Salut nos amoureux,

En milieu de semaine, nous avons pu nous délecter d’une énième confrontation avec le Paris Saint-Germain (deux trois zéro) et comme à chaque fois, nous avons fébrilement espéré une réaction d’orgueil par rapport à la défaite précédente. Ou, à défaut, une réponse tactique à force de se faire prendre toujours de la même manière. Mais non, encore cette même impuissance frustrante dans le jeu, délicatement ponctuée d’erreurs d’arbitrage dont la grossièreté semble s’accroître d’un match à l’autre comme si la France avait besoin d’asseoir Paris dans un fauteuil de champion indétrônable, contrôlant tout, arbitres compris. Malheureusement, il semble que Laurent « Fiotte » Blanc éprouve des difficultés juste à contrôler le respect des simplets qui lui servent de joueurs, ce qui n’est évidemment pas le cas de Bruno. Nous pouvons nous en féliciter. Et toc ! Sinon, en Ligain, nous avons disposé d’Angers et en cas de résultats positifs sur d’autres terrains, nous pourrions récupérer la troisième place à son actuel détenteur : Nantes. Le football se meurt dans un râle (« Yassine Bammou en Ligue des Champions… Monde de merde. »). Notre mission est donc claire : il faut gagner. Et avec un retentissant 4-0 à l’aller face à des adversaires qui ont Delort sur la pelouse mais pas trop dans les pieds, la balle est dans notre Caen. Ba dum tsss, la compo.

Cornet reconduit sur l’aile ? Rien. À. Foutre. Bedimo est de retour et cette bande bleue et rouge sur son poignet annonce clairement son intention du jour : niquer des mères. En outre, on remarque l’association Tolisso-Ferri au milieu qui ne nous donne aucune assurance si ce n’est celle d’au moins un jaune. Jour de Saint-Valentin, nous n’avons peur de rien pour la compo.


Les Caennais engagent, le séant contracté par le souvenir encore douloureux de l’ouragan Nabil qui s’était abattu sur les côtes normandes le 29 août dernier. Remy Vercoutre, martyr parmi les martyrs peine à ouvrir les yeux tant le maillot lyonnais lui inspire crainte et effroi. Ça ou bien l’ancien gone a entrevu le futur éblouissant de Maxwel Cornet. Ça va, on rigole.

Immédiatement, la rencontre qu’on attendait se met en place : un Lyon haut avec la possession, un Caen bas qui joue le contre. La vivacité des attaquants lyonnais met à mal la défense et notamment Da Silva qui écope rapidement d’un jaune après s’être fait dribbler par Cornet. Le plus grave des deux restant encore à définir. Valbuena botte ce coup-franc sur la tête de Tolisso. Yahia nous gratifie d’une jolie imitation d’otarie épileptique mais Monsieur Buquet n’est pas sot, l’action se poursuit et Umtiti crucifie Vercoutre avant de célébrer rageusement. 1-0. Didier Deschamps lui aurait déclaré en fin de match : « Je prends Laporte… et toi aussi mdr. Allez ciao sale quenelle à l’encre de seiche ».

Et là, miracle, les Lyonnais ne lèvent pas le pied, ils accentuent même la pression. Ferri, bien décalé par Gonalons, trouve Lacazette au point de pénalty. Vercoutre sort telle la fillette idéale : trop lente, pas très maline. (La pédophilie est un fléau, dénoncez Paul Igarque ici). Alex Lacazette en profite et la glisse sous les jambes du pauvre Rémy. 2-0.

Vous en aviez rêvé, vos académiciens l’ont (brillamment) réalisée : fusion !

Dans la foulée et comme pour rappeler à l’ancien lyonnais pourquoi il a fini à Caen, Anthony Lopes s’interpose de façon décisive face à un tir puissant de Ntiiuzbozeohnzi (non, ça n’est pas son vrai nom mais on a décidé que ça irait plus vite de laisser tomber nos mains sur le clavier que de s’appliquer). Devant la qualité technique de Julien et notamment sa très belle passe sur l’action ci-dessus, nous constatons ainsi qu’avec de meilleurs partenaires, ça Féret un très bon 10 pour la Ligue 1. (Pardonnez l’humour de Lexie, elle a ses règles). A ce propos, après un contact avec Damien Da Silva, Maxwel Cornet se trouve en état de menstruation labiale et doit donc quitter la pelouse un bref instant. Rachid Ghezzal part à l’échauffement, Paul Igarque affute ses fléchettes.

La prochaine est entre les sourcils.

En supériorité numérique, les Caennais se portent à l’attaque mais avec Delort à la conclusion cette après-midi, on est en droit de se demander qui est vraiment en supériorité numérique. Deux ballons chauds mal négociés plus tard, Maxwel revient sur le terrain et se remet immédiatement à provoquer. Cette fois, ce fut Vincent qui baissa son pantalon. Ça termine en biscotte pour le Normand. Le jeune Messin semble, lui, vouloir donner raison à Bruno Genesio qui cornait à qui veut bien l’entendre que Maxwel méritait sa place.

La mi-temps arrivant, nos adversaires gonflent les stats afin de pouvoir baver une interview toute en langue de bois : « il nous manque un peu de réussite mais on fait jeu égal ». Ainsi, Delort tente un coup-franc plein axe alors que le cuir ne demandait qu’à se faire gentiment fesser par les métatarses de Féret. Sur l’action suivante, Rodelin botte un enroulé avec toute la technique que mère Nature lui autorise, c’est-à-dire autant que Claudio Beauvue sur des échasses. Et forcément, d’après le théorème Ligain qui consiste à ce que toute équipe prenant des risques offensifs plus de 5 minutes d’affilée sans résultat soit punie, Tolisso met Cornet sur orbite ; ce-dernier ne se dérange pas pour tromper Vercoutre. 3-0. C’est pourtant facile, il tire TOUJOURS au centre. Mi-temps.

Quand tu tiens ta vente estivale à 15M en Premier League.

Le match reprend et Cornet signe une performance digne des plus illustres mendiants de la Part-Dieu en obligeant Monsieur Buquet à mettre la main à la poche en moins de 30 secondes. La suite est assez timide, ça semble pouvoir passer mais on ne se livre jamais totalement. Ton samedi soir en somme. Soudain, Valbuena met la gomme (rien à voir avec sa sextape bande de dégueulasses), il met Ferri en position idéale (rien à voir on a dit). Ce-dernier n’a plus qu’à la mettre au fond (toujours rien) mais tente de lober Vercoutre et échoue lamentablement à l’image de Clem Grenier un an plus tôt. Remy, hilare, exulte d’avoir rabattu son caquet à un jeune con et semble s’en tamponner magistralement d’en avoir déjà ramassés 3 au fond de la musette.

A l’opposé du pré, Anthony Lopes célèbre son 100ème match à l’OL avec un taux de tirs arrêtés à 73.3% (contre 72.8% pour Hugo Lloris !). C’est le moment que choisit Mapou Yanga-Mbiwa pour réaliser sa spéciale : le ralentissement en bout de course défensive. Le centre de Rodelin peut donc tranquillement parvenir jusqu’au buteur caennais : Delort pour les braves, Andy pour les intimes, « Ton marquage putain de ta mère là Mapou ! » pour Samuel Umtiti. Les lyonnais répondent rapidement : un contre éclair mené par Lacazette et Valbuena termine dans la surface adverse. Alex efface Seube mais frappe à la zeub, aucun danger pour Vercoutre.

Mais si vous les aimez les blagues de Lexie. Allez.

La suite est classique : une semelle de Ferri qui vaut jaune, l’entrée de Ghezzal, celle de Darder. Le match est plié, nous attendons donc bassement que les Caennais relâchent leur marquage pour placer nos dernières flèches. Ainsi, Rachid se met en valeur avec une bonne déviation pour Tolisso qui frappe. Son tir, dévié, finit au fond des filets et lui permet d’engranger un 4ème but en Ligue 1. Il rejoint donc Nabil Fékir sur la troisième marche du classement des buteurs lyonnais cette saison. Il égale aussi Nolan Roux, nous laissant ainsi perplexe quant à la raison d’être de l’attaquant stéphanois. Celui qui trouve gagne le droit de le partager en commentaire.

Pour le reste rien à dire si ce n’est qu’après le départ de Pagliuca pour Zurich, Génésio se décide enfin à propulser des jeunes à l’image de Gaétan Perrin. Le temps d’assurer au gone un bon vieux prêt en National l’an prochain, l’OL termine symboliquement le match par une intervention décisive de Bedimo.

Lopes (5/5) : Sa centième. Et elle fut réussie. Chapeau.

Jallet (4/5) : Au vu des dernières performances de Christophe, nous ne serions pas étonnés de voir Paris contacter Jean-Michel. C’est 100M€ par contre.

Mapou (3/5) : Nous plaignons Madame Yanga-Mbiwa si, comme sur le terrain, son mari s’arrête systématiquement avant la fin de l’action.

Umtiti (4/5) : Premier but de la saison et une grosse prestation dans les duels. « Une place sur la liste de Deschamps m’a été allouée, allouée ! ».

Bedimo (nn/5) : Une note numérique n’aurait pas été objective : comment peut-on devenir critique culinaire quand on a léché ses semelles pendant des semaines pour survivre ?

Gonalons (4/5) : Après 6 mois difficile, il voit enfin le bout du tunnel. Et non, pas celui sous la manche pour aller signer à Aston Villa, mécréants.

Ferri (3/5) : Une assist et un jaune pour semelle à retardement. S’il fallait un match pour résumer la carrière de Jordan Ferri, ce serait celui-là.

Tolisso (5/5) : 2 assists et un but le jour où l’OL retrouve véritablement du liant dans son jeu. Tirez vos conclusions.

Valbuena (4/5) : Technique, remuant, généreux avec ses partenaires et profitant bien des espaces. Là, oui, on parle de la sextape.

Cornet (3/5) : On aurait bien mis plus, surtout avec un but au compteur, mais rater une passe sur deux c’est pas possible. Maxnotsowel.

Lacazette (4/5) : La petite prime de but pour rembourser les Adidas édition Swarovski avec des vrais diamants et la célébration made in Houston. Alex est trop loin dans le showbiz.

Voilà, c’est tout pour cette belle rencontre, nous serons de retour pour décortiquer le LOSC-OL de dimanche prochain. En attendant, vous pouvez nous suivre sur Twitter en cherchant nos noms dans la barre de recherche Twitter prévue à cet effet. On ne va pas vous mâcher le travail, non mais oh !

Bises anales,

Lexie Najas & Paul Igarque.

7 thoughts on “OL-SMC (4-1) : La Gones Académie s’enflamme

  1. Le petit Cornet (comme dirait B. Lacombe) m’a fait bouffer mon bureau à rater une action sur deux. Bon je sais il est jeune, toussa. Il me doit quand même un bureau neuf.
    Sinon, on ne peut nier que l’équipe repart progressivement de l’avant. Tout n’est pas parfait mais il me semble que chaque mâche est mieux abouti que le précédent. On verra ce que ça donne dimanche contre le catenacio lillois…
    Et moi j’aime bien le niveau des blagues. C’est une acad’ de foot, faut pas non plus en demander trop :)

  2. Tant que Gonalons sera un homme de base de l’équipe, l’OL ne franchira pas de palier.

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