San Lorenzo – River Plate : La Pampa Académie s’introduit

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Un nouveau gringo

Salut les moches,

Alors je vous vois venir de loin avec vos tronches blasées et vos reproches lancinants, mais, mes chers amis, je vous le dis, le football argentin, c’est bieng. Alors, on aime bien, dans nos jolis pays d’Europe occidentale, affubler le football sud-américain de qualificatifs ne voilant que trop mal le mépris qui nous caractérise si bien. « Moins de rigueur tactique » qu’on dit (comprenez « c’est n’importe quoi, de toute façon, Mourinho c’est beaucoup mieux, qu’est-ce qu’on s’amuse en Europe, l’abstinence sexuelle c’est fantastique ») « les matches sont truqués », « y’a que Boca et River », et autres litanies d’approximations et élucubrations nous venant d’experts et de footballogues disposant très certainement d’un diplôme d’état validant ce titre. Alors ceux qui veulent faire croire qu’ils s’y connaissent super bien en foot vont te dire que le Superclasico c’est génial, que les gens vivent le football en Argentine, et ils s’émerveilleront devant le vivier de jeunes talents prêts à faire le grand saut en Europe où la vie, si vous suivez bien, est vraiment beaucoup plus sympa. Mais bon, si vous trainez avec des gens comme ça, y’a déjà plus grand-chose que je puisse faire pour vous.

A tout cela, mes laiderons préférés, je dis allégrement merde. Excrément, caca, défécation, déjection, Lucas Deaux, choisissez votre préféré, mais l’idée reste la même. Sus aux idées reçues, aux pseudo-connaisseurs et à la gauche bobo homosexuelle et islamophile (n’oublions pas les priorités). Vous avez ici affaire à un expert. Sûrement le meilleur de tous les temps d’ailleurs, d’après mes dernières estimations. Alors comme je sais que vous avez tous envie de vous la péter en résoi en expliquant pourquoi Cristiano Ronaldo n’est que le 51ème meilleur joueur de l’histoire, je vais me faire un devoir de vous éduquer sur ce championnat fantastique et vous sortir de l’obscurantisme Ligainiste dans lequel vous vous êtes enfermés depuis si longtemps.

Maintenant qu’on se connait bieng et qu’on s’aime déjà, on ne va rien se cacher. Je ne suis pas argentin. Même pas un petit peu. Je suis banlieusard, breton, pied noir et supporter du Stade Rennais. Et vous, là, qui buvez mes paroles depuis tout à l’heure, je vous vois tomber des nues. « Mais qu’est-ce que ce connard consanguin vient foutre ici pour nous parler d’un championnat dont on se bat allégrement les couilles alors qu’il n’a probablement jamais foutu les pieds à Buenos Aires ?» que vous me dites. Et vous savez quoi bande de pignoufs ? Vous avez pas complètement tort. Alors avant que vous me traitiez d’hypocrite et de salaud et de menteur et de bobo gaucho homosexuel islamophile, laissez-moi me justifier.

Il y a quelque temps de cela, je me suis enamouré dans ma juvénile naïveté d’une jeune argentine en qui je voyais mon pendant féminin, c’est dire que c’était quelqu’un d’exceptionnel. Un jour que sa famille est venue la visiter dans notre bel Hexagone, j’ai eu l’occasion de rencontrer son père, ses frères et son beau-frère, tous hinchas de San Lorenzo. Moi qui me revendique de la culture ultra depuis que je suis un gros hipster, j’étais prêt à leur envoyer le comité d’accueil en termes de passion pour mon club (le fait que ce club soit le Stade Rennais nonobstant). C’est peu de dire qu’un ouragan est passé sur moi. Devant tant d’amour, je me suis retrouvé à mi-chemin entre demi-molle et jalousie la plus totale. Etant un petit être rempli de haine, j’ai décidé de prime abord de choisir le camp de la jalousie et de honnir tout ce qui approchait de près ou de loin le Club Atletico San Lorenzo de Almagro. La légende voulant même que quelqu’un m’ait entendu dire qu’il y’avait plus d’ambiance à la Beaujoire que dans les stades argentins, mais je ne peux ni confirmer, ni réfuter la véracité de cette allégation calomnieuse. Puis j’ai décidé d’arrêter de faire le marlou, de lâcher l’affaire et de me convertir au San Lorenzisme. Parce que j’avais pas le choix. Parce que c’était évident. Et là, mes amours, on met le doigt dessus.

Et là, vous sentez venir tous méprisants que vous êtes la diatribe enflammée et contagieuse de bons sentiments sur la passion sud-américaine. Allez vous faire foutre, bande d’ignares. Quand je dis que je n’ai pas eu le choix, c’est que je n’ai pas eu le choix. J’ai eu peur pour ma vie. Moi, endurci par le morose bitume des terribles cités seine-et-marnaises, j’ai vu ma mort venir à un âge atrocement prématuré un soir de San Lorenzo-Newell’s Old Boys. Rentrant chez moi un vendredi soir avec 3 magnums de rhum vieux dans le pif, ne fut-ce pas ma surprise de rencontrer dans le séjour de mon vétuste loft rouennais 4 argentins puant la sueur rance accroupis devant mon PC (MON PC !) devant un streaming tout pourri, hurlant à la mort pour contester un tacle ma foi tout ce qu’il y avait de plus régulier. Paniqué, dans un réflexe de survie devant quatre individus attendant probablement la fin du match pour me violer et me laisser pour mort dans mon propre appartement tout en beuglant des borborygmes à la gloire du communisme, j’ai décidé d’opter pour la tactique du type pas complètement con : je me suis assis à côté d’eux, terrifié, et j’ai regardé le streaming tout pourri. Engourdi par l’effroi, le score de la rencontre m’a échappé, mais par miracle, j’ai survécu à cet enfer grâce à quelques « enculééééés » bien placés lorsqu’un joueur de Newell’s faisait quelque chose qui semblait agacer mes bourreaux. Depuis, comme par réflexe pavlovien, je m’assois chaque week-end avec une assiduité quasi-cléricale devant un streaming tout pourri du match hebdomadaire de San Lorenzo, en me rappelant de ce jour où j’ai failli passer l’arme à gauche, victime d’un gang bang de bolcheviks latino-américains. Puisque je me vois forcé de subir les matches du Cyclone jusqu’à la fin de ma jours, j’ai pris la décision d’au moins en faire profiter quelques ivrognes sur Internet en manque d’exotisme footballistique.

Maintenant que ma légitimité pour parler du sujet est posée et inattaquable, rentrons dans le vif du sujet. Une semaine avant la reprise du championnat argentin nouvelle formule (dont le fonctionnement ferait rougir notre bien aimé championnat belge), la Recopa Sudamericana, opposait le vainqueur de la Copa Libertadores au vainqueur de la Copa Sudamericana avec, une fois n’est pas coutume, deux clubs argentins engagés. Ces clubs se trouve donc être le glorieux San Lorenzo et le piteux River Plate, cordialement surnommés « gallinas », les poulets, ces dernier étant à peine quelques rangs au-dessus du club portugais de mon village, ce qui explique très certainement pourquoi vous ne les connaissez pas. L’aller s’est joué sur le terrain des amateurs, un certain Monumental, devant environ 33 personnes, visiblement pas concernées par la rencontre (en tout cas, personnellement, je n’ai rien entendu venant de leur part). Comme galvanisés par la magie de la Coupe de France, River Plate et son équipe composée de bouchers, facteurs et autres inspecteurs d’impôts a réussi à s’imposer devant les professionnels de San Lorenzo. Elle a même réussi à provoquer un match insipide du plus grand club de l’histoire (juste derrière le Stade Rennais). Match sur lequel je m’épancherai bientôt. Sachez juste, pour votre minuscule culture générale (spoiler alert), que la rencontre s’est terminée sur le score de 1 à 0. Il restera un match au Cyclone pour laver à l’eau bénite l’affront subi samedi dernier : le retour se jouera ce mercredi au Nouveau Gazomètre, l’antre intérimaire depuis 22 ans de San Lorenzo (son stade historique étant désormais un Carrefour, merci la magie de la mondialisation). Même si bon, il paraît qu’ils vont retourner dans leur quartier d’origine, Boedo, d’ici 2016 (#RedStaràBauer). Présentation.

 

LE MOMENT PANINI

Comme Stephen Hawking vulgarisant son génial travail (dont je ne connais rien) pour les masses, je m’adapte à mon audience, autant que faire se peut. C’est pourquoi j’ai décidé de créer cette rubrique, présentant à chaque rencontre un joueur ayant plus ou moins réussi sur notre continent préféré, venant tout droit d’un des clubs concernés par l’académie. Aujourd’hui, seulement quelques heures après l’énième #TurpinGate, j’ai choisi de ne pas vexer le Dieu qatari et d’honorer un de ses laquais pour mon dépucelage académique. Aussi étonnant que cela puisse paraître, un exubérant animal animant les nuits parisiennes depuis maintenant bien trop longtemps, a été un jour pensionnaire du plus grand club de l’histoire (juste derrière le Stade Rennais). Cet agitateur, ce provocateur, porte le nom d’Ezequiel Lavezzi. Venant de l’Estudiantes Buenos Aires, club aussi insignifiant que si un club s’appelait le Maubeuges-Saint-Germain, Pocho joue à San Lorenzo de 2004 à 2007. Tout ça parce que le club où il aurait voulu percer, le Genoa (où pourrait se retrouver l’illustre S-Gakpé) était vraiment trop à chier. Certains diront problèmes d’argent, mais c’est jouer sur les détails. Une centaine de matches, presque 30 buts dont un de la tête (oui de la tête) contre une équipe de chèvres nommée Boca Juniors ; l’existence même de ce but prouvant que le marquage défensif est un concept qui n’est pas encore arrivé à la Bombonera. Ajoutez à cela un titre de champion de clausura 2007 où il est, malgré sa laideur congénitale, une pièce importante du crew. Un crew où il servira goulument Gaston Fernandez, un nobod qui l’année dernière a subi à lubie agaçante d’aller jouer dans un pays qui fait seulement semblant d’aimer notre sport, qui plus est à Portland, la pire ville de hispter de l’histoire. Vous Ligainistes curieux, sachez que dans les meilleurs buteurs de cette clausura 2007 se trouvait aussi l’argentin le plus ignoble de la création, phacochère aux mœurs plus basses qu’un porc dans sa fange, un certain Dario Cvitanich. Vous autres qui vous souciez seulement de vrais joueurs et qui avez le goût de l’anecdote amusante, sachez que Lavezzi cohabite avec l’éphèbe esthète qu’est Javier Pastore, un ancien de Huracan, l’ennemi mortel de San Lorenzo. Certains diront que vu que Huracan est vraiment beaucoup trop naze depuis beaucoup trop longtemps, l’ennemi serait peut-être plutôt Velez Sarsfield, mais je ne prendrais pas de position sur ce débat à la con.

 

L’HEURE DU DUDUDUDUDUDUDUDUEL 

Clairement, j’attaque la sieste d’avant-match sereinement, prêt à clasher mes « amis » poulets à chacun des 36 buts que je nous vois leur enfiler. Notamment parce qu’ils viennent d’en prendre 5 en « amical » contre Boca, avec des erreurs d’alignement et de marquage plus dignes de nourrissons en surpoids que d’une ambitieuse petite équipe amateur. Alors, oui, ils ont fini à 8 contre 11, mais ça me paraît secondaire. Malheureusement pour le Cyclone, le poulet vexé est un poulet dangereux, ce que j’aurais dû prévoir au vu du nombre d’heures que je passe à parier sur des combats de coqs illégaux dans le sous-sol du restaurant thaïlandais de ma rue. Sans plus attendre, le moment que vous n’attendez pas vraiment parce que vous connaissez quasiment aucun joueur : les compositions.

San Lorenzo : Sebastián Torrico; Julio Buffarini, Mauro Cetto, Matías Caruzzo, Emmanuel Más; Juan Mercier, Enzo Kalinski; Franco Mussis, Sebastián Blanco (Gonzalo Verón), Pablo Barrientos (Leandro Romagnoli); Martín Cauteruccio (Mauro Matos)

River Plate : Marcelo Barovero; Gabriel Mercado, Jonathan Maidana, Ramiro Funes Mori, Leonel Vangioni; Carlos Sánchez, Matías Kranevitter, Ariel Rojas (Camilo Mayada); Leonardo Pisculichi; Rodrigo Mora (Gonzalo Martínez), Teófilo Gutiérrez (Fernando Cavenaghi)

En tant qu’équipe de standing très nettement inférieur, je ne serai pas en mesure de commenter la composition du KFC, si ce n’est qu’il me semble que c’est bien une femme enceinte qui jouera attaquante de pointe, le jardinier étant forfait pour cause de syphilis. Mes informations pourraient être erronées, mais j’en doute

Blague à part, River est coaché par l’immonde Marcelo Gallardo, au cas où vous auriez besoin d’une raison de détester ces pleutres. Les deux équipes fournissent deux schémas très classiques, qui se rapprochent beaucoup de ce qu’on a pu voir cette année (une sorte de 4-2-4 un peu chelou pour San Lorenzo, un 4-4-2 réactionnaire du côté de River). Pour ceux qui ne regardent pas si une sacro-sainte équipe européenne ne participe pas à la partouze, c’est à 3 joueurs de football et un Mario Yepes près le San Lorenzo aligné contre le Real il y a un mois. Vous remarquerez la présence également de Mauro Cetto, le seul nantais que je n’ai jamais aimé, même si Sylvain Armand commence à toquer à ma fenêtre avec un air de chaton jovial et je ne vais pas lui dire non bien longtemps.

Bon, très clairement, ce match m’a cassé les couilles. J’aurais aimé commencer auréolé de victoire et pouvoir vous parler de bourgeons en fleur et d’amour éternel, mais non. Il a fallu que ces branquignols nous mettent la misère pendant 90 minutes. J’aimerais vous dire messieurs dames, qu’en tant que narcissique compulsif, je déteste qu’on me fasse descendre de mon piédestal. Mais en plus vous me traînez la gueule dans la boue derrière, c’est juste de la cruauté pure et simple. Mais Coach Bauza l’avait dit avant le match. Ils n’ont pas bien pris la branlée contre Boca et ils vont essayer de réagir. Et bien c’est pas peu dire que nos amis de San Lorenzo, jouant pourtant dans les mêmes couleurs qu’une équipe très en forme en ce moment (je parle malheureusement de Caen et pas du Barça), les ont un peu laissés faire. Je veux bien que le pressing effectué pendant toute la première mi-temps ait été assez étouffant, que ceci que cela, mais il y’a eu un déchet technique, notamment de la part de l’ami Enzo Kalinski, qui m’a laissé un goût de vomi dans la gorge, une apathie gênante dans les duels aériens et une défense à la rue sur des contres qui n’en étaient pas vraiment, ou toutefois, qui me semblaient manquer de vitesse pour justifier d’avoir trois mètres de retard sur Teofilo Gutierrez (VU A LA COUPE DU MONDE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!) et la charrette qui va avec.

Miracle du saint esprit et finalement seul point positif du match, les poulets ont les pieds carrés et vont buter 2 ou 3 fois sur un Torrico en Super Saiyen 2 et taper sur les montants suffisamment de fois pour qu’un supp de Sainté ferme sa gueule sur vous-savez-quoi. Ils se seront créés beaucoup de corners, sur lesquels ils ont quasiment systématiquement pris le dessus. 0-0 à la pause. Un moindre mal, l’euphémisme est euphémistique. Bon, maintenant que j’ai poussé mon coup de gueule, je peux quand même dire que ça a été un peu mieux après la pause. Plus de conservation du ballon, une position plus haute (quoi que toujours dangereusement basse), Buffarini et Màs prennent enfin un peu leurs couloirs respectifs, et le cyclone arrive à se créer… une occasion. Ce qui ne fut finalement pas plus qu’en première mi-temps. Malheureusement pour ma santé mentale, il a fallu que Cautericcio soit habité par le fantôme d’Habib Bamogo (actuel pensionnaire du Championnat Indonésien) et qu’il fasse un contrôle si laid que je ne crois pas que la langue française ait d’adjectif suffisamment intense pour le qualifier. River se créera une ou deux occasions derrière, sur contre et sur coup-franc, rien de bien créatif. Après, on s’est bien fait chier jusqu’à la fin du match. Qui fut animé par deux évènements malgré tout majeurs : un but et une expulsion.

Forcément, alors que Kalinski aligne enfin 2 passes de suite, il faut que ce soit son comparse du milieu Mercier qui se chie dessus. Dans une pulsion suicidaire, où des témoins l’aurait entendu hurler « Alou Diarra-hu Akbar », Juan Mercier tente une passe en retrait bien dégueulasse, lançant parfaitement Martinez, qui balance une passe téléphonée pour Sanchez, qui décide d’allumer Sangoku à bout portant. L’exclusion, j’en parlerais pas, parce que je ne l’ai pas comprise. Une semelle pas méchante, et une moitié de quart de tiers de début de bagarre, pas de quoi se mettre la rate au court-bouillon. Bref. Quelques changements seront à faire d’ici mercredi, notamment pour être plus prêts face à un pressing haut pour certains, et juste se sortir les doigts du cul pour d’autres (Cetto, Kalinski et Caruzzo si vous m’entendez…). Si mon humeur est définitivement exécrable, tout espoir n’est pas mort, et la fessée déculottée à la maison au retour n’est pas à exclure. Affaire à suivre.

Résumé.

 

 

LES NOTES

Sebastian « Saint » Torrico : 4/5 : C’est lui qui limite la casse. Quand ses deux centraux se faisaient balader par des attaquants plus petits qu’eux sur des ballons aériens, il aura eu le mérite d’aider ses poteaux à empêcher le ballon de rentrer. Pas complètement innocent sur le but ceci dit.

Julio Buffarini : 2/5 : A la rue en première mi-temps, un peu mieux en deuxième, mais c’est loin d’être une performance de référence.

Mauro Cetto : 1/5 : Lent, mou dans les duels, et même des petites sautes de concentration pour le vétéran. Mais demain est un autre jour, et je t’aime quand même.

Matias Caruzzo : 1/5 : Globalement les mêmes remarques que Cetto, mais il avait l’air un peu fatigué, le garçon. Pas que ce soit un jeune premier, mais quand même.

Emmanuel Mas : 1/5 : Le danger est souvent venu de son côté pour River, et il n’a pas su leur rendre la pareille. Dommage.

Enzo Kalinski : 1/5 : Dégueu en première mi-temps, puis sors un peu la tête de l’eau en deuxième. Mais quand même. Quand même.

Juan Mercier : 2,5/5 : Bon, c’est lui qui fait la connerie, mais clairement, si San Lorenzo a eu du mieux en deuxième période, ou tout du moins du répit, c’est parce que le patron a su mettre le pied sur le ballon, a réduit son propre déchet et a mis un peu les autres en confiance. Pas rassurant dans les duels quand même.

Pablo Barrientos : 2/5 : Meilleur attaquant de San Lorenzo samedi soir, qui donne une balle de but en deuxième mi-temps à Cauteruccio après un joli double-contact aux abords de la surface. Mal entouré, le con. Remplacé par Leandro Romagnoli, qui aura eu le mérite de se faire expulser.

Martin Cauteruccio : 0/5 : Nul.

Sebastian Blanco : 1/5 : On aura plus vu Serge aujourd’hui. Remplacé par Gonzalo Veron. On aura plus vu Juan Sebastian.

Franco Mussis : 1,5/5 : Aura eu le mérite de tenter deux trois trucs. N’aura pas eu le mérite de les réussir. Remplacé par Mauro « <3 <3 <3 » Matos, que je voulais vous présenter, mais qui finalement m’aura posé un lapin de soir. Quel enfoiré.

 

LE MOMENT NUTELLA

https://www.youtube.com/watch?v=dBsduVk7b2Y

J’aurais pu mettre un geste technique bien avisé, ou le but de River, mais merde. En tant que vétéran du bas des blocs et prophète autoproclamé du ter-ter, je ne peux que célébrer la volonté de casser du poulet. L’expulsion sera aussi anecdotique qu’injustifiée, mais je saluerai l’intention. Merci, Señor Romagnoli.

 

LE MERCI POUR CE MOMENT

https://www.youtube.com/watch?v=ih4sulqmVOo 

Le recibimiento du jour, plutôt à chier. Faut dire qu’il ont tout craché pour la finale retour de la Sudamericana contre l’Atletico Nacional ces cons, ils devaient être trop occupés à se gratter le sperme séché sur les cuisses. 6 pélos dans le stade, un chant fait et refait et qui casse les couilles à tout le monde depuis longtemps, 2, 3, fumis tout dégueu pour faire crainri c’est des européens, mouais. On reviendra l’année prochaine.

 

LE MOMENT DE SE DIRE AU REVOIR

Et voilà, après quelques heures de souffrance à lire mon insupportable prose, nous voici déjà au moment de nous quitter. Quel avenir pour moi ? Dieu seul le sait. Si je ne me fais pas massacrer par la critique (ce qui a très peu de chances d’arriver, les génies de ce monde étant systématiquement incompris), je serais bientôt de retour, avec bien d’autres mauvais tours. Comme je pense très fort à vous, je vous épargnerai certains matches de San Lorenzo, y préférant « l’affiche de la semaine » et essayant dans la mesure du possible de parler au moins une fois de chaque équipe. Sachez seulement que dans mon aigreur caractéristique, je hais passionnément toutes les équipes argentines n’étant pas San Lorenzo, et ces académies s’apparenteront vraisemblablement à un conglomérat d’insultes. Ceci étant dit, je vous salue, et ce avec plus d’amour que je ne souhaiterais l’admettre.

A bientôt les moches,

 

Votre Laezh Dour qui vous aime (suivez-moi sur Twitter, s’il vous plaît, j’en ai marre d’être un nobod)

15 thoughts on “San Lorenzo – River Plate : La Pampa Académie s’introduit

  1. Bienvenue!! Et merci, même si tu ne devrais pas critiquer un club du Roi David et de Di Stefano.

    Une question quand même: quand tu dis « Un jour que sa famille est venue visiter ma copine dans notre bel Hexagone » et « rentrons dans le vif du sujet », on parle bien d’un acte sexuel à plusieurs ?

  2. Il faudra m’expliquer comment on peut être banlieusard, pied-noir ET quelque chose d’aussi bien que breton. Ceci dit, j’attends l’expertise de Roazh pour avoir un avis. J’espère qu’il ne sera pas aveuglé par ton amour du SR. J’ai vu des hinchas de San Lorenzo en Argentine, ils m’avaient dit que le club était très bon pour la formation. D’un autre côté si tu écoutes les hinchas là-bas leur club est meilleur en tout.

  3. @Spooner : Bien évidemment. J’aurais préféré sa mère, ses soeurs et sa belle-soeur, mais on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.

    @Cascarinho : Premièrement, je suis une abomination de la création. Deuxièmement, je suis né en région parisienne de parents où les origines ce mélangent (citoyen du monde toussa toussa) dont la Bretagne et l’Algérie française. Et oui la formation de San Lorenzo est pas mal (vous verrez très certainement ce que ça donne bientôt avec Angel Correa à l’Atletico). Mais dans une objectivité qui me fait souvent défaut, ça reste en dessous de Boca et surtout de River à mes yeux.

  4. Très intéressant, j’ai hâte d’en lire d’autre (moi aussi j’aime bien Mauro Cetto)
    cela dit attention aux notes en Virgule cinq, c’est comme avec les dames, t’y vas ou t’y vas pas, mais si tu fais les choses à moitié c’est forcément raté.

  5. Je me justifierai en disant qu’un bloquage psychologique datant très certainement de la prime enfance qui m’empêche de considérer les notes sur 5 sérieusement.

    Sur 20, oui, sur 10, pourquoi pas, sur 5, non. Du coup je convertis.

  6. Tiens voila le recibimiento de tes amis d’Huracan hier soir pour la Libertadores (que Velez ne va pas disputer soi-dit en passant…)

  7. Sinon ça fait plaisir, on va parler petits ponts, tacles à la gorge et barras bravas… Et bon courage à toi pour nous relater les performances d’Aldosivi, Crucero del norte et Sarmiento de Junin !

  8. Je vais y aller étape par étape, les Temperley, Olimpo et autres Nueva Chicago arriveront plus tard. Je ferai le retour de la Recopa qui est ce soir, et ce week-end, ce sera Rosario Central-Racing ou NOB-Independiente.

  9. Lavezzi, le souvenir qu’il a laissé à SL, c’est surtout sa célébration « pan-pan » dans la face d’un flic.

  10. J’ai rien compris, t’es rennais ou rouennais ?
    Sinon ça a l’air bien le championnat mexicain, j’ai hâte d’avoir des news de Roni !

  11. J’ai pas cherché à clarifier parce qu’on s’en branle, mais j’habite actuellement à Rouen pour mes études. Et je suis pour Rennes.

  12. C’est cool comme nom « Emmanuel Mas », on peut y faire plein de jeux de mots. C’est mon nouveau chouchou. Tu lui mettras systématiquement 5/5 désormais. Merci!

  13. Comment il s’appelle le gros porc qui met que des penaltys à san lorenzo ?

    Sinon le foot argentin est un peu périmé avec la fuite des « talents » en Europe, ya que des vieux.

    Sinon encore, voila du vrai tacle

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