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Je veux passer l’intro et aller directement au match
Je veux passer l’intro et le résumé du match pour aller directement aux notes
Je veux passer l’intro, le match et les notes, il n’y a que l’image dégueu qui m’intéresse
Je veux passer l’intro, le match, les notes, et l’image. En fait, je me suis trompé de site

Aioli les sapiens,

Deux semaines de trêve, c’est reposant mais on finit par se faire caguer, un peu. On en viendrait presque à s’intéresser à l’Equipe de France, voire au tennis pour les plus désespérés d’entre nous. Heureusement, nous avons eu de quoi nous occuper pendant ce temps :

  • Commençons avec les sifflets du Vélodrome contre Lucas Digne, lors du match France-Suède. Où l’on découvre que sur les réseaux sociaux, nombre d’apôtres autoproclamés de la transgression et du football populaire en viennent à invoquer les mânes du baron de Coubertin pour stigmatiser trois sales gosses sous cannabis, qui ont dû bien rigoler de voir leurs âneries heurter à ce point le bon français.
  • Transgression toujours, avec le bizutage rituel des présidents olympiens dans les murs de l’Evêché. Trois fois quarante-huit heures d’auditions qui auront permis aux enquêteurs d’apprendre que le milieu du football n’est pas très clair, voire parfois lié au grand banditisme. On progresse.
  • Lucien Clergue meurt. Kiberly se souvient d’une séance photo particulièrement émouvante au Costa Rica.
  • Nos efforts pour égaler le niveau de développement démocratique du Salvador portent aussi sur la diversité du paysage médiatique : La Marseillaise et Le Ravi sont en cessation de paiement.
  • Et enfin, pour bien conclure cette semaine de merde, Marseille perd son homme politique le plus crédible, à savoir le chien Saucisse. Qu’il repose en paix.

Heureusement, il n’y a pas que les tares qui se perpétuent à Marseille : en témoigne cette évocation du bon vieux temps, quand les saines rivalités sportives n’étaient pas monopolisées par l’hydre qatarie.

Car, ne vous y trompez pas jeunes générations, l’ennemi héréditaire, ce n’est pas Paris : « Et Toulon c’est des pédés, et Bordeaux des enculés », chante ainsi notre Coupo Santo à nous.  Par conséquent, après avoir étalé les cons de Varois en CFA2, il nous restait à taper ces enflures de Bordelais pour conserver notre première place de ligue 1, et accessoirement permettre la transition vers l’objet principal de cette académie après une introduction dont je me demandais bien comment j’allais me sortir.

Et maintenant, donc, plaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaace auuuuu….. JEU !

L’équipe

Romao et Nkoulou sont suspendus, à la différence d’Imbula que la commission de discipline a blanchi, ce que ne manquera pas de saluer Willy Sagnol. Morel et Ayew sont blessés et forfait. Lui aussi diminué, Alessandrini est sur le banc. Doria n’a toujours pas l’occasion d’enfiler le short : c’est Baptiste Aloé qui est retenu pour débuter le match à côté de Rod Fanni.

Le match

Au vu de notre domination, la normalité aurait voulu que nous étripassions les Girondins par de nombreux buts d’écart. Au vu de notre réalisme offensif comme défensif de ces derniers temps, la normalité aurait voulu que nos opposants nous sodomisassent d’une action assassine nous laissant ressasser les occasions gâchées. Rien de tout cela finalement, l’OM ayant su cette fois-ci réagir à l’ouverture du score.

Si la fluidité n’est pas toujours au rendez-vous, nous étouffons Bordeaux d’autant plus facilement que les Girondins ne semblent pas pressés de sortir de leur défense autrement que par les contre-attaques sus-citées. Cependant, lorsqu’il s’agit de conclure nos bonnes dispositions, nos joueurs se complaisent à éprouver notre résistance à la tentation d’effectuer des comparaisons faciles avec Richard Gasquet.

Une nette prépondérance dans le jeu, des occasions frustrantes, et juste ce qu’il faut de contre-attaques adverses sauvées par Mandanda pour tendre nos sphincters : tel est le bilan à la pause. La faible densité bordelaise au milieu de terrain nous laisse beaucoup de latitude et dispense les milieux de se cantonner au rôle de sentinelle ; en revanche, à la différence des matches précédents, Dja Djédjé évolue relativement haut sans compenser les trous au milieu, ce qui accentue le danger sur nos pertes de balle.

Les 10 minutes suivant la reprise méritent d’être acquises par les facultés de sexologie pour illustrer leur cours sur le coitus interruptus. Les Marseillais font péter un par un les boutons de corsage de la peu farouche Girondine et, dès lors que celle-ci est vaincue, nue et prête à être salement culbutée dans le foin, ils se coincent le vier dans la braguette. Gardien, poteau, tir dévié, rien n’y fait, malgré toute l’application de la défense bordelaise à se faire pourrir, le ballon ne rentre pas. De l’autre côté, Mendy se plaint d’être victime d’une faute et, pour marquer son désaccord face aux injustices de la vie, décide de passer le ballon à un bordelais. Cette perte de balle surprend toute l’équipe et envoie trois girondins face à Fanni, Lemina et Aloé. Une fausse piste suffit à décaler Touré, qui ajuste Mandanda (0-1, 55e).

Si l’épouvantail d’une énième défaite-rageante-d’autant-plus-qu’on-a-dominé-tout-le-match se profile, ce serait oublier un peu vite que Bordeaux n’est pas au même niveau que nos adversaires précédents, sans leur faire injure. D’ailleurs si, je ne vois pas de raison de ne pas faire injure à ces couillons, donc reprenons : ce serait oublier un peu vite que les intellectuels polytraumatisés de la bande à Sagnol sont adaptées au haut niveau footballistique à peu près autant qu’à l’exégèse de l’existentialisme sartrien. De fait, la défense girondine se montre assez familière du concept de « trou », cher à l’idole des pétasses de terminale L.

Après de nouvelles tentatives avortées, l’OM parvient enfin à profiter des largesses aquitaines quand Payet adresse un excellent centre vers Lemina, dont le duel avec Planus nous invite à réviser nos critères morphologiques. Vous avez tous vu Kim Kardashian exhiber son tafanari, ces jours passés ? Ben oubliez tout ça : la Kim, elle pourra s’injecter 20 kilos de collagène en plus dans le fion, si on la compare au cul de Marc Planus elle ressemblera toujours à Jane Birkin (1-1, 60e).

Si cette égalisation rend le moral aux joueurs autant qu’au stade, le rythme de la partie n’en diminue pas moins. Signe de l’usure des organismes, les crampes apparaissent dans les deux équipes. Bordeaux semble plus menaçant face à des Olympiens visiblement fatigués, mais gâche à son tour des situations intéressantes. L’OM en profite pour parvenir à un renversement de situation inédit cette saison. Sur un corner de Payet, Gignac décroise une tête qui finit dans le petit filet de Carrasso, tellement habitué à se démerder seul depuis le début de la rencontre qu’aucun défenseur n’a eu l’idée de se placer sur la ligne pour lui donner un coup de main (2-1, 85e). Consciente de ses responsabilités en matière d’analyse, la Canebière académie sait garder la tête froide pour livrer dans l’instant le commentaire technico-tactique qui s’impose.

La séance de tir aux pigeons se poursuit, le gardien bordelais jouant toujours le rôle du gibier. Après un premier échec face au portier, non sans avoir violé un défenseur au passage, Batshuayi se retrouve seul à la réception d’une frappe de Fanni (oui, on fait monter un défenseur central à la 93e alors qu’on mène. Cherche pas) – Michy récupère donc, disais-je, un ballon difficilement repoussé par Carrasso et, malgré l’intense pressing du regard des défenseurs placés à deux mètres de lui, ne tremble pas au moment de mettre l’OM à l’abri (3-1, 89e).

On en finit donc avec cette belle victoire, au terme d’un match dont le déroulement devrait nous inviter à ne pas trop faire les malins. Cependant, la rage des supporters girondins au coup de sifflet final est si délectable que nous ne nous priverons pas de savourer bruyamment.

Les joueurs

Mandanda (4/5) : Sans lui, les ventes de baume anal en ce lundi matin auraient peut-être crû dans les pharmacies provençales davantage que dans les girondines.

Fanni (2+/5) : Désigné par Bielsa comme homme du match (« au vu des efforts qu’il a fait pour revenir»), ce qui montre le grand talent de l’entraîneur pour insuffler des pensées positives. Ou alors, il trolle.

Aloé (3/5) : Un match solide pour le minot. Quelques duels difficiles qui nous incitent à attendre un peu avant de participer à l’avalanche de foutre qui s’est déversée sur lui après le match.

Dja Djédjé (2+/5) : Pourquoi avoir le mauvais goût de se moquer des tétraplégiques, alors que les trisomiques sont bien plus amusants ? On évitera donc de gloser sur le face-à-face ridicule de Brice contre Khazri à la 68e, et concentrerons plutôt nos railleries sur ce qu’a pris son homologue bordelais Mariano en fin de match.

Pas mal.

Mendy (2/5) : Benjamin poursuit la lecture de « J’apprends le poste de latéral gauche». Apparemment, il en arrive au chapitre « Je rends mes boulettes spectaculaires pour devenir la tête de turc du public».

Lemina (4+/5): S’il lui faut avoir un gosse pour faire ce genre de match, qu’on lui offre vite un harem.

Imbula (3/5) : Vues les dispositions adverses, il aurait pu se sentir dans ce match comme un éléphant en rut dans un magasin de porcelaines érotiques. Un match un peu en retrait, pourtant, qui permet aux milieux Bordelais de pouvoir encore s’asseoir ce matin.

Thauvin (3-/5) : Il a tenu plus d’une heure avant de se métamorphoser en Flo le Sconse, la fatigue aidant. Durant sa bonne période, une activité excellente mais finie à la pisse.

Omrani (86e) : Pas grand-chose à signaler, même s’il manque l’occasion d’enfoncer un peu plus les Girondins.

Barrada (3-/5) : A l’image de l’inconscient qui par défi tente de se masturber devant une photo de Maryse Joissains, Abdelaziz a plongé physiquement après une période d’activité intense, mais finalement peu productive.

Batshuayi (73e) : On pouvait craindre un manque d’efficacité persistant, mais il obtient une juste récompense à force de persévérer et avec la bienveillance de défenseurs d’opérette (NB : un gag subtil s’est glissé dans ce commentaire, sauras-tu le retrouver ?).

Mieux.

Payet (4+/5) : Puisque les Bordelais avaient décidé de sortir les pliants et la table de pique-nique pour regarder jouer Payet, Dimitri ne les a pas déçus. Deux passes décisives, des caviars à foison : comme le dit un dicton en vogue au Haillan, « peu importe que l’on ait l’anus en chou-fleur du moment que nos yeux sont emplis d’étoiles».

Gignac (3+/5) : Ce n’est qu’en finissant de vidanger la fosse septique qu’il y a trouvé une perle.

L’invité zoologique : Marc Planorbe

Mou, lent, moche, mais rigolo quand même. En hommage à la défense des Bordelais, c’est un gastéropode aquatique qui nous livrera ses observations. Bravo à Blaah, qui remporte le concours zoologique, communsymbole de marché public dans les Hauts-de-Seine.

Personnellement, c’est surtout la vivacité du regard qui me frappe.

  • Les autres : Quelques contre-attaques performantes, un certain manque de finition, un gardien retrouvé, et une impression d’ensemble pitresque (Sagnol inclus).
  • Vu d’en face : Publication dès que Claude a fini de cicatriser.
  • Le classement : C’est LA CRISE ®, paraît-il. Ha ha.
  • Le prince : Alors que l’on pourrait sereinement savourer la victoire en emboucanant du girondin, voici que l’Equipe nous sort la rumeur de rachat par le prince saoudien. Pas de bol pour Margarita qui a longtemps rêvé d’être secourue par un beau prince arabe à la Omar Sharif, celui-ci a plutôt l’allure de Borat. Enfin, du moment que le garçon a du pognon (et, Bon Dieu, il en a) et qu’il veut bien le claquer chez nous…
  • Le crédit photo : notre réponse ci-dessous au tweet d’Henrique est tirée de la Paysan breton Académie. Les connaisseurs en déduiront l’opportunité de cliquer ou non.
  • La page abonnement: à visiter, pour que vive l’alterfoot cananal historique.
  • Les réseaux : ton dromadaire préféré blatère sur Facebook et sur Twitter.

 

Au lendemain de la rencontre, Henrique a réécrit son tweet d’une manière plus appropriée, que je t’invite à découvrir en cliquant sur notre crapaud-censeur Gianluigi.

Bises massilianales,

Blaah

17 thoughts on “OM-Bordeaux (3-1), La Canebière Académie renverse

  1. Va falloir qu’il apprenne à lacher la balle Gia le gnou, sinon ça risque de mal finir pour lui.

  2. Arrivé à la fin de la lecture, je me disais que Blaah s’était auto-censuré et n’avait pas mis, finalement, la fameuse image.

    Et puis j’ai cliqué. En relisant je me suis dit que j’avais sauté la phrase sur le crédit photo, parce que comme dans toute publication, on s’en fout.

    Je trouve malgré tout qu’on ne dit pas assez que l’OM est leader cette semaine.

  3. RIP Saucisse, purée. Je ne connaissais pas ce chien, il avait plus crédible que Gaudin ou que Samia Ghali.

    Sinon, j’ai cliqué aussi bien entendu. C’est cette image qui a fait la renommée de Gwen Tagrenmer dans les milieux autorisés.

  4. Quel plaisir de revoir l’allégorie des Merlus de Gwen.

    Sinon la air défense sur le but de APG prouve bien qu’il n’y a pas assez de noirs à Bordeaux pour répondre au défi physique de Gignac.

    Une Ola pour Blaah leader incontesté de Ligain.

  5. Oh mon dieu…..pourquoi ai je cliqué sur ce putain de crapaud….
    très beau tonneau sinon vieille sardine…

  6. Moi je te trouve sympa avec Mendy/Fanni et DjaDjedje…
    leur façon de défendre est horrible…
    Imbula va falloir lâcher la gonfle, car quand il joue à une/deux touche pour la sortir, on est plus efficace et beaucoup plus dangereux.

  7. Dire que je vais devoir attendre d’être chez moi pour cliquer sur ce putain de crapaud…pour le reste encore un très bon cru Blaah pour un millésime rempli de belles promesses, bien mieux que cette piquette bordelaise surcotée et indigeste.

  8. Blaah, ôtes moi d’un doute, tu n’es quand même partisan de l’arrivée du Borat là ?

  9. Kaiser : en l’état actuel des chose et pour peu que la rumeur soit fondée, je suis pour l’instant très circonspect.

    Afflux massif de thunes, oui, mais quid d’un projet à long terme ? Pour comparer avec les enculés d’en face, avec le Qatar, t’as quand même une stratégie d’Etat derrière. Avec notre prince à nous, ça ressemble quand même à une grosse danseuse, dont rien ne dit qu’il ne se lassera pas bien vite.

    Après, c’est ce que j’en sais. S’il y a bien une stratégie posée, réfléchie et de long terme derrière, pourquoi pas.

    Reste le critère moral de la provenance des fonds, connaissant la réputation du riant royaume… m’enfin, si on veut se faire racheter, c’est clair que ce n’est pas la fondation Gandhi qui va se porter candidate.

    Et de toute façon, pour l’instant,ce n’est que de la rumeur.

  10. Blaah : merci pour le lien Valeurs Actuelles, ça semble être une parution neutre et honnête

    coeur avec les doigts pour le tweet de gignac, doigt dans l’anus pour mendy et ses mauvais choix

  11. Putin le Gignac il était horrible ce soir, il foire bien une dizaine de situations chaude et juste parce qu’il fout une tête sur un corner tout le monde l’encense. MICHY TITULAIRE, il le mérite et me semble bien meilleur

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