touristes à la Beaujoire déposer trois points pour les étrennes du petit Michel Der Zakarian. L’occasion de redémarrer 2016 sur un rythme un peu plus décent, déjà que j’avais raté la qualif’ contre Blanc-Mesnil en Coupe de France…

Les supporters stéphanois étaient restés au chaud dans le Forez, ils ont bien fait. Nantes a joué, dominé globalement des Verts toujours aussi pénibles à voir évoluer. Et qui n’ont même pas l’excuse, comme nous, de l’effectif pourri. Eh ouais les gars, nous on proposait un côté gauche Lenjani-Adryan quand même ! Fallait une sacrée paire de bollocks (et un brin d’inconscience) pour imaginer Nantes dominer dans le jeu pendant la majeure partie du match, puis s’imposer sur un but du grand blond Sigthorsson. La magie du football. Ou de Florentin Pogba.

La compo :

On l’a dit plus haut, mais bordel, Lenjani-Adryan quoi. Rentrée de Gillet au milieu après trois entrainements, retour de Birama Touré, Audel en pointe, Cana sur le banc : à un Vizcarrondo près, on pouvait penser que Michon avait craqué en pleine semaine, déchiré sa chemise et couru tout nu dans toute la Jonelière en criant : « Au revoir Président ! Au revoir Président ! J’aime le beau jeu et les compos offensives ! »

Les gars de chez nous :

Riou (1/5) : Mongolien des pieds et de la tête. Rate ses sorties et n’arrête les ballons que quand l’attaquant adverse est signalé hors-jeu. Dupé, et vite.

Lenjani (3/5) : L’ailier gauche masqué, que tout le monde prend pour un latéral alors qu’il ne sait pas défendre. Heureusement, il fait un peu peur physiquement, avec son masque et son réseau de tueurs à gages albanais.

Djidji (3/5) : Ça commence à ressembler à quelque chose.

Vizcarrondo (2/5) : La complète œuf-jambon-fromage, avec auto-sombrero sur dégagement intégré. Un jour, il va payer pour toutes ses boulettes sans conséquence depuis 3 ans, et ça fera très mal.

Sabaly (3/5) : Du volume de jeu, des courses, des centres foirés mais une belle complicité avec Thomasson. Une valeur sûre.

Touré (2/5) : Il revenait de blessure, et a donc eu du mal à retrouver le rythme. Pas de panique cependant, la concurrence s’appelle Rémi Gomis.

Gillet (4/5) : Une capillarité flamboyante couplée à une intelligence de jeu à faire frémir le zizi de tout supporter nantais. Raynald est (déjà) amoureux.

Thomasson (5/5) : Il trouve son rythme de croisière, à savoir celui d’un Bip Bip sous acides et extralucide. Reste juste à espérer que ses coéquipiers puissent suivre.

Adryan (3/5) : Tiens, un bon match. Terminé par des crampes à l’heure de jeu, qu’on n’oublie pas la semi-arnaque de sa présence. Remplacé par Bedoya (64ème), amateur de kung-fu et ami des femmes.

Bammou (2/5) : C’est con, tu te démènes pour foirer ensuite toutes tes opportunités. Fais plutôt l’inverse, comme Sigthorsson, entré pour la win, les femmes et la gloire (70ème).

Audel (3/5) : Le retour de la force. Sur vos écrans jusqu’au prochain match dégueulasse de Johan. Remplacé par Iloki (70ème), dont la hype s’éteint doucement mais sûrement.

Les mecs d’en face (Pogba/5) : J’espère vivre assez longtemps pour voir l’inauguration de la statue de Florentin Pogba devant la Beaujoire, sublime représentation de lui-même taclant un ballon dans son propre but et nous offrant la montée en L1 en 2013. Il a encore régalé dimanche. Mec, tu reviens quand tu veux. La Forez Académie préfèrerait qu’il arrête ses conneries.

Raynald est à 3 points de la Ligue Europa, et ça le fait beaucoup rire. Un peu comme quand il imagine Lucas Deaux en Ligue des Champions.

Câlins beurrés

Raynald Dunoeud

5 thoughts on “Nantes – Sainté (2-1) : la Canaris Académie livre ses notes

  1. Au sainté-Nantes de la saison prochaine…
    En attendant y’a moyen de se palucher sur Gillet.

Répondre à waynedt12 Annuler la réponse

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