Du verbe rétrospectiver.

Par ici ça manque de tacles de Benjamin Angoua, de gestion de la foule par Moustapha Diallo, de football acrobatique par Christophe Mandanne et de femmes se faisant pénétrer littéralement au marteau-burin.

Alors pour patienter jusqu’au mois d’aout, l’académie qui sent bon le Trégor vous offre un petit résumé de cette saison où on aura vu l’En Avant gouter aux joutes européennes dans une campagne historique. Une synthèse de la saison des Bretons, avec, mois par mois, les moments clés, les hommes forts, les hommes un peu moins forts et les cul-de-jattes autrement appelés Ronnie Schwartz.
Des lettres et des images, fesez gaffe ou vous mettre les pieds.

La pré-saison
Si l’En Avant peine à trouver un nouvel élan après sa belle saison et sa victoire en coupe de France face au Stade Rennais, le mercato est très agité et laisse espérer une saison encore plus cinglante.
La première recrue est Lars Jacobsen le capitaine du Danemark suivi de deux de ses compatriotes, Jonas Lössl et Ronnie Schwartz respectivement gardien de but et trapéziste dans un cirque local.
On récupère aussi Maxime Baca et Julien Cardy, gratos, et les prêts de Jéméry Pied, Sambou Yatabaré et de Sylvain Marveaux viendront étoffer l’armada offensive de l’En Avant. Dans le sens des départs M.Pereira, Atik, Langil et surtout Yatabaré (l’original) le meilleur buteur du club et double buteur en finale de la CDF (Face au Stade Rennais, rappelons-le c’est toujours aussi drôle. Et ça fait deux fois en plus) quittent le club.Le club doit préparer une saison qui commence plus tôt avec cette merde de Trophée des Champions à Pékin.
Deux victoires face à Luçon et Reims et deux défaites face à Niort et Brest, les Trégorrois ne convainquent pas dans le jeu et ne savent pas encore sur quel pied danser en attaque avec le départ-parti-pour-rester de Moustapha Yatabaré. Mandanne traine toujours son chat noir, Schwartz découvre la pratique du football et Beauvue n’a pas encore démontré qu’il est bien meilleur attaquant qu’il est ailier moyen.

Qui sait qui va faire oublier Yatabaré plus rapidement qu’un dépucellage familiale dans le NPDC ?

Le trophée des petits déjeuners des champions face au PSG est décidément une belle connerie. Il fait 74 degrés à l’ombre à Pékin, on perd sans jouer et Julien Cardy se blesse gravement.

Les enseignements de ce séjour en Chinerie sont doubles :
– On a retrouvé une trace d’Alain Perrin sur terre :

– Toto Mandanne était nul. Il ne savait pas jouer au football ni marquer de but. Il jouait avec un bandage au poignet, avait deux pied-bot, et faisait pipi assis. Puis Christophe a rencontré un moine Shaolin qui l’a pris sous son aile pendant le séjour et qui lui a enseigné ce qu’il avait enseigné auparavant à Steven Seagal.


C’est ce qui a valu la grosse transformation de Christophe Mandanne tout au long de la saison, pour finalement devenir le meilleur attaquant du championnat de France de tout les temps

Août, des difficultés défensives
Lors de la saison 2013/2014 l’En Avant était assez performant du derrière. Avec Sorbon et son incroyable tranquillité défensive ainsi que Kerbrat, joueur qui a fait le plus d’interceptions pour sa première saison en ligue 1, Guingamp avait une charnière très charmante qui lui assurait souvent le point du match nul face à des adversaires supérieurs (0-0 face à Lille et Saint-étienne à domicile, 1-1 contre Paris, pour un promu c’est un bon bilan). « Si tu prends pas de buts, tu ne perds pas le match » répétait mon coach dans ma jeunesse qui louait le bon travail défensif.
Cette sérénité défensive guingampaise semble s’être envolée en ce début de saison. 4 matchs 3 défaites, Kerbrat fébrile, Sorbon sans réaction, Guingamp parvient à arracher la victoire à Amiens face à Lens qui est dans une situation plus que chaotique. Les trois revers face à Sainté, Marseille et surtout la trempe face à Lorient plongent l’En Avant à la 18ème place. Oui, tu as le clic de moins en moins serein.
Le seul buteur du mois d’août est… Douniama. Et encore y’avait plus de gardien.

Septembre, à la recherche d’une doublette offensive
Guingamp se libère du poids de Mufasa Yatabaré et l’horizon se dégage pour les attaquants. Mandanne aura du temps de jeu que ce soit avec Marveaux en soutient ou aux côtés de Ronnie Schwartz.
Le mois démarre bien, sur les dernières sorties du mois d’août, les Guingampais développaient de plus en plus de jeu et n’étaient pas payés. Le premier match du mois face à un Bordeaux dans la peau du leader est abouti. Ça joue bien, Marveaux et Pied sont très percutants et permettent à Diallo et Mandanne de marquer pour offrir la première victoire à domicile des Bretons. Ce match lance d’ailleurs définitivement la saison des « rouge et noir » en championnat puisqu’il vont enchainer trois défaites en septembre. Pourtant dans la zone rouge, Jocelyn choisi de renouveler son pari Rachid Alioui en l’alignant titulaire à Monaco et à Montpellier pour la bagatelle de zéro tir cadré en deux matchs. C’est impressionnant et c’est assez raccord avec le nombre de point de son équipe.
D’ailleurs Montpellier c’était assez drôle. Suite à une grosse colère de Samassa envers l’arbitre, Guingamp fini à 10 sans remplaçant et Kerbrat doit prendre les gants pour terminer le match.

Par ailleurs, Guingamp fait une entrée fracassante en coupe d’Europe avec une défaite 3-0 à Florence et un carton rouge à la 38ème.

Octobre, la ligue deux c’est sympa ?
Guingamp démarre le mois d’octobre dans la peau de la lanterne rouge. De plus, la Ligue Europa vient ajouter de la difficulté au groupe qui veut bien figurer dans la compétition. Après une lourde défaite face à la Fiorentina, il démarre le mois d’octobre par la réception du PAOK Salonique, Leader du championnat grec et qui vient d’étriller le Dinamo Minsk 6 buts à 1 lors de la première journée.
Sur deux éclairs de Marveaux dont un magnifique coup franc, l’En Avant vient à bout de la formation Grec et se replace dans sa poule. Dans la foulée les Costamoricains reçoivent le FC Nantes et s’inclinent sur une frappe magistrale de Nkoudou. Toujours dernier Guingamp se déplace à Lille, et découvre ou redécouvre les aptitudes aériennes de Claudio Beauvue sur le premier but. Sur un excellent travail de Marveaux qui offre un caviar à Schwartz (dont l’appel était tout aussi habile) Guingamp double la marque. Les Bretons s’offrent leur troisième victoire en championnat malgré la réduction du score lilloise. C’est d’ailleurs la seule victoire du mois en championnat puisque le week end suivant Guingamp s’incline lourdement face à Nice (2-7). Entre temps, ils obtiennent un solide match nul à Minsk Grâce à un excellent match de Lössl qui se révèle de plus en plus être un sacré portier et malgré le poteau trouvé par Mandanne en fin de match.

Les résultats ne sont pas encore suffisants, l’équipe gagne quelques matchs mais en perd encore trop pour espérer une 17ème place. Dans une période sans fortune, Marveaux porte l’équipe à bout de bras et rapporte quelques points précieux en championnat et en coupe d’Europe.

Novembre, tremble Europe
Toujours pas de stabilité dans les résultats, Guingamp sort à peine la tête du seau en venant à bout de Bastia qu’ils retournent aussi sec dans les tréfonds de la Ligue 1 en perdant trois fois d’affilée en championnat (Lyon, Rennes puis Evian). Le match face à Evian est révélateur des lacunes dans le jeu des Bretons. Habitué à développer du jeu face à la plupart de ces adversaires les saisons précédentes, Guingamp a totalement délaissé la possession pour se contenter de procéder en contre afin d’exposer le moins souvent ses cages. Sauf que contre Evian (16ème au moment des faits) l’équipe a à peine plus envie d’avoir le ballon. Ce qui nous a offert un match affreux avec des latéraux qui ne dépassait pas la ligne médiane et une défaite cinglante. Malgré les mauvais résultats Gourvennec répète ses objectifs à la trêve : être en dehors de la zone de relégation et qualifié en 16èmes de finale de l’Europa League. Jocelyn sait vers où il navigue et pose ses attributs sur la table. Le club va se sortir de cette mauvaise passe et se qualifier en Europe.
Entre temps, Guingamp remportait une nouvelle victoire en Europa League, face à Minsk avant de perdre d’un but d’écart face à la Fiorentina. De quoi offrir une finale face à Salonique pour la seconde place qualificative et de quoi vibrer malgré la situation en championnat.

Schwartz peine vraiment à confirmer les espoirs placés en lui. Beaucoup de lacunes dans ses prises de balles, il se créé trop peu d’occasion. Il peine à gagner une place dans le onze, voire dans le groupe.
En revanche, au rayon des satisfactions, il y en a un qu’on attendait pas forcément à ce niveau : Moustapha Diallo fait des entrées très sérieuses et emplies de virilité. Il livre deux copies impeccables en coupe d’Europe.

Décembre, c’est qui le lion maintenant ?
Le mois de décembre est le mois le plus fabuleux de la saison. Invaincu le club va remplir les objectifs imposé par Gourvennec en livrant des prestations épics que ce soit la dérouillée collée à Caen (5-1) la victoire face à Paris et la qualification face à Salonique. Pourtant on ne partait pas confiant, l’ensemble de nos résultats reposait sur la bonne forme de Marveaux qui s’était blessé face à la Fiorentina et qui allait être absent jusqu’en 2015. Ceci a permis dans un premier temps de revoir Christophe Mandanne titulaire puis de le voir former un duo orgasmique avec Claudio Beauvue. Aussi, c’est au cours de cette période qu’Angoua gagne ses galons de titulaire aux dépends de Kerbrat qui livrera par ailleurs une copie impeccable au milieu de terrain face au PSG.

Janvier, easy
Guingamp digère les fêtes de fin d’année tranquillement dans un derby face à Dinan-Léhon à l’extérieurodomicile et une victoire 3-0 en coupe de France. On assiste aux premiers et quasi derniers pas de Yannis Salibur. Beauvue et Pied sont les buteurs, bien aidés par le gros travail de Mandanne. Les trois confirment qu’ils seront les hommes forts du front d’attaque de cette deuxième partie de saison. Guingamp enchaine une semaine plus tard avec une nouvelle victoire face à Lens, à domicile grâce deux buts signés Mandanne et Beauvue. Guingamp a définitivement trouvé son duo d’attaque. Deux défaites logiques face à Monaco (En Coupe de la Ligue pokémon) et Marseille, viendront perturber la progression Guingampaise qui terminera janvier par une nouvelle victoire en CDF face à Châteauroux et en championnat face à Lorient. À L’issue du mois de janvier Guingamp pointe à la 12ème place.
Et Claudio – Toto empilent les buts.

Février, ça va barder
Le mois de février est la période la plus dense pour les Guingampais qui vont disputer sept rencontres en vingt-cinq jours. C’est au cours de ce mois que Guingamp va disputer le premier 16èmes de finale de coupe d’Europe de son histoire face au Dynamo Kiev. Au niveau du groupe, Yatabaré qui a souvent fait du bien en fin d’année par son abattage, a du mal à se remettre de son retour de la CAN. Nerveux, brouillon il perd sa place et la confiance du groupe, libérant totalement Giresse et Pied de toute concurrence. La série de sept matchs commence par un déplacement à Bordeaux, soldé par un nul sur un nouveau but de Claudio Beauvue. Puis vient Monaco où Guingamp réussira l’exploit de tenir puis de marquer et enfin de l’emporter malgré une expulsion honteuse de Moustapha Diallo. Tout ça parce qu’il est noir. Mal embarqué dans son huitièmes de finale de coupe de France face à Yzeure, l’En Avant s’en remet à un nouvel exploit de sa doublette Beauvue-Mandanne pour arracher la prolongation à une poignée de seconde de la fin avant de l’emporter sur un nouveau but de Mandanne et un autre de Pied. Trois jours plus tard Guingamp s’impose facilement chez le 20ème, Metz, sur des buts signés Mandanne et Pied. Puis vint la double confrontation face à Kiev. Deux scénarios incroyab’ :
à l’aller, l’En avant démarre mal le match et est archi-dominé dans tous les secteurs. Yarmolenko met Lévêque à défaut et Veloso fini par trouver la faille à la 19ème. Gràce à une pointe de provocation Guingamp parvient à faire sortir les Ukrainiens de leur match, les poussant à commettre coup sur coup plusieurs gestes stupides, (balayette sur Sankharé, contact visuel envers Lionel Mathis …) qui leur valent deux cartons rouges d’idiots qui vont pas mal aider les Guingampais à inverser la vapeur sur deux coups de têtes salvatrices de Beauvue et Diallo.


Au retour, Les Ukraniens imposent d’entrée un bon gros rythme de putes afghanes. Essuyage de crampons aux visages, provocations multiples et inutiles à la fin du match, les supporters guingampais sont évacués suite à un mouvement de supporter ukrainien vers le parcage. Dans le jeu, ils surpassent largement des Guingampais tétanisés et l’emportent 3-1.
Amère élimination donc.

Mars, gast
S’ensuit le retour au championnat, même si Guingamp n’a plus trop de risque de descendre, le club conserve de beaux objectifs de fin de saison avec une possibilité de figurer dans le top 10 et de retourner au stade de France pour la coupe de France. Et comme souvent après la League Europa, Guingamp enchaine trois jours plus tard par une défaite insipide. En Vendée qui plus est, face aux Canaris de Der Zakarian, qui aurait mieux fait de se faire avaler par sa mère. Le calendrier ne désemplit pas et le quart de finale de coupe de France arrive quatre jours plus tard et comme le tour précédent, Guingamp est mal embarqué et doit s’en remettre à un nouveau coup de génie de Beauvue entrée entre deux crises de courantes sanglantes, pour arracher la qualification.

Oui, sur ce but Beauvue avait la chiasse.

En championnat, Guingamp poursuit sa course au ventre mou avec une défaite face à Lille sur un but Nolan Roux l’enfant de mille viols, un nul à Bastia et une victoire à Nice.

À noter que Jocelyn a offert du temps de jeu à Sankoh dans l’axe dans cette période et a souhaité relancer Marveaux dans l’axe pour relayer Beauvue dans un rôle d’ailier. Mandanne parvient à confirmer sa bonne forme même seul en pointe (Doublé à Nice, buteur à Concarneau)

Avril, la déception
Avril devait redonner du goût à la saison de l’En Avant avec une place en finale de coupe de France à aller chercher et un statut à confirmer en championnat. Ce ne fut que désolation avec une première défaite à domicile face à l’équipe féminine de l’Olympique Lyonnaise à la suite d’une enculerie arbitrale de Clément Turpin avec son allure de chaise pliante et des plongeons de cette starlette-simulatrice de Lacazette

Va moisir en championship sierra-léonaise. Sale con.

M’enfin la vraie raison de se bouffer les burnes c’est l’élimination de la coupe de France face à Auxerre trois jours plus tard. Et ce, malgré la très belle action de Moustapha Diallo.


Guingamp est condamné à dériver tout doucement dans le ventre mou, le maintient étant quasiment acquis, les enjeux disparaissent et il faut remobiliser le groupe, mais ni à Rennes pour le derby ni face à Evian, Guingamp n’est inspiré. Ils parviennent à l’emporter de manière évidente face à Caen, sur deux bijoux signés Beauvue et Marveaux. Pour la suprématie Bretagne / normandie.

Mai, clap de fin.
En guise d’épilogue, Guingamp remporte ses deux derniers matchs à domicile face à Reims et Toulouse, rend hommage au stade anal au parc des princesses, et bute sur une belle équipe stéphanoise à la dernière journée.
Collectivement on apprend plus grand chose de Guingamp si ce n’est que Sambou Yatabaré est con et que Younousse Sankharé le talonne de près. Les deux se distinguent pour leurs dernières semaines avec le groupe. La satisfaction de la fin de saison est Diallo qui finit en costaud et bien évidemment la bonne forme du duo Beauvue – Mandanne.

Allez, kenavo.

Gwen Tagrenmer

8 thoughts on “La Paysan Breton Académie rétrospective la saison 2014/2015

  1. Outres les nombreuses fautes d’orthographes, il y a quelques loupés. Martins Pereira est le premier buteur de la dernière victoire en finale de CDF face à Rennes ( Club qui a perdu ses deux dernières finales de CDF face à L’En Avant de Guingamp, l’équipe de football, rappelons-le) et donc non, Yatabaré n’a pas inscrit de doublé en finale de Coupe de la France du président François Hollande.

  2. Une bien belle rétro malgré tout.
    Ca permet de mesurer la genèse du mâle.
    Et vu les inimitiés (Rennes, Lorient, Lyon) et le souci d’analyse face à Nantes, de soupçonner une proximité ligérienne.
    L’exercice de style est d’autant plus louable.
    Vraiment deux très belles truites.

    Attention ortho:
    Outres à foutre, elles avalaient tout / Outre le foutre, elle avalait de tout

  3. Ca faisait longtemps que j’avais pas ouvert une Paysan Breton Academie au taf, ça file toujours quelques frissons en se disant qu’on risque de se faire griller par des collègues… mais bon l’amour du risque et tout et tout…

    Au final y a que des images de foot, merde, bon bah je la lirai ce soir chez moi tranquillou alors…

  4. Bon j’ai fini par lire, j’ai dû faire gaffe que mon gosse de deux ans ne regarde pas trop la tablette… mais au final les liens font beaucoup dans l’anal et les bouliches, c’était bieng.
    Beau résumé pour une belle année, je vous souhaite le maintien l’an prochain :-)

  5. Et rétrospectivement je crois que cette annee Guinguamp c’est le club que j’ai le plus suivi… en partie grâce à tes acads, j’ai peur pour ma santé mentale.

  6. Déjà qu’il a fallu se taper les résumés des matchs de cette « équipe » pendant toute la saison, au prétexte qu’ils figuraient parmi les mieux troussés du Paysage Académique Français mais, en outre (ou en outres, rien à foutre), il faudrait se palucher devant une anthologie, pleine de contenu et d’analyses??
    Hé ! Ho! Faudrait voir à pas prendre les lecteurs d’horsjeu.net pour des pigeons sauvages.
    Bonnes vacances et rdv cet été à la Roudourou Arena.

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