Laval – Concarneau (2-0) : La ButàLaval Académie prend toujours son temps pour éjaculer

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On fait genre c’est maîtrisé, mais en fait pas trop…

Nouvelle plongée dans les méandres du Natianal.

LE CONTEXTE :

Laval reste sur deux victoires obtenues par penalty à la 90e minute, contre le relégué Bourg-en-Bresse et le promu Drancy. On ne fait pas de différence, tout le monde est logé à la même enseigne. Mais là, Concarneau arrive en leader à Le Basser… Enfin il y a quatre équipes à huit points, dont Concarneau, et trois à sept points, dont Laval.

 

LES PÉLERINS : 

Scaramozzino blessé deux jours avant, mais titulaire. Bosetti est lui trop juste et Obbadi suspendu pour quatre matchs (ça fera de la compagnie à Ciccolini en tribune, bref.)

Bouet – Lambese, Ba, Dembele, Scaramozzino – Milosevic, Makhedjouf – Vincent, Danic, Etinof – Verdier. (Entrés en jeu : Cissé, Perrot, Ndilu).

 

LE MACHE :

Hors-Jeu est une grande famille de poètes un peu incompris, dans leur malheur et leur expression prosodique, qui ont tendance à laisser aller une certaine verve à connotation sexuelle pour exprimer leur désarroi. Et puis il y a la ButàLaval qui se démène pour vous intéresser un tant soit peu à la 3e division… Mais qui n’a, pour le moment, aucun autre argument que des titres racoleurs pour vous aguicher ! Après tout, toute référence à l’acte sexuel est avant tout l’expression de plein de bonnes choses : le plaisir, l’amour, le désir, tout ça tout ça…

Mi-temps : Concarneau se dit qu’il peut manger Laval.

A Laval, l’amour est parfois remis en question, le plaisir très long à se faire sentir, et le désir quasiment interminable… Cette fois, Laval n’a pas marqué de penalty. Laval a failli être « l’arroseur arrosé » (à la base c’est une expression connue, et pas une référence à une vidéo sur ton site gay préféré en navigation privée), puisque Concarneau a obtenu un penalty sur un combo de Lambese : perte de balle dans sa surface + croc-en-jambes. Mais Bouet a choisi le bon côté face à Dibassi (52e). En prenant aussi soin de cueillir sans trop trembler les frappes de Fleury (37e et 81e) ; vous l’avez ?

51e minute : penalty pour Concarneau…

Côté lavallois ? Ils sont plusieurs à avoir voulu tirer… Mais en manquant la cible, Vincent en tête. L’optimisme n’était guère de mise après 85 minutes de jeu. Et pas de penalty à l’horizon. La perspective d’un film de 24 minutes sur xHamster où, quand la secrétaire est enfin sur les genoux de son patron à déboutonner ses vêtements, la vidéo coupe sans raison et sans la chute tant attendue. Oui, mais voilà. De la même façon qu’Alison Tyler (ou Marcel Picon depuis le début de saison) finit toujours par se faire b*iser, Laval finit toujours par mettre un coup de rein tardif, au moment où on ne l’attendait plus… Bien salement dans les orifices de l’adversaire.

86e minute : Laval prend les choses en main pour le final…

86e minute : Laval s’installe dans la surface de Concarneau avec un coup-franc et deux corners qui ne donnent rien. Mais les défenseurs lavallois restent aux avant-postes et sur un centre millimétré d’Etinof, le grand Dembele devance le gardien : LAVAL 1, CONCARNEAU 0. Et comme si ce n’était pas assez cruel, Laval inscrit un second but, histoire de faire genre « victoire maîtrisée », deux buts d’écart, tout ça. Sublime mouvement collectif, conclu au sol dans la surface par une passe d’Etinof pour Vincent : LAVAL 2, CONCARNEAU 0. L’orgasme final est d’une telle force jouissive qu’on en oublie presque 1h20 d’ennui. Mais la fin justifie les moyens.

LE RÉSUMÉ VIDÉO :

(On embrasse les deux monsieur en fond qui parlent taxe d’habitation et compagnie #LeNationalCestTropGenial)

LES NOTES :

Bouet (4/5) :
Il arrête le penalty qui maintient son équipe en vie. Troisième clean-shit d’affilée.

Lambese (3-/5) :
Le coup de tenter d’éliminer un adversaire dans sa propre surface pour finir par provoquer un penalty, c’était pas génial.

Ba (2+/5) :
Grand noir costaud, mais timide spectateur du gang-bang.

Dembele (3+/5) :
Il s’ennuyait derrière, alors il a décidé d’aller ouvrir le score.

Scaramozzino (3/5) :
Sorti sur civière à Drancy. De retour à l’entraînement jeudi. Titulaire samedi. 90 minutes. Terminator who ?

Milosevic (3/5) :
Quatre titularisations (trois en championnat + une en coupe), quatre cartons jaunes.

Makhedjouf (2+/5) :
Il est de ces milieux axiaux maghrébins que l’on dit « artiste » comme Ben Arfa et autre Boudebouz. Lui aussi fait ce qu’il veut du ballon, excepté un truc décisif.

Vincent (3/5) :
L’impression, enfin, qu’il court partout mais sait maintenant où il va : auteur du deuxième but !

Danic (2/5) :
Ne court plus, mais toujours bon pour le jeu dans les pieds.

Etinof (4/5) :
Symbole de l’équipe, à la 85e il mérite 2/5 pour plein de volonté et de geste ratés, mais finit avec deux passes décisives.

Verdier (2/5) :
Encore titulaire parce qu’il est l’attaquant le moins blessé. Peut-être qu’un jour il pourra se poser, boire une potion fortnite se remettre à 100%. Mais pour l’instant il y a Bosetti, Bakir et Ndilu à régénérer.

 

Le comité Frantix
@FrantixLeBasser, éjaculateur tardif.

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