FCGB – PSG (0-1) : La Porte de Saint-Cloud Académie en marche

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Giovanni partout, justice nulle part !

« Partout nous rétablirons l’État de droit et en particulier dans les facultés, où une minorité empêche les étudiants de passer leurs examens » Gerard Anus.

Ah le retour des beaux jours.

C’est le moment parfait pour voyager en province, faire le vide, et revisiter des endroits familiers, des territoires déjà annexés, et surtout cogner du Bordelais.

Bordeaux, une belle ville, le « petit Paris » paraît-il, le Paris ridicule si on s’arrête la comparaison des clubs. Une coquille vide en guise de stade, qui explose ses records d’affluence cette saison grâce aux deux représentations de nos poulains qui s’y sont montrés aussi à l’aise comme que des Bordelais à Arcachon justement : petit pull sur les épaules, short rose. Le mauvais goût personnifié, mais on s’en fout, on est à la maison.

Visite en province, sur fond de recadrage.


Le 11 du ‘Nai¨:


Unaï ne veut pas partir comme un malpropre, alors il s’appuie toujours sur son 4-3-3 pour faire carton plein, claquer les records, avant de balancer son tablier sur le bureau de Nasser et rendre Ben Arfa à la vie sauvage.

Alphonse récupère sa cage, Kimpembe sort de la sienne pour accompagner Dani, Marqui et Yuri.

Lo Celso, futur numéro 10 argentin, fait équipe avec Rabiot et Pastore pour huiler les rouages et s’amuser avec Kyky, Cavani et N’chouchou.


La mètch :


Le problème avec le temps, quand t’as annexé tout le territoire, c’est que tu n’es pas forcément prêt lorsque la plèbe se rebelle, alors il te faut un peu de temps à te mettre en ordre de bataille, puis attaquer vicieusement au levé du soleil pour piquer et te retirer.
Un match très semblable à ce que Gérard Anus fait à nos chers étudiants. C’est Le Celso qui aura le rôle de la matraque qui te tire du sommeil sans somation, au petit matin.

Bordeaux attaque le match comme il faut pour nous faire chier, beaucoup d’envie, beaucoup de courses, de pressing, c’est l’exemple parfait des matchs qu’on n’aime pas, surtout quand c’est Adrien en 6.
Paradoxalement, si on se fait sauter dessus de toute part, personne ne touche à Alphonse, qui dans le confort de sa cage, prépare son plan, et ses parades, pour adoucir l’opinion, et surtout maintenir l’ordre.

Dans l’équipe d’en face, on sent que certains sont intéressés par le projet, enfin surtout un, qui s’en donne à cœur joie de martyriser notre CRS le plus faible. Un véritable entretien d’embauche, c’est beau ces start-up joueurs aux dents longues.
Au retour des vestiaires, c’est la branche Erasmus qui décide de monter au front, et les étudiants danois, polonais et sénégalais vont, soit taquiner le mec au chaud dans ses cages, soit taquiner notre peloton avec de gros tampons, mais surtout sur notre CRS basque, toujours aussi habile dans le rôle de la victime (faut bien passer pour les victimes avant de frapper).

Alors qu’on sent la pression montée vers Jupiter, on sort la matraque argentine, histoire de calmer tout le monde, et surtout réhabiliter l’Etat de Droit chez les bouseux, et ces cons d’étudiants qui rêvent d’un autre avenir que servir des Maxi Best-Of.
Maintenant qu’on a piqué, notre gardien surcoté sort de sa boîte pour dégonfler ce qu’il reste, lâche des grandes sorties pour calmer les gens, et ironie du sort, fait appel au CRS basque pour éviter la catastrophe.

Un peu à l’image de l’actualité, on gère, on prend nos aises et on matraque et on justifie par un: « C’est pas moi, c’est l’état de droit! »


Les notes :


  • AREOLA (4):
    Prépare son voyage diplomatique en Russie avec de grandes déclarations dans la presse, trop complexe pour la plèbe, et pour ses suiveurs, juste bon à acquiescer sous les coups de fouets.
  • ALVES (2):
    Le soldat en fin de carrière, plus rien à foutre, lâche quelques coups de temps en temps, et se balade dans le peloton à son aise, quitte à oublier sa place, mais toujours avec le sourire.
  • MARQUINHOS (3):
    Le général qui ne maîtrise pas ses troupes. Serein dans son boulot, un peu moins pour organiser la battue.
  • KIMPEMBE (3):
    Compagnon d’arme du général, amateur de viande danoise, mais pas fan de charcuterie française. A l’aise pour chasser, sur terre, comme dans les airs.
  • YURI (2):
    Y a toujours un type pour prendre des coups, histoire de changer l’opinion, c’est le même gars qui vient te finir quand t’es déjà à terre.
  • LO CELSO (4):
    La batte qu’on t’enfonce dans le crâne, ou ailleurs, a désormais un nom. Fourbe et hyperactive, elle tue le projet dans l’œuf.
  • RABIOT (2):
    Le carriériste, il est là parce qu’il faut, mais compte finir dans les bureaux très rapidement. Pas de sang versé, pas par pacifisme, mais par envie de rester propre.
  • N’CHOUCHOU (2):
    Le jeune hyperactif qu’on envoie courser tout ce qui essaie de s’échapper.
  • PASTORE (1):
    S’est trompé de voie.
  • MBAPPE (2):
    Le gars qu’on envoie foutre le bordel pour éclater le bloc d’en face, pour mieux frapper ensuite.
  • CAVANI (2):
    Tu crois que c’est fini, t’as pris assez de coups dans la tronche, on te fait passer pour un connard, ben y a toujours un casqué pour venir te mettre un gros coup pieds au cul, ou ailleurs quand tu bats en retraite.
  • DRAXLER (NN):
    Ticket Resto.
  • MEUNIER (NN):
    Ticket Resto.
  • MOTTA (NN):
    Juste là pour les caméras.
  • MALCOM (NN):
    Éligible à un stage de 2 ans, non rémunéré, avec promesse d’embauche au SMIC. Et tu n’oublieras pas de remercier le patron chaque jour pour ça.

 

 

PAPUS

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