LOSC-Angers (1-2) : l’Unlimited Académie va faire des économies

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Ca va en bas ?

L’OL, pourtant plus habitué à en donner à ses supporters, aura cette fois choisi de donner des faux espoirs de renouveau au LOSC. On les avait pourris avec une chance maximale, mais on s’était dit que, peut-être, cette équipe avait un peu de caractère. C’est crédule un supporter.

Pour avoir tenté de gagner une carte de stationnement handicapé lors des derniers matchs, Ié démarre pour une fois sur le banc. Araujo, qui avait fait son premier match correct depuis qu’il est arrivé, est lui titulaire dans une équipe qui voit enfin le retour de Pepe. Quant à Michel Saistout, il se remet à bosser après deux semaines à rien foutre et parle de lui à la troisième personne sans aucune forme d’humilité.

1re mi-temps

Comme souvent face aux équipes qui n’ont pas été rachetées par un milliardaire, les exercices de conservation de balle de la semaine portent leurs fruits dès le début du match. Nos 70% de possession ne sont ainsi troublés que par les quelques slaloms de leurs attaquants entre la reproduction réaliste de notre défense au musée Grévin. Il leur faut ainsi moins de cinq minutes pour frapper sur le poteau, nous faisant douter pour la première fois.
Cette première occasion illustrera bien notre stratégie défensive du match, qui consistera à tout miser sur la faiblesse des attaquants adverses pour récupérer des six mètres.
En dehors de ces quelques frappes, la science tactique des deux coachs prendra le dessus, les deux équipes se livrant à une partie de 1-2-3 soleil très serrée jusqu’à la pause.
Après une demi-occasion d’Amadou qui préfère l’envoyer 19 mètres au-dessus, l’arbitre siffle la fin de la mi-temps et l’image à l’écran s’anime enfin.

2e mi-temps

Nos cinq premières minutes sont presque bonnes. On a même des situations dangereuses. On se prend à rêver d’une victoire scandaleuse 1-0 à domicile face au 19e de ligue 1. Mais tout cela est trop beau car à Lille, chassez la médiocrité, elle revient au galop, et il faut bien un exploit de Maia pour empêcher cette tête de rentrer.
Pas beaucoup de répit, puisque Angers finit par le faire. Incapable de prendre au marquage tous les attaquants d’une équipe qui joue pourtant à 9 derrière, notre défense laisse le bon Toko Ekambi marquer d’une belle tête. On pourrait penser que ce but ferait réagir le LOSC. Pourtant, la stratégie du LOSC reste la même. Un but ne doit pas gâcher la belle partie de passe à 10 à laquelle se livrent nos défenseurs depuis 70 minutes. C’est concentré sur cette consigne qu’Amadou passe la balle à Soumaoro. « Dix-huit mille deux cents cinquante-quatre », compte-t-il à voix basse.
Pendant ce temps-là, Angers joue de son coté à un jeu qui s’appelle « le football » et qui consiste à essayer de marquer des buts.
Mais comme souvent avec le LOSC, on attend que le dernier supporter ait quitté le stade pour faire un geste correct et dès que Pepe voit le dernier siège vide, il égalise enfin d’une belle tête sur un centre du petit prodige, Faraj. « L’essentiel est sauf » est une pensée que je n’ai même pas le temps de formuler, puisque Toko Ekambi y va de son petit doublé dans la foulée.

Coup de sifflet final, l’arbitre met fin au match et à la série de matchs nul du LOSC. On est 19ème. Et derrière nous, Metz gagne des matchs. L’année prochaine, l’abonnement sera moins cher.

Notes des joueurs :

Maignan (2/5) :
Après je voudrais bien vous y voir avec une défense pareille. Alors ne soyez pas trop durs.
Ballo-Touré (2/5) :
Ce n’est pas parce qu’il n’est plus le point faible de l’équipe qu’il a progressé.
Alonso (1/5) :
D’où il vient, la règle est claire : une erreur, c’est une phalange en moins. Après un match pareil, il ne pourra plus compter sur ses doigts.
Soumaoro (2/5) :
Indestructible quand il décide d’y aller. Sur Dabila, notamment, qu’il assomme pendant une contre-attaque angevine.
Dabila (2/5) :
Peu inspiré devant. Il gardera longtemps l’impression 3D du crâne de Soumaoro sur la mâchoire.
Amadou (2/5) :
Une praline dans les nuages, deux ou trois dans les mollets. Du Amadou.
Maia (3+/5) :
Seule satisfaction du match, il aura au moins une peu tenté. Point bonus pour le travail qu’il abat à chaque match pour étoffer sa compilation « Thiago Maia – Brazilian Superstar – Best Skills ». Remplacé par Ponce (86e).
Mendès (1/5) :
Il est temps que son jumeau revienne de blessure. Remplacé par Bissouma (72e).
Araujo (2/5) :
Un dribble messiesque dans les cinq premières minutes. Pas mal de dribbles rodelinesques par la suite.
Pepe (2/5) :
Dans mon échelle de notation, 12 « Mais putain Pepe !!! » + 1 but = 2/5
Mothiba (1/5) :
Il a clairement pris des cours de théâtre car certaines de ses simulations portent leurs fruits. Mais comme il ne tire pas les coups francs, ça ne lui permet pas de toucher la balle pour autant. Remplacé par Faraj (84e), passeur décisif.

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